Voilà une boutique fort sympathique proposant une vaste gamme de produits originaux recyclés et durables. L’endroit se veut être un exemple de mode de vie écologique. L’accueil a tout de ce qu’il y a de plus amical, et les discussions entretenues avec la propriétaire passionnée m’ont permis de réaliser davantage l’ampleur créative qu’il est possible de générer lorsqu’on souhaite réellement améliorer le monde dans lequel l’on vit. Plusieurs produits sont imaginatifs et brillants. Par exemple, vous pourrez ici retrouver des jupes cousues à l’aide de vieilles cravates entières. Elles sont créées par l’éco-designer Musky, et bien que je me désintéresse totalement aux jupes, laissez-moi vous dire que le concept en soi m’a particulièrement emballé. Le résultat est probant, moderne et saura conquérir les cuisses des femmes… Les matériaux textiles de fabrication sont principalement le coton, le chanvre, le lin, la laine(dont des magnifiques pantoufles de laine bouillies, un peu dispendieuses mais bon…) et, le dernier mais non le moindre, les fibres du pulpe d’eucalyptus! Je suis resté un peu bouche-bée à la vue de ces vêtements. Ils sont soyeux et construits à base de scories délaissés lors de la transformation de la plante en produits tels que nous les connaissons. J’ai bien aimé découvrir les ceintures pour la taille: droit sorties des voitures GM! Hehe… Enfin bref, c’est une flopée de produits plus intéressants les uns que les autres qui vous attend ici; bijoux fantasques faits de métaux et textiles recyclés, gourdes en aluminium(matériau pouvant être recyclé indéfiniment), tasses de café portables en céramique, équipement de yoga, lettre affective dans laquelle l’on a introduit des semences(!), destinée à la plantation(enfouissez-la dans un pot de terre, arrosez-la, et votre papier se transformera en plante!), et tout un équipement de cuisine en bambou, etc. etc. etc. J’ai cependant appris que la boutique limitait ses ventes de produits à base de bambou car ils né sont pas si écologiques qu’on né le prétend. En effet, au moment de leur fabrication, c’est une grande quantité d’eau qui est sollicité(et gaspillée) pour nettoyer le bois. Ah! C’est bien la conscience collective… Ça vaut le détour…