Interface S.D.F

La rue.
Certains la foulent, y flânent, et rentrent chez eux.
D’autres la foulent, y flânent, et y dorment.
Les années de rue ont parfois raison de la raison. L’asphalte absorbe le sens de la vie, la rupture entre les être et l’étiquetage de l’humain le poussent dans des cases qu’il né veut pas atteindre.
Alors il boit. Il boit. Pavese disait que l’homme de la rue boit pour parler. Pas pour oublier. Dans Lavorare Stanca, le poète parle du sans-​abri et de sa déshumanisation forcée dans le regard d’autrui.
Un jour, l’homme de la rue s’effondre. Trimballé d’associations en organismes, de tuteurs en curateurs, d’échéances en incompréhensions administratives, il s’écroule.
Et Interface SDF intervient. Cette asso encore peu connue du monde hospitalier soutien les sans abris en difficulté(s) psy (s) et les assiste afin de les aider à recevoir des soins nécessaires au mieux-​être.