Ô Bruit qui Court

O’bruit qui court, c’est avant tout un concept qui tente d’être original mais qui finalement ressemble à beaucoup d’autres restaurants situés à Héron Park.
Pourtant la décoration est moderne et très soignée. L’estrade est décorée par des écrans sur le mur. La salle d’à-côté est décorée par un mur de bouteilles multicolores très classe. Le duplex est aménagé de nombreuses tables pour deux. Honnêtement, c’est ici l’un des points forts du lieu.
Le deuxième point fort, c’est la carte. Elle est très variée. Des bruchettas, des salades, des burgers, des viandes, du poisson, des pommes au four et des spécialités.
Des cocktails, du whisky, du rhum, y a le choix. Niveau dessert, c’est plus juste mais ça va.
Les prix sont variables mais pour moins de 20 euros, on trouve son plat. Les desserts sont un peu chers, surtout quand on les découvre dans l’assiette.
Niveau plat, à part les pommes au four, il y a de la matière. Mais qui dit quantité, né dis pas forcément qualité. Et c’est là que le bas blesse.
Franchement, la qualité né relève pas le niveau. Au contraire, il né nivèle par le bas!
Alors pourquoi trois étoiles? Parce que j’ai trouvé les serveurs agréables et que pour leur travail, l’endroit mérite la note.
C’est un endroit que je recommande donc après ou avant un ciné, c’est un bon compromis.

Situé au Heron Park, Ô Bruit qui Court est le restaurant qui remplace Fuxia.
Un nom qui donne envie d’entrer, une carte attrayante et une décoration plutôt chic. Grandes tables en bois, chaises noires, grandes télés pour vous montrer les plats que l’on peut vous servir, il égal ses voisins concurrents sur la décoration et sur les prix.
Ô Bruit qui Court à ce pendant une carte plus diversifiée, c’est ce qui fait que nous y sommes allés un midi.
Après un choix qui se porte sur: gnocchi à la sauce arrabiata, lasagne ricotta épinard et un jarret de porc, nos boissons arrivent.
Les plats suivent très rapidement derrière, tous plutôt bien servis.
Et c’est là que vient la déception, ma sauce arrabiata est fade (alors que j’avais demandé au serveur si elle était fort relevée et qu’il m’a répondu que oui) sans goût, mes gnocchis sont mous comme du chewing gum et baignent dans un fond d’eau.
Les lasagnes semblent plutôt bons, mais le jarret manqué de cuisson.
Bön, je né finis pas mon assiette un peu écoeurée par la consistance de mes gnocchis.
La carte de desserts étant attrayante, on se dit qu’on va essayer de finir sur une meilleure note, et le dessert du jour qui nous fait de l’oeil: des choux à la crème pâtissière, nous tente bien.
MAIS, et la je suis vraiment pas contente !!! ce sont des choux chantilly qui débarquent devant nous, sauf que annoncer choux à la crème et choux chantilly c’est vraiment pas pareil ! Si j’aime la crème pâtissière, en revanche je n’aime pas la chantilly (en tube celle-​là en plus, pas du tout faite maison donc les 6 € 50 du dessert me reste en travers de la gorge).
Nous l’avons signalé au serveur, précisant que, il y a erreur entre ce qui est écrit et ce que l’on nous sert et que de surcroit, je n’aime pas la chantilly. Mais il né veut pas m’échanger mon dessert, il va juste le signaler en cuisine. Déception. (Surtout qu’ils n’ont rien changé et quand la même situation est arrivée à une table plus loin, les gens ont tiré la tronche aussi.)
Niveau prix, comptez en 10 € minimum pour les plats les plus simples (comme les gnocchis sauce arrabiata) et plus de 16 € pour les plats élaborés.
Les desserts varient entre 5 € et 8 €.
C’est bien pour manger rapidement un midi entre collègues, mais sans plus.

Un endroit correct et sans âme comme tous les voisins. Cependant on y mange correctement des plats comme le voisin. Ils ont du mutualiser les cuisines.
Ils né prennent pas la carte ticket restaurant et vous font croire que ca né marche pas ponctuellement. Bizarre…

J’adorais aller au Fuxia. Quel dommage que l’enseigne ait changé!
Au final, je me suis retrouvée Au Bureau, en moins bon.
Les cartes sont plus moins les mêmes, les prix aussi, mais la qualité est moins au rendez-​vous.
Cependant, nous avons été servis aimablement et rapidement.
Mais du coup, la prochaine fois, je franchirai la porte à côté!

