Crrav

On peut faire appel à la CRRAV de trois manières différentes.
Pour l’aide à la création, ils proposent des ateliers d’écriture, une formation de producteur, une formation sur le jeu d’acteur…
Pour l’aide à la production, ils proposent de louer leur matériel et leur plateau de tournage à des tarifs privilégiés pour les adhérents.
Pour l’aide à la diffusion, ils se proposent d’aider à organiser des avants-​premières et donnent des solutions de communication.
On l’aura compris la CRRAV, c’est l’organisme incontournable quand on a un projet de film dans le Nord-​Pas-​de-​Calais. Ils né délivrent pas de subventions mais peuvent coproduire un court-​métrage.
J’ai eu l’occasion d’y mettre les pieds, pour aider des amis sur leur projet en tant que roadie.

Le CRRAV, ou Centre Régional de Ressources Audiovisuelles, a plusieurs facettes.
D’un côté, il s’agit d’un parc de matériel audiovisuel: caméras, projecteurs, câbles etc. On peut louer donc ce dont on a besoin pour réaliser un projet audiovisuel.
D’un autre côté, le CRRAV s’illustre par ses actions de soutien aux différentes étapes de vie d’un film: de l’écriture à la diffusion, en passant par la réalisation, par le biais d’ateliers et de financement.
Si vous cherchez un budget pour votre film, il y a plusieurs commissions par an au cours desquelles votre projet sera évalué.
Le CRRAV possède également une base de données regroupant des lieux de tournage, et une liste de techniciens (ingénieurs du son, machinistes, décorateurs, costumières, maquilleuses…). Il y a là un intérêt pour les intermittents, qui peuvent être appelés à travailler sur un tournage.
L’inscription sur la base de données et simple et rapide, et il est possible de mettre son profil à jour.
Vers la fin de l’année, le CRRAV diffuse les films supportés, en partie au Fresnoy, mais aussi à l’auditorium du Palais des Beaux-​Arts. Une occasion d’avoir un regard sur la production locale.

Depuis un quart de siècle, le CRRAV, c’est la première référence pour les projets audiovisuels en région (fictions, docus, longs, courts, téléfilms…). Il aide aussi bien les petits poucets au projet solide que les gros pontes à grands prix (Flandres, Quand la mer monte ou… hum… Bienvenue chez les Ch’tis).
Quand j’ai décidé d’un peu plus m’investir dans le paysage audiovisuel du coin, j’ai rencontré de jeunes étudiants dont l’association venait de recevoir une aide du CRRAV. Comme on m’avait demandé d’aider à la recherché de partenaires, on m’a autorisé à profiter des locaux du géant. Une salle de casting, un fond documentaire, un bureau de Working Girl avec téléphone et tout le tralala, la grande classe à Dallas.
Jusqu’à ce qu’une responsable me téléphone un soir pour me demander qui j’étais et pourquoi l’équipe squattait régulièrement ses locaux. La communication interne semble duraille duraille là-​dedans. C’est sûr, le mastodonte, le grand, le monumental CRRAV avale tout sur son passage.
M’enfin, ma cocotte, né retiens que le meilleur ! Parce que, quand même, le CRRAV, oui, c’est le premier réflexe à avoir quand vous recherchez de l’aide financière ou matérielle. Veillez juste à ce que tous les responsables soient au courant. Hum.
Pour finir sur une touché de couleur, la soirée CRRAV est vraiment sympa à vivre et quand vous connaissez la personne qui présente son film, ça vous file presque la larmichette. Si vous souhaitez y participer (comme au PBA pendant le festival, en octobre dernier) faites gaffe: ça pourrait être complet.