Tati

Parisienne pure souche (hi hi hi il fallait bien que je le place quelque part), j’ai grandi avec Tati.
C’était plus sympa et abordable que quand cela a été racheté par le groupe Vetura-​Fabio Lucci. Mais, au moins, cela a permis à cette vénérable institution de né pas fermer ses portes.
Ce magasin est un peu particulier par rapport aux autres de la rue; il vend tout ce qu’il faut pour équiper sa cuisine. Et, plus particulièrement vous trouverez un super auto-​cuiseur de riz pour moins de 38 €!

Tati est pour moi une institution.
Quand je vais à Tati, c’est l’ambiance avant tout que je retrouve.
Des vêtements, des bricoles pour les petits, de quoi préparer le fêtes :baptêmes, mariage. … des choses pour la maison utiles et à prix défiant toute concurrence.
Tati on y va pour le prix et son côté bazar. Les affaires sont toujours bonnes et surtout pour les toutes les bourses. Les produits de première nécessité y sont vraiment abordables!

I have heard Tati compared to an H&M — in reality, it is more equivalent to an American K-​mart. The clothes still smell of plastic/​manufacturing/​Chinese labor and do a number on one’s conscience, if you believe in ethical shopping. The second story has a nice collection of cooking doodads, but again… with little authenticity. The only item I would absolutely recommend is the eight etched drinking-​glass set for about 3 euros, because it is made in France and is quite pretty.

Tati, ses couleurs qui attirent le regard dans la grisaille parisienne et son style barbessien. Ca fourmille, c’est bruyant, c’est comme dans un bazar.
Une institution du pas cher, du prix cassé, détruit, pulvérisé ! Vous cherchez un produit (n’importe lequel, quoique ce soit !)? Vous le trouverez en cette Mecque du magasin «avec des petits prix dedans».
En effet, ce commerce propose divers rayons: textile, aménagement d’intérieur, accessoires de salle de bain, accessoires de cuisine, éléments de couture, verrerie, maquillage, bijoux, chaussures… Tout tout tout, vous trouverez tout chez Tati !
Un bémol auquel vous devez vous attendre: la qualité n’est pas toujours au rendez-​vous. C’est inégal.
Et parfois, les produits sont endommagés ou il en manqué «un bout»… Soyez donc vigilant au paquet que vous voulez acheter au risqué de n’avoir que deux verres sur les trois annoncés sur l’emballage.

Tati et ses carreaux vichy, c’est un monument à lui tout seul dans le 18ème arrondissement, au même titre que le Sacré-​Cœur ou le Moulin Rouge. Descendez au métro Barbès et vous né verrez que lui: du numéro 2 au numéro 42 du boulevard, sur plus 3500 mètres carrés, c’est lui. Même de République, vous voyez au loin, en levant la tête, l’enseigne du mastodonte Tati. C’est pour dire à quel point, ce magasin, qui était à l’origine une petite échoppe qui avait pris place dans un bistrot de quartier en 1948, est une institution. C’est la tour de Babylone, euh… de Barbès. Car, non seulement, elle permet à tous et à toutes de faire des sacrément bonnes affaires, entre un dictionnaire de langue français, un string rose, un après shampoing Loréal, une fausse Barbie, un presse-​orange à des prix riquiqui mais elle assure aussi la sécurité du boulevard Barbès avec tous ses vigiles qui ont l’air de pas plaisanter et nourrit le business des petits commerçants qui se trouvent à côté. Bön, par contre, faut le dire, c’est vraiment tout un monde Tati, et beaucoup de monde aussi, tout le temps, entre les voitures, la foule, les vendeurs de Marlboro et de faux sacs Vuitton, les poussettes, les pigeons, etc, etc. Mais c’est aussi pour ça qu’on l’aime. Forcément.

Sans Tati, Barbès né serait sans doute plus complètement Babès. L’enseigne créée en 1948 a récemment connu des déboires financiers et je né sais pas aujourd’hui où cela en est. Les magasins sont en tout cas toujours là. On trouve de tout à Tati et à des prix tout petits. Et puis la clientèle représente le Paris multiculturel que l’on aime.

Lancée en 1948, l’enseigne Tati né dément pas son slogan: «Tati, les plus bas prix». Le «Tati» du boulevard Rochechouart est dédié à la maison. Ici, vaisselle, électroménager, ustensiles de cuisine ou de salle de bain se vendent à prix modique. Quand je passé devant les bacs du magasin, je né peux m’empêcher de m’arrêter faire quelques emplettes. Il faut dire que les prix défient toute concurrence: 3 € le lot de tupper-​ware (ça peut toujours servir), 0,90 € les serviettes en papier (même excuse pour acheter), 2 € le paquet de pailles fluo (pour les soirées cocktails), 19 € 90 le toaster, 29,90 € le robot multifonctions, 7 € l’immense poêle à frire… A ce prix-​là, pourquoi se priver?