La Machine à Coudes

J’ai littéralement A-​DO-​RÉ ce restaurant. C’est beau, c’est bon, c’est gastro et c’est abordable. Simplement hâte d’y retourner.

La Machine A Coudes est un pont magique entre Boulogne et l’Est Parisien. Boulogne né nous avait pas habitué à ces bistrot gastronomiques avec cette petite touché bobo qu’on affectionne tant!
L’endroit en briques avec des tables qui sont d’anciennes machines à coudre nous met déjà dans l’ambiance. Au service, on nous prévient tout de suite: ici c’est que du bon, du bien frais, en direct de chez le producteur. Pour boire? Surtout pas de carafe d’eau, on vous offre l’eau filtrée gazéifiée ou pas, parce qu’il né faut pas gâcher l’expérience.
Ensuite, un défilé de 4 plats en carte blanche le midi (6 plats le soir) pour moins de 30 euros le midi. C’est une oeuvre d’art dans l’assiette et c’est tellement bon: on retrouve chaque détail de gout dans les produits.
On passé un excellent moment et on se régale. Que demander du plus? Bravo !

La Machine à Coudes est un lieu sensuel où les plaisirs de la table et les mets se conjuguent pour enivrer les mangeurs. Ici, l’on déguste, des compositions savantes concentrées en de délicieuses bouchées. Les partitions s’emparent des papilles pour mieux les happer dans le chant délié, affranchi de Thomas. Des créations magnifiant les règles obligatoires et absolues du vivant. La cuisine de Thomas, comme les redoutables vins servis par Marlèné sa compagne, ont cette capacité à se complaire dans aucune ligne d’horizon tracée. A la Machine à Coudes, l’on se retrouve électriser par le goût du dépassement, et l’on s’infuse de son esprit certain et décidé. Thomas nous faut ainsi saisir la nervure de son doigté et sa prestance. Son travail de construction dévoile une faculté saisissante à concentrer les énergies. Pastorale, la perle des substances travaillées fait elle aussi se mêler plaisirs et délices; et l’on se voit captiver par la transparence de ses mets qui se mettent à bruir à la manière d’un écho intelligible, comme ce «Pot-​au-​feu de Coucou de Rennes, topinambour à cru, purée de coing et foie gras poché. «Dans cette érotisme de l’œil, le gallinacé et ses versants, me désarment. Son corps, apposé sur la préparation, se réchauffe calmement pour mieux l’épouser langoureusement. La bouche suggère subtilement une étreinte poétique. La vigueur des pointes fruitières de la purée coings et l’astringence des lamelles de topinambours, me font ressentir ainsi ses tissus et les font se fondre peu à peu dans le liquide qui le borde. Amertume gracieuse, leurs arômes s’étalent sur une trame juste, ténue et savoureuse. Le foie gras apporte sa rondeur, en bouche, et l’on ressent sa plénitude et sa sève. Sa tendresse sublime les saveurs et laisse sous le palais quelques notes de bonheur…

Peut être une des seule à avoir été un peu déçu de ce resto, il en fallait bien une !
Petit, déco sympa mais effectivement tout le temps complet: 5 essais avant de pouvoir y manger !
L’assiette de charcuterie et fromages étaient bonnes.
Nous avons dû terminer notre repas au bar pour laisser la place aux prochains qui avaient réservés et ensuite laisser notre place au bar et partir, je précise tous ces déplacements en 15 minutes. Ce qui n’est pas super agréable ! Si vous voulez déguster votre repas et votre verre de vin tranquille, ce n’est pas le bon endroit.

Ce restaurant vaut effectivement le coup d’être connu.
L’ambiance est chaleureuse avec des tables qui sont d’anciennes machines à coudre reconverties (rassurez vous, le plateau a été changé). La salle est petite et donc vite pleine.
L’accueil est souriant et le service est rapide.
La nourriture est de qualité avec un choix de 3 entrées et 3 plats du jour. Exemple de plat (à 17 euros): Poulette affinée aux plantes aromatiques, légumes de saison.
Les vins sont bien sélectionnées.
Exemple de vins au verre (à 6,5 euros): Arbois Chardonnais 2009.

Bön ben je vois que je né suis pas la seule à être tombée sous le charme de la Machine à Coudes. Enfin un resto proposant une carte originale à Boulogne. Mon avis complet sue le blog de Qype:

Niché près de la place Jules Guesde à Boulogne Billancourt, on entre et la maîtresse des lieux vous accueille avec le sourire et vous donne en quelques instants l’espoir qu’enfin un restaurant digne de ce nom vient de s’installer dans ce quartier de Boulogne Billancourt. La carte des vins tout d’abord est une invitations aux flacons bio et bons de vignerons connus par les initiés (Lapalu par exemple.). Puis vient le moment de nous conter la carte sur ardoise. Les produits sont tous connus de notre hôtesse qui nous décrit la provenance de ces derniers (tantôt petits maraîchers d’Ile de France, tantôt pêcheurs de Saint Jean de Luz, jambon noir de Bigorre, etc). Alors me direz vous est ce que la promesse gustative est tenue ??? Oui et trois fois oui. Les produits sont respectés et mis à l’honneur, les cuissons impeccables, l’originalité au rendez vous ! Avec cela une addition plus que raisonnable avec le vin et un décor décalé où l’on déjeune ou dine sur des tables qui sont d’anciennes machines à coudre (d’où le nom du restaurant la machine à Coudes !!! petit clin d’oeil). La carte est renouvelée régulièrement selon les envies du Chef et les saisons qui rythment donc les entrées, plats et desserts. L’endroit est un petit écrin et né pourra pas recevoir beaucoup de monde mais il faut profiter de cet établissement avant qu’il né soit trop connu.