En Mets Fais ce qu’il te Plaît

On a enfin testé ce restaurant. Clairement la cuisine est excellente, le chef sait allier les saveurs de façon très subtile et originale.
Mais c’est long, très long, et il faut le savoir: arrivés dès l’ouverture à 20 h pour un menu dégustation à 48 € comprenant amuse-​bouche, entrée, poisson, viande, fromage et dessert, nous sommes sortis à 23 h 30…
Il y a aussi le folklore de la pièce étrange que l’on traverse avant de s’asseoir dans la petite salle, et de la carte bizarrement présentée et un peu gribouillée, mais ça, à la limite, on s’en fout un peu, l’essentiel c’est ce qu’il y a dans l’assiette et c’est vraiment très bon :-)

L’ambiance de Katsumi, tu aimes, ou tu détestes.
Je fais parti de ceux qui aiment donc c’est 5 étoiles direct, comme je comprendrai les gens déçus de la déco improbable (on né parlera pas vraiment de déco en fait), de l’accueil, des suppléments tarifaires surprises, qu’il y ait certains plats absents de la carte certains jours, etc…
Quand tu entres dans ce lieu, tu penses arriver dans une coloc de bordéliques… J’avoue un tel resto perturbe nos habitudes de p’tits lyonnais européens coincés du cul. Et tant mieux !!!
Pis tant mieux si le plat est succulent alors que tu t’es moqué avec ta tablé de chaque élément à porté de vue. Car quand le plat arrive… Y a pas un son qui sort des bouches à part un langoureux «Mmmmmmmmmmmm…»
Les produits sont frais (évidement) mais surtout, les cuissons étaient justes. Que ce soit pour les légumes comme pour les viandes. Magnifique mélange de saveurs.
Franchement c’est la claque.
Mon amie m’avait prévenu, elle connaissait l’établissement. «C’est tenu à l’arrache, par contre dans l’assiette c’est un truc de ouf!»
En même temps, je viens pour manger/​déguster avec ma bouche. Je né suis pas là pour faire l’apologie de ma vue.
40 €/​personne pour le menu et 2 verres de vins.
En 2h30 de mémoiré… Ouais, c’est un truc de ouf là aussi j’avoue.
D’autant qu’on était les 3 seuls clients ce midi là. Il faut pouvoir se le permettre mais on né leur a mis absolument aucune pression sur le timing.
Ben c’est ça l’ambiance de Senseï Katsumi Ishia !
Le mieux est encore que tu essayes pour voir jusqu’où ton balais est peut être coincé… Afin de laisser aller les préjugés pour lâcher prise et profiter pleinement de l’assiette.

Oui, le cinq étoile est évident, il tombe sous le sens et né déroge pas à l’ensemble des avis déjà donnés, avec lesquelles je né peux qu’être d’accord dans les moindres détails et que je né répéterai pas.
J’aime tout dans ce resto, mais quand même, le prix pourrait être un peu moins élevé: 150 euros à 2 avec un seul plat chacun, une bouteille de vin et 2 cafés …

Bons plats copieux originaux, bonne cuisson, service très long et décoration très sommaire

C’est exactement le genre de resto que j’adore…
Les plats sont fins, goûteux et avec des associations très originales.
Le lieu est atypique et pas conventionnel!
Et pour finir la note n’est pas très salée par rapport à la qualité observée!
C’était à midi et cela donne vraiment envie d’y retourner le soir pour se laisser encore surprendre;)

Innommable
salle d’entrée du restaurant hyper encombrée, sale — le coin caisse surchargé de papiers et autres objets hétéroclites — accueil par une serveuse bourrue — la carte des vins (mal) écrite à la main, bourrée de ratures — des vins, au verre, servis à la température du frigo (6°), complètement cassés — service très long — si les entrées paraissaient bien présentées, les plats par contre n’ont rien d’extraordinaire, sauf pour le tendron de veau qui présentait la même résistance que celle des pneus de ma voiture… non étonnée, sur mon insistance la serveuse a repris mon assiette mais, à ma surprisse, sans me proposer autre chose… mon repas s’est arrêté là ! Même s’ils ont eu la décence de né me rien facturer, de toute façon j’aurais refusé de payer ! A 38 € le menu, le rapport qualité-​prix est loin d’être équitable. Donc, en conclusion, si «en mets, faits ce qu’il te plait «passé ton chemin en courant, il y a plein de bonnes adresse sur Lyon…

Tables en bois peintes à la main, peinture écaillée au mur, on né vient pas ici pour le décor. Accueil assez froid et expéditif, service plutôt lent, ce n’est pas non plus pour ça que l’on choisi cette adresse. La carte? Première ligne: salade de pissenlit 30 €. Aucune entrée et aucun plat au dessous de ce prix, on se dirige donc vers le menu dégustation à 48 €. Les plats s’enchaînent lentement, ils sont bon, mais pour moi, la cadre né permet pas de les apprécier à leur juste valeur. Seuls les vins sont abordables.

