Jamyang 1959

Perdu entre les innombrables kebabs aux panneaux clinquants du boulevard Trudaine, un petit restaurant tibétain se dresse bravement. Une fois la porte poussée, nous voilà dans une pièce épurée, aux couleurs du Tibet, avec une cuisine ouverte d’où s’échappent d’alléchantes effluves.
Le gérant est très gentil et accueillant, à l’écoute et n’hésite pas à vous conseiller. On sent qu’il aime ce qu’il fait et qu’il aime surtout partager sa cuisine. Ses plats sont faits maison et ça se sent une fois en bouche (les nems sont frais et croquants, rien à voir avec tout ce que j’ai pu manger jusqu’à présent).
Les momos, les «raviolis tibétains», sont ce pourquoi j’étais venue dans ce restaurant. Eh bien je n’ai pas été déçue: la pâte est goûteuse, la farce (légumes) savoureuse et les sauces qui les accompagnent (piquante et aigre-​douce) sont délicieuses.
Pour le dessert, un beignet à la banane croquant et léger a finit de me convaincre en beauté.
Outré le fait que les plats sont faits maison, les prix sont tout doux: trois menus très abordables (6,50 €, 10,50 € et 11,50 €) et les plats à la carte sont tous à moins de 10 €.
Côté boisson, le thé chaud au lait et au beurre salé est une découverte intéressante.
A l’heure où j’écris cet avis, je comptabilise quatre visites dans ce restaurant en l’espace d’un mois. Je pense que cela en dit long sur la qualité de cet établissement qui mérite de perdurer et de continuer à nous régaler.