C’est tout à fait passionnant, ce qu’on fait de nos jours. Réalisé dans le cadre de l’aménagement du secteur Brûlon-Cîteaux c’est un nouveau jardin de 1000 m2(c’est peu) ouvert en 2008, tout en longueur, offrant une diversité de points de vue sur la ville d’aujourd’hui. D’abord, il y a le projet et ses réalisations: des«parcelles pédagogiques»(comme«on» les appelle) pour les enseignants du quartier, un jardin partagé géré par la Commune libre d’Aligre et accessible au public. Puis quelques jeux en bois pour enfants, qui né dureront pas très longtemps. Et ce langage magnifique du jardinier de la mairie de Paris pour défendre son spectacle: un jardin en mémoiré des métiers du bois, une évocation des zones humides, un trait d’union entre les immeubles, la rue et le jardin partagé(… «deux érables se dressent dans l’impasse Druinot et font écho aux clématites qui s’échappent des jardinières installées le long de la façade de l’Hôtel Artisanal…») des murs en moellons de Paris. Et il y a onze bancs répartis dans tout le jardin. Au sud, ça squatte et ça fume entre mecs. Au nord, c’est boboland. Le trait d’union permettra-t-il à tous ces acteurs de se rencontrer?