«En mets fais ce qu’il te plait» porte SIIIII bien son nom.
Le restaurateur fait ce qu’il lui plait.
Ce qu’il lui plait, c’est ouvrir un petit bouiboui (oui, ça fait vraiment bouiboui — surtout pour y être allée avant et après les travaux)
Quand il en a l’envie (ah non, ce n’est pas toujours ouvert)
Avec des menus en polycopiés, raturés au crayon à papier.
OK, le cadre n’est pas de l’ordre de la catastrophe, mais personnellement, j’y suis arrivée exactement par hasard. Intriguée par le nom et la devanture.
«EN mets fais ce qu’il te plait» est pour les audacieux, les téméraires, les «qui né se fient pas à une première impression» passable pour né pas dire médiocre.
A ma première expérience, la «serveuse» (heu? dame de monsieur ?) m’a semblée sortie d’un film de Hong Kong où de la cendre de cloppe tomberait dans les plats.
Installée sur une des chaises dépareillées, mon polycop en main, je né faisais pas la maligne.
Et puis l’entrée.
Un tableau.
Une beauté, une lélégance, une classe, presque pas envie de goûter. Presque, hein ! Parce qu’une fois la 1ère cuillère avalée, pas d’autres choix que de faire rouler une à une toutes ces saveurs justes exactes et sublimes.
«En mets fais ce qu’il te plait», c’est un cuisto qui fait de la magie. Une intelligence et une délicatesse de goût incroyable. Une qualité de produit à se rouler sous la table.
L’image du plat principal (une pièce de veau avec des légumes de saison) c’est de voir briller les légumes, comme s’ils avaient été épluchés, ciselés avec une précision de maniaque. Puis de sentir des goûts que je n’aurais pas imaginés.
C’est cette sensation venant tout droit du cerveau de «lâcher tout» car concentré uniquement sur ce qu’il se passé dans la bouche.
Et pour le dessert aussi, il né suffit pas de poser une quenelle de mousse au chocolat au fond d’une jolie assiette avec un peu de poudre sur le bord, non, il s’agit d’habiller (des fruits, une épice, une noisette grillée), appareiller des saveurs avec une justesse et un équilibre de maniaque.
«En mets fais ce qu’il te plait» m’a mis la plus grande claque culinaire qu’il né m’est été donné de vivre pour le moment.
Parce que je né le connaissais pas et né m’y attendais pas. J’aurais presque l’impression qu’il s’agit d’une filouterie où le restaurateur né fait rien qu’à me prendre pour une buse avec son restau quelconque pour me couper le soufflé avec sa cuisine ;)
Alors il a fallu que j’y retourne.
Pour être sûre.
Ben je suis sûre.
Et ceux qui m’ont accompagnée ces fois là aussi !
Alors sur un cadre moyen on pourrait douter du cinq étoiles mais pour moi (et ça n’engage que moi) ce n’est pas ma priorité. Ma priorité c’est le goût, la qualité et l’audace.
Et à ce titre, «en mets fais ce qu’il te plait» peut bien faire ce qu’il lui plait de moi aussi: D

Fantastic restaurant.
Dishes use fantastic ingredients, mucked with as little as possible to highlight the ingredients. The food is French, but the approach is almost more Italian in this regard.
Very simple décor.
Great, small wine list.

Il y a l’angoisse du début. On se renseigne sur l’adresse: il se murmure un accueil et un service disons… atypiques. On apprend aussi que la salle joue dans le même registre: il paraît qu’on y regarde à deux fois afin de s’assurer né pas être entré par erreur chez des inconnus.
Téméraires, on se décide, il faut qu’on sache: on réserve avec la (relative) fébrilité d’un pari risqué.
Le soir venu, avant même d’amarrer à table, tout se confirme en quelques secondes: le décor, les attentions né portent en eux aucune promesse. C’est à la fois une bonne chose (l’humilité des grands, pas de dispersion, on se concentre sur l’assiette) et un risqué (peut être que finalement, tout sera bancal, décevant).
La pression monte, c’est maintenant que ça se joue: pile ou face. Et le feu d’artifice commence.
On découvre qu’on vient en réalité d’embarquer à bord d’un ovni, piloté par un magicien fou qui distille les uns après les autres des mets étoilables. Je prends un coup de massue dès l’entrée avec un rouget divinement préparé, cotoyant un trait de jus de betterave acidulé comme il faut, secondé par une asperge lustrée avec soin et des pointes de balsamique donnant un ensemble de toute beauté. En toute sincérité, ce plat m’a scotché.
La suite joue dans la même cour (sole sur lit de celeri et sauce homardine, canard et son jus avec une endive que je crois en tempura car légèrement croustillante, gelée d’hibiscus et clémentines, sabayon aux fruits rouges, …). Au total 7 plats qui m’ont conté une histoire que je n’oublierai pas de sitôt. La carte des vins, manuscrite, est dans le même esprit.
Serais-​je particulièrement sensible aux japolyonnais qui sévissent ces temps ci? (L’Ourson qui boit, Au 14 février, en mets…) Très probablement !
5 macarons, oui monsieur, oui madame.

