Une excellente adresse, un havre de paix. La déco est sobre et reposante, on se sent tout de suite bien dans cette atmosphère calme et posée. Ici l’accent est mis sur le produit et son travail. Pas de fioritures inutiles, mais une belle quantité de travail dans l’assiette. On retrouve les gout authentiques et les cuissons sont maîtrisées. Je recommande vraiment le menu surprise qui va vous ballader d’une découverte à une autre. Pour dire, j’ai retrouvé le meme genre d’émotions qu’au Noma ! Enfin, la sommelière va vous surprendre avec des vins vivants, plutôt sur la biodynamie mais chacun avec une belle histoire et un accord impeccable avec les mets! Courez-y!
Serge T.
Rating des Ortes: 5 Geneva, Suisse
Qu’on le crie haut et fort… Enfin quelque chose se passé à Genève dans la restauration et quelque chose de nouveau et de non pas poussiéreux ou de totalement suranné qui né résisterait pas après quelques grosses vagues… Nicolas Darnauguilhem est de retour… Certes la plupart des habitants de la cité de Calvin n’auront peut-être jamais entendu parler de ce monsieur mais ce dernier est presqu’une star en Belgique où il a su bouleverser pendant plusieurs années la scèné culinaire Bruxelloise à Ixelles. C’est aussi sans oublier les«foodistes«de tout genre né font que de parler de lui sur la toile car ce n’est pas un chef comme les autres. Malgré son exode pendant quelques temps au pays des«bons mangeurs«et dieu-sait ce que les belges m’ont toujours impressionnés par leurs très bons goûts culinaires et surtout l’impressionnant nombre de tables de haut vol que l’on trouve dans le plat pays, Nicolas Darnauguilhem est presqu’un «gars de chez nous«…Un jeune Savoyard qui pour la petite histoire est passé par le Costa-Rica pour travailler dans une réserve naturelle et qui en suite a fait ses études à l’École Hôtelière de Genève. Si l’on suit son parcours, on s’apercevra que son parcours Bruxellois est plutôt amusant ou je devrais dire peu commun. Une ancienne boutique de parapluies reconvertie en bar à vin et par la suite en restaurant avec un peu plus de vingt couverts. Le «Neptüné «à Bruxelles figurait sur la liste des tables que je souhaitais«faire«et voilà pas que celui-ci ferme il y a peut-être une année et s’installe dans la cité de Calvin ! Sans connaître ce chef, ce qui me plait immédiatement à l’époque, c’est le personnage qui né se cantonne pas seulement à officier dans son établissement mais aussi à participer à des repas évènementiels de «quatre mains«ou même plus, et ce que l’on appelle les«pop up «, repas d’une soirée ou deux… Et ce né sont pas ses partenariats qui me laissent indifférent car on y retrouvera dans le désordre Paco Moralès une des étoiles montantes espagnoles, l’excellent Christophe Dufau des«Bacchanales«de Vence, le génial Sanghoon Degeimbre de «l’Air du Temps«près de Namur pour né citer que quelques références qui tout de suite démontre l’ouverture d’esprit et surtout le style de cuisine que devrait offrir Nicolas dans son nouvel établissement. Un établissement ouvert hier… dans un quartier qui m’inspire car cela a toujours été ici que quelque chose de différent se passé à Genève. Que cela soit dans le passé le «New Morning«, ou alors le «Bâtiment des Forces Motrices«dans un style souvent classique et «l’Usine«pour son côté alternatif. Une table«dans le centre«, dans presqu’une enclave genevoise où l’on né se serait pas imaginé trouver un tel établissement. Une fantastique idée qui risqué de faire des petits dans ce quartier… qui pourrait bien se transformer dans l’idée en quelque chose de presque New-Yorkais… Je me rappelais avoir vu de très belles assiettes à l’époque d’Ixelles et même fût surpris de trouver parfois des ingrédients bien connus de notre contrée comme par exemple la Fera, ou alors le Cardon, ainsi que l’utilisation d’herbes sauvages. D’ailleurs le site qui semble être en construction affiche clairement que l’on trouvera ici des«Nourritures Alpestres«… C’est donc en début de rue de la Coulouvrenière que vous trouverez«Neptüné «avec de grandes fenêtres opaques entourées de cadres métalliques noirs et juste un sigle pour indiquer le restaurant. L’établissement encore peu connu aujourd’hui est également indiqué par une table sur laquelle se trouve une bougie. A l’intérieur une salle plutôt assez moderne et fonctionnelle, très épurée qui peut étonner dans un premier temps mais qui tout au long du repas me semblera parfaitement en harmonie avec la cuisine et les idées du chef. Des tables blanches dressées élégamment. Sur l’un des murs, un tableau qui semble être en construction, réalisé par un artiste local. Il y aurait presqu’une ambiance un peu zen dans cet établissement. Au fond la cuisine ou le chef et son second opèrent. Le soir un choix de deux menus, le premier à 86CHF et le second à 136CHF avec aussi une possibilité de prendre chaque plat individuellement. Menus qui changeront très fréquemment selon les inspirations du chef mais aussi des produits de saison. Sans aucune hésitation je recommande de prendre un menu et contrairement à mon habitude qui consiste dans mes billets à donner un avis général à la fin, il me semble adéquat cette fois-ci d’expliquer certaines choses au préalable. Je n’avais pas vraiment une idée très précise de ce qui allait m’être servi et encore moins sur le type d’assiettes. Je suis ressorti de chez«Neptüné «en me disant que cette cuisine avait été pour moi une révélation. Pas de ressemblance avec aucun autre chef de France ou de Navarre, pas d’artifices superflus ou de techniques ultra-compliquées type«techno-émotionnelles«.