Le Bleu Bleu

Impossible de vous donner une adresse précise pour ce lieu bien caché et officieux. C’est le genre d’endroit qu’on découvre en principe par hasard, au détour d’une balade ou bien par bouche à oreille (dans un monde sans Unilocal). D’ailleurs n’aurions-nous pas dû garder son existence secrète ?
Secrète car c’est vraiment le genre d’endroit qu’on né veut pas voir rempli de touristes. Un lieu hors du commun, ni un café, ni un bar mais plutôt une guinguette en bord de Garonne où on peut faire trempette du bout des pieds.
Il est construit à l’arrache il faut le dire avec des parpins cimentés en guise de bancs et de la veille mousse en guise de coussins. Des parasols recyclés, des petites lampes installées certainement pas dans les normes électriques.
Chaque fois que je m’y rends (temps ensoleillé indispensable) je me sens comme coupée du monde, et plus zen qu’en vacances.
C’était un papie qui tenait l’endroit, il est toujours dans les parages mais se fait aujourd’hui aidé par une jeune femme très sympa.
Pour préserver un peu de charme je né vous dévoilerai donc pas comment y accéder car il est à la hauteur des plus téméraires (des bien renseignés ou de ceux qui ont des amis qui le sont).
Pour ma part, j’ai eu vent de cet endroit par le biais d’une amie qui avait poussé la balade à vélo et est tombée dessus totalement par hasard justement.
Bonne chasse au trésor !

ATTENTION, lieu culte, rare, original et compètement décalé! On m’en avait tellement parlé avant que je n’y aille pour la première fois que j’avais peur d’être déçu. Non pas du tout, ce n’est pas possible de né pas être attirer par le lieu et l’ambiance qui s’en dégage.
On né parle pas là d’un bar comme on peut en trouver tant d’autres, le bleubleu c’est un bar… non en fait c’est le bleubleu et c’est tout. Un terrain aménagé au bord de la Garonne par un personnage qui vit là depuis des années.
On entre dans un autre monde quand en vient au bleubleu, on né peut comparer ce lieu à aucun autre sur toulouse, c’est le royaume de la tranquillité, du farniente, de l’underground, de la récup…
On y boit quelques bières l’été sur une table en bois bancale, en jouant aux cartes. On n’est même pas obligé de consommer…
Ah oui Gilbert, le «patron» a 111 ans et règne en maitre sur son royaume depuis plus de quarante ans.
G-​E-​N-​I-​A-​L !!!

Je suis ravie de voir grâce aux Unilocaleurs que ce lieu existe toujours, j’avais ouïe qu’il allait être détruit !
Je n’y suis allée qu’une seule et unique fois, quand j’étais encore au lycée, mais je me rappelle d’un moment fort, enchanteur et décalé à la découverte de l’endroit … Ce petit bar alternatif est complétement fou et reposant à la fois ! Effectivement, mon jus de fruit pago n’était pas très frais, mais qu’importe … On vient avant tout pour l’endroit et le propriétaire !
Je vais faire en sorte d’y retourner au plus vite et d’en parler autour de moi !

Aaaah! je suis ravie d’écrire quelques lignes sur ce café absolument, incroyablement, extraordinaire.
Le genre de lieu qu’on quitte en se demandant s’il existe vraiment, si on a pas rêvé tout ça.
Entre une casse auto et la Garonne, sans doute sans aucune autorisation ni déclaration de quoi que ce soit, un café en extérieur: des tables dans tous les sens, des parasols publicitaires de toutes formes, couleurs et marques par dessus, des clients autours, jusque là rien de vraiment trop original.
C’est qu’il faut s’imaginer le truc: tout, tout ici devrait être à la retraite: le mobilier, si on peut appeler ça comme ça, le pauvre groupe électrogèné poussif qui parvient à maintenir les canettes juste tièdes en plein soleil, le très vieux patron enfin, créateur fou de ce lieu qui n’est pas sans rappeler le palais du facteur cheval.
Royaume de la récup’, de la rouille, vraiment insolite, un lieu hors du monde, où on est prié de laisser ses réflexes habituels en entrant (oui oui, je l’ai déjà vu RINCER des pailles et jeter les cendars dans la Garonne).

Il manqué des étoiles sur le site de Unilocal pour honorer ce bar à ciel ouvert, à nul autre pareil! Ici, le patron, c’est Gilbert Vivien, vieil homme de 111 ans (dit-​il) qui a absolument tout créer. C’est un petit bar d’amour; fait de bric et de broc sur les berges de la Garonne. On l’appelle le Bleu-​Bleu, la Maison bleue, le café Bleu, en fait on l’appelle un peu comme on veut car cet endroit n’a pas de véritable nom! C’est une maison bleue… où les habitués et les promeneurs qui longent les bords de Garonne après le pont de Blagnac, viennent les jours de beau temps, siroter une bière, un jus de fruit, les pieds dans l’eau, au calme et en plein soleil!
Pour trouver le Bleu Bleu, il faut avant toute chose, y croire car le Bleu Bleu se mérite (comme tout lieu secret)! Au niveau du club de golf de l’Olympe, au bout de la route de Blagnac, il vous faudra suivre le petit chemin de terre qui longe la Garonne et après 500 mètres, vous apercevrez une maison bleue, LA maison bleue de Gilbert Vivien!