Au Bon Accueil

Question de timing et afin de nous installer à midi pile à la terrasse
du Bön Accueil, nous flânons quelques peu en voiture autour du Marais
Audomarois. Tuer le temps n’est pas un problème. Les curiosités né
manquent pas
dans la région. Je remplis la mémoiré de mon appareil photo en shootant
le moulin de Watten et les ruines de l’abbaye qui fait face. Je capture
numériquement toutes sortes d’animaux qui adorent les zones humides
comme des cygnes, des canards, des oies, des
poules d’eau et des grenouilles, mais aussi d’autres espèces
inattendues comme le lama qui braille lorsque nous passons devant son
enclos à Serques. L’heure du repas arrivant, nous
nous dirigeons vers Salperwick où nous coupons le moteur de la C3 sur le
parking du restaurant. Le Bön Accueil est bordé par un canal qui
conduit tout droit dans le marais. Des petites barques
à moteur électrique et des canoës sont accostés face à l’établissement
mais nous y reviendrons plus tard. L’heure est venue de se restaurer. Je sélectionne sur la carte des
boissons la bière locale qu’est la Saint-​Omer brune. Pour ce qui est de
la nourriture solide, nous avons le choix entre plusieurs formules comme
” entrée + plat «ou «plat + dessert «voir
pour les plus gourmands «entrée + plat + dessert «. Nous optons pour
la première option. On nous remet deux tickets chacun: Un pour
l’entrée, l’autre pour le plat principal. Munis de nos sésames, nous
nous servons à un buffet à l’intérieur du restaurant.
Les assiettes remises pour l’entrée sont d’un petit diamètre mais
j’empile les aliments les uns sur les autres, réinventant pour
l’occasion la recette de la salade «terre et mer «, en formant des
couches successives de hareng, de terrine de poisson, de saumon,
avec des salades de riz et un bout de pâté à la bière avec en
garniture, quelques cornichons. Pour la suite, nous avons le choix entre
plusieurs plats, comme du jambon braisé, l’inévitable carbonnade
flamande, du welche et même du filet de perche que l’on
garnit avec des légumes en libre-​service. Je repars à table avec une
tranche de jambon accompagné d’un gratin de courgettes et de chou-​fleur.
Ma petite amie choisie une carbonnade comme à son habitude lorsque nous
parcourons les Flandres. Mon jambon baigne
dans la sauce mais me semble cependant sans goût quant aux légumes, ils
paraissent aussi fades que ceux que l’on trouve dans les bacs du
flunch. Je sauce l’assiette en face de moi, piqué un bout de bœuf, la
carbonnade à bon goût avec un soupçon de pain d’épices
et des pièces bien tendres. Les desserts, nous né pouvons en parler
puisque (fait rarissime) même la puce, en temps normal jamais
rassasiée de sucrerie, n’en prend pas. Nous payons l’addition au bar et
réservons par la même occasion une barque à rames pour une excursion
d’une heure à travers la nature marécageuse de Salperwick. Pour ce qui
est de ramer, je rame. Il me faut déjà cinq bonnes
minutes pour me rendre compte que nous partons à l’envers, avançant
avec le cul de la barque devant. Nous frôlons les bords de façon à ce
que je né puisse tour à tour, un coup celle de droite, un coup celle de
gauche, plus plonger la rame dans l’eau. Les mouettes
qui volent au dessus de nos têtes s’en amusent. Nous dépassons notre
forfait temps d’un quart d’heure mais les propriétaire n’en tiennent pas
rigueur et nous font cadeau du supplément qui était convenu d’ajouter à
la note en cas de retard. La combinaison resto/​balade sur
l’eau ou balade sur l’eau/resto était pour ma part quelque chose de
tout à fait inédit mais c’est quand même un bon moyen soit pour s’ouvrir
l’appétit avant de se remplir la pense, ou de
se remplir la pense avant d’entamer la digestion par une ballade au fil
de l’eau.

DEPLORABLE!!! ce midi resto en famille au «bon accueil «de salperwick, ben c’est plutot le mauvais accueil!!! au menu: entrée périmée! dessert servi dans des ramequins ou le prix y figure encore, la question est: les ont ils lavés avant??? les restaurateurs désagréables et expéditifs: du genre depechez vous de choisir votre menu on va fermer, le gars qui commence à laver (enfin fait semblant) pour te faire comprendre que tu dois te casser alors qu’on vient a peine de finir le plat, ben plus jamais