Starnight Glam Club

Passé le côté fun et original du «On va dans une boîte sénégalaise» la réalité du lieu s’empare vite de moi, et de mes copines !
Un vendredi soir, post-​karaoké au BAM, avec un détour au Fantôme, on a finalement envie d’aller se dandiner quelque part ! Le Starnight Glam Club (outch ! Le nom déjà aurait du m’alerter !) est tout proche, alors on tente !
L’entrée est gratuite, heureusement ! Mais le vestiaire, à 2 euros, est obligatoire. On descend l’escalier, on pousse la porte noire, et là on tombe sur une boîte vide (il était tôt, environ minuit) avec un bon vieux Thriller de Michael Jackson, et trois personnes déjà bien éméchées qui dansent comme des fous !
L’ambiance est «à l’ancienne», rien de sénégalais là dedans, mais j’ai vu une affiche toute pixelisée qui annonçait une prochaine soirée, pour le coup africaine. Dommage, on né m’y verra pas.
A grand coups de fumigènes, la salle se remplie de plus en plus, et tel un cachalot qui aurait vu un banc de sardines, les relous arrivent. La musique change, un mix pseudo électro… Le dernier coup de fumigèné, et les mecs qui se matent dans le miroir finissent d’achever ce qui me restait de motivation.
Je né prends pas de verre, mais prends congé de ce lieu, heureuse de retrouver mon petit chez moi !

Le Starnight a-​t-​il changé ou y suis-​je allée un soir particulier? Quoi qu’il en soit, si on m’avait parlé d’un lieu RnB (ce qui n’est pas spécialement ma tasse de thé), j’ai assisté à une soirée plutôt électro, avec entrée gratuite.
Première impression: je suis au royaume du shlag. Les gens sont étranges, les tenues improbables, les yeux à moitié fermés et les barmans ont un coup dans le nez.
J’adore.
J’ai par contre un énorme problème: pourquoi, POURQUOI faire des niveaux de sol différents? un message un peu passif-​agressif de mes tibias en pleine convalescence.

Un samedi soir d’hiver, j’ai atterri dans ce club par hasard avec des amis américains qui souhaitaient découvrir la vie nocturne parisienne loin des clichés touristiques. Ils n’ont pas été déçus ! Avec une ambiance orientale qui surfe sur la mouvance «Raï N’ B «, né vous attendez pas à entendre les tubes qui font trembler tous les dance floors de la capitale. Sur la vaste piste de danse, vous entendrez des morceaux orientaux remixés par des DJs actuels. Gratuit pour les filles, ces messieurs devront se mettre sur leur 31 s’ils veulent rentrer sans problème. L’atmosphère générale est plutôt agréable quoique étonnante avec une clientèle relativement âgée. Toutefois, l’accueil est distant si ce n’est glacial, les consommations sont chères et on se lasse rapidement de la programmation musicale uniforme.