Le tdb, abbréviation de trou de balle, tire son nom d’une maison squattée ou le propriétaire s’est suicidé à la carabine après avoir tué sa femme et ses enfants. Du coup on trouve des trous de balles dans les mur. D’ou le jeu de mot Ce squat transpédégouine féministe organise régulièrement des concerts et des projections. L’ambiance est punk à chien, les concerts se déroulent dans une annexe de la maison et quelques fois dans la piscine qui est vide. Pour les concerts en intérieur, la salle est assez petite, ce qui est un peu étouffant.
Julia S.
Rating des Ortes: 3 Toulouse
Le trou de balles, un squat tenu par une copine de promo, Clem, depuis maintenant trois bonnes années. A l’origine du nom, une histoire digne d’un fait divers: un mari qui assassine sa femme par jalousie — des lettres ont été retrouvées — dans la chambre à coucher(il reste en effet des impacts de balles dans le parquet et sur le mur de la chambre) pour ensuite se suicider dans sa voiture. La voiture blanche est d’ailleurs toujours garée devant le garage avec un drap pour couvrir la protubérance due au passage de la balle dans le plafond, on en déduit qu’il a donc probablement positionné son arme sous son menton. Ok, j’arrête avec les détails glauques. Petit rectificatif, le mari n’a jamais tué «ses enfants» puisque le couple n’en a jamais eu ! Comme la maison était criblée de dettes(vous apprécierez le mot, ou pas) et que le couple n’avait pas d’héritier direct, personne n’a jamais voulu la récupérer, laissant les lieux disponibles pour y établir un squat. Le lieu est très militant(queer/transpédégouine) et n’accepte pas d’ailleurs les hétérosexuel-le-s qui voudraient habiter le squat même pour quelques temps. Mais il a donc aussi l’avantage d’être très proactif en organisant de nombreux événements engagés: débats, ateliers tatouages maison, concerts punk et rock alternatif. Si vous avez le moindre préjugé, passez votre chemin.