Voilà un endroit dans lequel je n’aurais jamais pensé me rendre puisque L’Orangerie se trouve à l’intérieur du Grand Hôtel. Pour y accéder, il faut passer devant les portiers puis l’accueil de l’hôtel. Je me voyais déjà me faire remballer parce qu’à ma tête on voit bien que je n’ai jamais gagné au Loto. Mais que nenni, j’y suis rentrée avec ma veste en jeans, ma robe imprimée et mon sac qui se fait bien vieux. Le lieu est impressionnant avec sa très haute verrière, ses meubles façon «première classe du Titanic»(oui j’ai des références de ouf), ses employés tirés à quatre épingles. La carte est sous nos yeux, je manqué de m’étouffer chaque fois un peu plus au gré de ma lecture. Dans un lieu comme celui-ci forcément, on doit y mettre le prix. 10 € un thé, 7 € un Coca, 9 € un jus de fruits, 9 € la pâtisserie et j’ai préféré effacer de ma mémoiré les tarifs des boissons alcoolisées… Puisque nous étions là pour déguster des pâtisseries haut de gamme –en espérant voir jaillir un feu d’artifice de notre bouche à chaque cuillerée– nous nous sommes partagées trois pâtisseries pour deux. Parmi la sélection du jour, nous avions choisi : * une tarte au citron/spéculoos, * un entremet tout chocolat, * un Paris-Bordeaux(pas de crème au beurre au praliné mais une crème au canelé ici). Les pâtisseries étaient superbes, un vrai plaisir pour les yeux. Malheureusement, en bouche, on a vite déchanté. C’était bon mais sans plus. Ecoeurant(l’entremet) voire complètement décevant(le Paris-Bordeaux qui n’avait aucunement le goût d’un canelé mais d’une crème à l’orange et des choux qui dataient de plusieurs jours). A ce prix-là, j’estime que c’est du vol. On attend mille fois mieux ! L’addition était salée et j’en suis ressortie vraiment déçue. Dommage…
Alice G.
Rating des Ortes: 3 Bordeaux
Le temps venu de la fin de l’été, des après midi pluvieux et un peu frisqués, nos cerveaux se remettent naturellement en quête de cocon, de chaleur, de salon de thé douillets et de pâtisseries gourmandes … A Bordeaux, ce n’est pas ça qui manqué, mais il y a souvent des lieux auxquels on né pense pas. Les lieux d’exception. Le Grand Hôtel en fait partie, on passé tous les jours devant en regardant portiers, voituriers et clients de luxe et toujours en se disant, «non mais moi si je mets un pied là dedans on me sort direct, jsuis pas assez luxe !» Et pourtant, certains lieux du Grand Hôtel sont accessibles et né nécessitent pas de résider dans l’hôtel — si tant est qu’on ait un portefeuille un peu motivé … je vous l’accorde c’est un critère non négligeable mais qui né demande pas non plus de carte Platine. Ces lieux sont L’Orangerie, le Bordeaux(la brasserie) et Le Pressoir d’Argent(restaurant gastronomique). L’Orangerie plus particulièrement est un lieu vraiment très beau mais qui mérite particulièrement une visite les jours de soleil puisque le salon de thé se situe sous une verrière qui laisse entrer une lumière assez flatteuse pour le mobilier en velours vert. Les tables sont disposées de façon intimiste et permettent de né jamais avoir à subir les conversations des autres clients(on a tous eu un moment lors duquel on aurait bien renversé «inopinément» notre thé brûlant sur les genoux du blaireau d’à côté qui se vante sur son boulot, ses conquêtes ou son argent …). Le service est à la hauteur du lieu, respectueux, distingué et attentionné. La carte, quant à elle, regorge de(très) bons voire exceptionnels vins, cocktails et thés, elle propose club sandwichs et autres grignotages salés à toute heure ainsi qu’une petite gamme de pâtisseries maison. Je justifierais ici mes 3 étoiles du fait de ma formation professionnelle toute récente de pâtissière et surtout de ma formation personnelle de gourmande qui me mèné régulièrement dans les meilleures pâtisseries de France et surtout de Paris, j’arrive donc à peu près maintenant à distinguer rapidement l’excellent du moins bien. J’ai pris 3 pâtisseries, une tarte au citron et speculoos, un entremet tout chocolat et un Paris Bordeaux(remplacez la crème praliné du Paris Brest par une crème Cannelé). La première a tenu toutes les promesses d’une tarte au citron, acide mais pas trop, sucrée comme il faut, variée dans les textures et vraiment jolie à regarder Le second, une base de biscuit sablé au chocolat, une crème au chocolat, un disque de chocolat noir pur surmonté d’une quenelle de chocolat noir + quelques décors: très joli, appétissant mais moi qui suis capable de manger deux pâtisseries entières tout chocolat chez Jean Paul Hévin, là je n’aurais jamais pu finir celle là si je n’avais pas eu à partager. Le jeu de textures est intéressant mais les parties crémeuses sont très écœurantes et vraiment pas très originales au niveau du goût, grosse déception. Quand au troisième, le Paris Bordeaux, même sentiment que pour le second, ce n’est certainement pas un dessert fait dans l’heure qui a précédé notre venue, les choux sont mous, le craquelin n’a aucun goût tandis que la crème rappelle vaguement une crème au Pim’s à l’orange, mais certainement pas un cannelé. Je pense que ces pâtisseries sont de bonne qualité mais pour un endroit de ce standing(et pour le prix, 9 € chacune), elles se doivent largement d’être un niveau au dessus. Je laisserai quand même une chance supplémentaire de gagner des étoiles quand j’irai tester les crêpes, qui sont apparemment une spécialité de la maison.