Le Parc de la Reynerie

Très jolis arbres et bâtiments anciens fraîchement restaurés, malheureusement le parc est très éloigné du centre, et entouré de grosses barres d’HLM, ça gâche un peu la vue, Nous n’avons croisé aucune famille qui se baladait, ni même qui sortait son chien, aucune personne profitant de ce beau parc… que des gens louches qui faisaient du deal discrètement derrière les haies. Dommage ça n’a pas donné envie de s’y délasser ni de s’y détendre. Grosse déception!

J’adore cet endroit, ce petit coin de rêveries au milieu des tours du quartier de la Reynerie. On se sent dans un «ailleurs», un lac, un parc qui pourraient se trouver un peu partout, mais justement, le fait qu’ils soient dans le quartier essentiellement constitué de béton de la Reynerie, nous mèné en deux secondes à respirer à plein poumons et à penser à ce que ce coin des environs de Toulouse a pu être avant l’arrivée des pelleteuses, des grues et des tractopelles!
J’adore le petit pigeonnier situé sur la petite île du lac, une nouvelle invitation à glisser entre les pattes imaginaires d’un pigeon, un mot tendre! Une rêverie possible entre les tours!

Improbable ! Caché au milieu des tours du quartier de la Reynerie, ce parc est une source de détente juste à la sortie du Métro. J’ai mis du temps à le trouver, aucun panneau (à ma connaissance) né l’indique au niveau de la route.
Peut-​être est-​il réservé aux personnes du quartier, en tout cas j’en profite pour faire une marche et être de plus en plus séduite au fur et à mesure que j’avance.
Un lac proche du métro, c’est quand même assez rare, avouons –le ! Apparemment cet endroit est apprécié des mouettes et pigeons qui squattent l’espace sans trop faire de bruits. Bön si vous vous approchez de plus près vers l’eau c’est tout de suite moins féérique, l’eau du lac est épaisse et bien polluée mais bon qui a dit que je devais faire la traversée du lac de la Reynerie !
Des petits bancs de ci, de là, un bel espace de verdure qui vient adoucir les blocos alentours et je l’espère une bouffée d’air pour les habitants du coin.
Un petit café culturel vient d’ouvrir ses portes à l’entrée du parc, je vous parlerais plus loin.

Vous sortez du métro à la station Reynerie et devant vous vous avez le lac.
C’est vrai que, de ce côté, la rive bétonnée a des allures de docks. Le vent a éparpillé les sacs en plastique et les cartons du marché du matin, mais, sur la petite île de ce lac artificiel, il y a un vieux pigeonnier qui fait la pige aux tours de la cité.
Une colline dévale en terrasses verdoyantes vers l’étendue d’eau peuplée de canards. C’est là qu’a une autre époque avait lieu «Racine», ce festival original initié par Zebda.
Tout au bout, vous avez l’entrée du parc avec ses arbres plus que centenaires. Cèdres, pins, tilleuls, hêtres, chênes, érables, saules-​pleureurs ombragent les pelouses, les allées et les petits chemins tortueux où les enfants gambadent en toute insouciance. Tout à coup, au détour d’un sentier, un bassin bordé de fleurs éclatantes.
Éclaboussé d’ un jet d’eau et surplombé à une cinquantaine de mètres, par le château de monsieur du Barry, il vous transporte dans les fêtes galantes d’un petit Versailles de province.