La Pataterie

Attention aux superlatifs
Cette chaîné nationale de restaurants s’autoproclame «le restaurant de l’authentique»: Prudence ! Déjà, le décor est un amalgame de meubles, accessoires et autres objets, vieillis, roulés dans la poussière, pour donner au visiteur (benêt par définition) l’impression qu’il rentre dans une grange habitée par un couple de vieux paysans. Passée, cette situation très Disney World, nous essayons de défricher et de décrypter le menu, qui ressemble plus à un programme de village de vacances ou à une promotion de magasin de sports et loisirs, qu’à une carte de restaurants: Illustrations et photos «fouillis» qui noient le poisson dans l’eau, si bien que nous avons des difficultés à appréhender ce que nous allons manger. Passée cette seconde épreuve, digne de Fort Boyard, nous mangeons une salade de chèvre chaud et lardons, en entrée, servie dans une casserole verte originale: Bön rapport qualité prix. Les grillades, type bavette sont honnêtes et servies avec un accompagnement et une sauce. Nous avons naturellement opté pour la pomme de terre au four… puisque nous sommes à «La Pataterie». Le service est agréable et encore efficace, car il y a peu de tables occupées en cette première semaine d’ouverture. Cela reste un restaurant de chaîné, où il faut aller (de temps en temps) pour le côté pratique plus que pour le côté festif. Les enfants apprécieront les mini-​carambars et Mashmallow servis avec le café et l’addition (qui reste supportable). Musique trop forte en salle; attention à la terrasse les jours de grand vent d’ouest: ça décoiffe et ça débarrasse automatiquement les couverts !