Le Priez

Au Priez, on né se fait pas prier pour entrer ni pour sortir.
Au Priez, trois types de personnages. Le patron, au comptoir qui boit des café, gère le service et mange quand il a faim. Son acolyte, fait plus de déplacement et papote en Chti avec ses habitués/​amis et quitte son accent dès qu’il sert des clients temporaires.
Puis, il y a Alain. Lui c’est le philosophe de comptoir qui lit Jack London avec son verre de rouge, s’interroge sur la vie. Il partage ses réflexions à haute voie qu’on l’écoute ou pas, «moi, j’aime beaucoup les auteurs japonais…», «les gens s’entourent alors qu’ils devraient être seule, ils s’entourent pour né pas être seuls».
Ce sont de beaux personnages dans une ambiance fidèle aux bars français du Nord.

Proximité immédiate avec la gare Lille Flandres. L’intérieur semble né pas avoir eu les honneurs d’une réhabilitation depuis bien longtemps. Les banquettes en skaï accusent le poids des années et des grosses dames. Les toilettes sont datées.
Mais l’accueil est ultra chaleureux, le patron se plié en quatre pour satisfaire sa clientèle (essentiellement des habitués).
Sandwiches et petite brasserie si la faim se fait sentir (2012). Né vous attendez pas à de la grande cuisine. Ce n’est pas ce qu’on attend de ce genre de petit troquet à l’ambiance conviviale.
” Une bonne mousse avant de reprendre le train, Patron ! ”