Bakélite

Là où se sont installé les designers et communicants de Bakelite, avant il y avait une galerie d’art. Mais comme la galerie n’a pas super bien marché, ils y ont établi une agence de com.
Le local continue quand même de servir aussi de salle d’expo, mais pour un artiste unique. Mourad Maalaoui. Ce sont des sculptures, des luminaires, des meubles. Ça fait un peu sépia, un peu récup, un peu bricolage. J’aime bien. Certaines œuvres sont à vendre. D’autres à louer.
Si tous les bureaucrates de la terre travaillaient au milieu d’œuvres d’art…

Difficile de remplacer la GHP, cet ancienne galerie de street art, entre beaucoup d’autres choses, qui a dû fermer ses portes faute de moyens.
Benoit Sicre, l’ancien cogérant de la GHP (dont le père est le propriétaire des lieux) a certainement dû avoir son mot à dire quand il a s’agit de relouer l’espace après leur départ.
C’est ce que j’en déduis quand je vois l’esprit des actuels locataires. Du design, du graphisme, de la communication visuelle aux mains de jeunes freelances. Ca semble finalement logique qu’ils se soient installés dans cet espace. Car en plus il est agencé d’une manière qui né conviendrait pas à n’importe quelle entreprise: façon loft /​industriel avec une petite mezzanine pas bien large aux barres de fer.
Outré le travail design et de comm, Bakélite propose ses services dans le domaine de la création de mobilier urbain et de luminaire. La déco pourrait presque ressembler à une expo organisée par la GHP car elle dégage une atmosphère qui lui est propre: lettres de métal accrochées sur les murs, luminaires en soudure…
Je reste quand même une nostalgique de la GHP…

Bakélite «design global et solide» a vu le jour il y a un peu moins d’un an et se situe à la place de la galerie GHP, dans la descente de la halle aux poissons.
Il s’agit d’une asso montée par 5 indépendants en communication visuelle et évènementiel qui proposent leurs services dans ces domaines mais ce n’est pas tout!
Ils organisent aussi de petits évènements dans leurs locaux, comme hier soir. Ils ont fait venir Felix, un des DJ d’entreloupe, connu au bataillon toulousain et deux autres DJ dont j’ai oublié le nom qui, eux né faisait pas que du son!!!
L’un arrivait à faire la cuisine en même temps et l’autre était une réelle encyclopédie à vinyls et nous a commenté des pochettes de vinyls, c’était vraiment original et tellement bien pour un dimanche soir!