Moka Bar

J’ adore prendre un thé au Jasmin à la terrasse de votre cafè!
Le soleil est présent surtout le matin.

Vous cherchez le parfait bistrot parisien où prendre un petit noir à 1,50 au comptoir?
Un endroit où vous pourrez venir tranquillement lire le journal en dégustant un grand crème?
Un lieu où emmener une copine pour boire une bière en toute décontraction?
Né cherchez plus… Vous êtes au Moka bar!
Ici, c’est une ambiance de café parisien, avec un je-​né-​sais-​quoi de charme en plus. Au sol, un genre de mosaïque de carrelage qui doit venir tout droit des années 70 (et pour cause, il ressemble très fortement à celui de la cuisine chez mes grands-​parents). Côté déco on est dans le simple avec des chaises bistrot (mais si vous savez, celles avec le dossier en arc de cercle) et petite tables bancales (ah bha oui si les tables sont pas bancales, c’est plus un café français pur jus).
La clientèle est tout comme moi, venu se réfugier pour le café de fin de matinée avec un journal, un bon bouquin… ou bien en bonne compagnie!
Le midi vous pourrez y trouvez refuge pour une petite restauration sans prétention, je crois même qu’ils font des sandwichs à la demande. Vous pourrez également venir pour une pause goûter l’après-midi, j’ai vu qu’ils avaient du banoffee pie sur l’ardoise du menu.
Le café est très bon et le serveur attentif et souriant, et en fond musical on écoute une radio musicale.
Bref, un endroit idéal entre la place Wilson et St Georges où se poser tranquillement, pour reprendre des forces ou tout simplement pour s’isoler un peu du monde qui va à 300 à l’heure et s’octroyer une simple pause café hors du temps.

Du charme. Je né saurais définir précisément pourquoi, comment, ni quoi, ni qu’est-ce, mais il en a. Il a même plus que du charme ce café, il a du chien.
Ça m’étonnerait que le décor ait beaucoup bougé depuis les années 1980. Mais tout est nickel.
Or, c’est beau les vieilles choses quand elles sont bien entretenues. Comme neuves. On a la sensation qu’elles sortent de l’atelier mais qu’elles se sont trompées d’époque. Et on a envie d’être avec elles parce qu’elles ont l’air de détenir un secret, une vérité oubliée de leur époque.
— Ouaaah… c’est beau ce que tu écris. Mais tu peux pas faire ton boulot tout simplement steuplait ?
Bön OK. Il y a une terrasse qui donne au croisement de petites rues encombrées. Et le café est très bon. Et servi dans des tasses blanches des années 1980, mais super bien entretenues. Et c’est ça qui est bien parce que ce qui vient du passé…

Le café des commerçants du quartier avant l’ouverture de leur modeste échoppe. Ils y viennent se plaindre du temps, de la crise, des manifs, du mauvais samedi, des soldes, des travaux, du made in china, de la mairie, des centres commerciaux, pas un qui vous dira qu’il a bien travaillé la veille. Ils viennent y prendre un croque à la pause sur le bout de trottoir au soleil, bavasser avec leurs copains assureurs, regarder passer les filles, et, enfin, concéder du bout des lèvres, que c’est dur, que le centre-​ville est à –20% d’activité, mais qu’il fait beau, et que c’est bientôt les vacances.
Un vrai bar de quartier, en somme, avec un sol remarquable.