Centre Culturel Coréen de Bruxelles

Un proverbe coréen dit «Mange ici et là mais dors chez toi». Bön sang, cela aurait pu être une devise de Unilocaleur…
La Corée est une grande nation dont la culture gagne à être connue. C’est dans ce but de promotion qu’a été établi rue de la Régence le Centre culturel coréen de Bruxelles.
Alors si vous avez vu le film «Ivre de femmes et de peinture» (prix de la mise en scèné au festival de Cannes en 2002), vous savez que la culture coréenne excelle en tout cas dans trois domaines: la peinture, la cuisine, et forcément le cinéma.
Le Centre culturel coréen porte notamment son attention sur ces trois aspects. En plus de cela, il propose aussi des cours de langue coréenne et dispose d’une bibliothèque spécialisée.
Alors, côté peinture, des oeuvres d’artistes coréens sont régulièrement exposées.
Côté cinéma, une projection d’un film coréen est organisée gratuitement chaque vendredi soir. La projection se fait en version originale avec des sous-​titres en anglais. Il y a de tout. Ca va du film loufoque, à la comédie romantique, en passant par le film gore. Et quoiqu’il arrive c’est rafraîchissant. Ici, les codes des scénarios américains ou européens n’ont pas cours. Les héros ont des réactions bizarres, les méchants ont beau être extrêmement méchants on les plaint toujours à un moment ou à un autre, et tout personnage, qu’il soit principal ou secondaire, peut se mettre subitement à crier très fort.
Mais ce qui devrait surtout intéresser les Unilocaleurs, ce sont les cours de cuisine coréenne. Deux fois par mois, le Centre culturel coréen propose un atelier cuisine avec un chef du restaurant «L’air du temps «. On y apprend une recette traditionnelle. Et le chef inclut des conseils pour remplacer les ingrédients qui sont difficilement trouvables en Belgique. Mais soyez prévenus: il faut être organisé pour avoir une chance de pouvoir s’inscrire ! Le nombre de place est limité et cela peut être très difficile de sécuriser sa place. Les ateliers se remplissent tellement vite que ça rappelle le sentiment du supporter qui essaie d’avoir des tickets pour un match des Diables rouges: même en étant connecté à la seconde de l’ouverture des inscriptions on peut très bien repartir bredouille…

Intrigué depuis plusieurs mois par ce bâtiment faisant face à The Mercedes House, passant devant quotidiennement avec le 95, j’ai enfin franchi le pas hier à l’occasion du vernissage de l’exposition Treasures of Korea from Seoul.
Le lieu est beaucoup plus grand que ce que laisse présager la devanture extérieure. Derrière les 8 grands écrans sponsorisés Samsung apparaît une salle d’exposition lumineuse ainsi qu’une scèné où se succéderont pour l’occasion plusieurs danses traditionnelles. A la droite de ce combo un centre de ressources, avec de nombreux livres et supports gravitant autour de la Corée.
La réception est parfaitement ficelée: outré les danses traditionnelles, des dignitaires ont fait le déplacement et on nous sert du vin blanc d’Alsace ou du mousseux avec de petits mets tous plus délicieux les uns que les autres (friture de crevettes, riz à la cannelle et aux pignons, makis). L’alcool de riz facilitera ici la digestion.
L’exposition est intéressante, notamment la reproduction à taille réelle d’une pièce réservée aux hommes et destinée à leurs échanges autour des problématiques politiques & culturelles et à la pratique de la calligraphie, mais également peintures, bijoux et autres objets divers.
Si vous souhaitez vous pencher un peu plus sur la culture coréenne, le Centre organise concerts, projections de films ou encore workshops & ateliers de cuisine.