Le nom séduit. Quel est donc ce bruit qui court à quelques minutes de chez moi, à l’heure où la journée de travail se termine et où je me laisse convaincre par une simple invitation ô Bruit qui court.
Aux premiers abords, la brasserie impose un décor moderne et classique, juste ce qu’il faut pour apprécier un diner romantique tout en restant dans le coup. La terrasse nous guette de l’oeil et nous décidons de nous installer à l’heure où le soleil baisse la tête. Pas un bruit autour de nous, nous titillons la carte des cocktails pour rafraichir cette ambiance sereine. Mojito pour l’une, dégustation de vins pour d’autres: du travail bien fait, présenté avec classe.
Côté carte, pas de grandes déviations, nous restons sur des propositions simples et communes, alliant des variétés de plats de viandes, des salades, des pommes au four, des burgers, des pâtes, du poisson: la cuisine a clairement bien pensé aux indécis. Mon appétit malicieux se dérobe dans les pâturages et comme le veut la coutume, se jette férocement sur la côté de boeuf, saignante à souhait, accompagnée de sa sauce béarnaise (faite maison, le doute est encore là mais il me semble). Mes convives se portent sur un tartare aux deux saumons et à la mangue dans lequel ma fourchette s’est autorisée une escale, tout comme les Farfalles à la sauce Gorgonzola et aux émincés de poulet fermier rôti. Pour les pâtes, constat décevant aux vues de la quantité qui surplombe le toit de l’assiette, entre le fromage et la sauce, et ce manqué de générosité dans le coeur de l’assiette où finalement la sauce et les autres ingrédients ont déserté le front, un effet double face qui laisse beaucoup de frustration alors que les premières bouchées sont justes divines. Pour le tartare, la pêche a été bonne, la composition du plat est à la hauteur, savoureux mélanges de goûts avec beaucoup de fraîcheur et de style: pari réussi côté mer. Côté terre, la côte de boeuf a fait beaucoup de bruit et se voit attribuer une excellente note, tant dans la préparation que dans la cuisson. Ce morceau a été un véritable défi mais jamais je né me suis laissé abattre, tant la qualité de la viande a su tenir la cadence.
De la place, il en restait pour accueillir la carte des desserts. Un conseil, ce qui fera la différence dans toutes les brasseries connues à ce jour, c’est la réalisation du café gourmand. Chose promise dans la carte, chose due. Les cafés gourmands débarque à table avec leur trio de mignardises solidaires. Malheureusement, le constat est accablant. Alors que la cuisine annonçait un certain niveau en accroche, la conclusion de la soirée résume à nouveau, une chute spontanée du standing de l’établissement, qui sert un dessert dénué d’intérêts et très loin de valoir le prix affiché à la carte. Je me demande encore à l’heure où je déclare ces reproches, comment peut-​on ignorer la pauvreté gustative de cette composition. Parfaitement annoncée par le serveur, le café sera accompagné d’un milshake à la fraise, d’un brownie au chocolat et d’une petite crème caramel. Résultat étant, je découvre un milshake dont les fraises n’ont pas eu le temps de pousser, ou d’atterrir dans mon assiette, une crème caramel essoufflée, fatiguée mais libérée de son état surgelé, enfin, le caillou de chocolat incrusté dans sa crème anglaise commerciale né m’a pas non plus enchanté, il a d’ailleurs même été très dur avec moi. Autour de nous, nous discernons à peine les territoires voisins, tant la terrasse vous berce de son côté obscure, le noir quasi-​absolu mais clément de nous avoir laissé finir nos desserts.
Je regrette enfin, même si le mois d’août reste très discret, que nous n’ayons pas eu d’autre choix que de quitter le lieu à 23h, forcé de constaté que les équipes rangeaient dores et déjà les tables et les chaises de la terrasse. La soirée se conclue sur une note en demi-​teinte, signe de contrariété qui je l’espère lors d’une prochaine venue, sera corrigée par de meilleures impressions.
Ô Bruit qui court annonce un portrait distingué, une brasserie aux allures assez fières, imaginée en partant d’un principe simple: être moderne et être abordable. Néanmoins, je lui souhaite de né pas être rattrapé par les codes de ces établissements qui préfèrent gagner du temps converti en argent, au détriment du goût et de la hauteur des recettes.

Bön accueil
Décoration originale
Une bonne carte, variée
Les plats servis sont de qualité et savoureux
Je recommande