J’ai découvert ce midi une cuisine incroyable, alliant générosité, audace et finesse.
J’ai vraiment été bluffée dès la lecture du menu, qui donne absolument envie de TOUT goûter. Évidemment, les nombreux plats à suppléments nous forcent à passer un accord CA-​TE-​GO-​RIQUE: pas de plat à supplément ! (accord que Connie Z s’est empressée de rompre d’ailleurs :D)
Je fais donc l’impasse sur les ris de veaux, (car 10 € de plus sur un menu à 25 €… quand même), mais j’ai pu me consoler avec des rognons.
En fait, non, pas des rognons, mais plutôt un rein entier, rosé à cœur, parfaitement préparé, et juste déposé sur une sauce incroyable (légèrement sucrée) et une émulsion de foie gras. A côté, quelques petits légumes de saisons, juste croquants ayant gardé couleur et fraicheur, viennent compléter l’assiette.
C’est très rare qu’un plat me fasse plus d’effet qu’une entrée.
Cela dit, l’entrée, la salade de boudin noir au piment d’espelette était elle aussi une belle réussite et j’ai pu découvrir la véritable saveur du piment sans en avoir que l’épice.
La toute petite salle où on se retrouve collés aux tables voisines dans un brouhaha qui contraste avec le contenu (et le prix) du menu est mignonne, mais pas à conseiller pour un face à face amoureux.
Mais ce jour là, contre la grande baie vitrée, avec la neige qui tombe à gros flocon… La magie était là !

Voilà une adresse qui était depuis très longtemps sur ma liste «des restaurants à faire au moins une fois dans ma vie d’ici pas trop longtemps». Je savais que c’était une des tables préférées de Romain B, que le patron était un de ces copains, que les prix étaient ceux d’un bon resto pour Lyon, que la déco n’était soit-​disant pas très soignée, le service pas toujours très avenant, la cuisine très bonne, la façade tout juste refaite… Beaucoup d’éléments qui me faisaient pencher d’un jour sur l’autre du côté de l’envie ou de l’ennui. Puis j’en ai discuté avec Nicolas V qui m’en a dit le plus grand bien (tout en me recommandant de né pas regarder la déco) puis Connie Z, Laurent O et Milie S ont tous exprimé au même moment leur envie de tester… et banco, nous voici partis tous les 4 un vendredi midi pour un petit festin !
Le choix est vite fait le midi: entrée-​plat à 24 euros, entrée-​plat-​dessert à 25 euros. Je né retiens qu’une chose de tout ça: LE DESSERT À UN EURO ??! (Oui, je suis une victime idéale du marketing!!!) Côté carte, c’est bien simple, tout me fait envie. S’il n’y avait pas plusieurs plats avec des suppléments à 5 ou 10 euros (ça commence à faire très cher pour le midi), le choix serait vraiment difficile. Mais du coup je me raisonne. En entrée, ça sera salade tiède de magrets de canard; en plat, agneau; et en dessert, une tuerie de gâteau coulant au chocolat.
Sincèrement, j’ai été assez bluffée par la qualité de tous mes plats. On reste sur des plats classiques sur mes trois choix, mais à chaque fois j’ai trouvé un équilibre des goûts et des épices parfaits, des saveurs originales et des cuissons absolument au top. Et rhaaa ces sauces ! Je pense que sur l’échelle de tous les gâteaux au chocolat de ma vie et toutes les salades de magret de ma vie, ces deux plats seraient peut-​être bien dans mon Top 5 ! Miam, l’assaissonnement de la salade… Mioum, le chocolat ultra dense…
Bref, je n’en rajoute pas, j’ai vraiment beaucoup aimé ! Seul bémol: nous avons commandé un peu avant 13h et sommes sortis de table à 15h, ce qui est pour un déjeuner est un peu long, avec surtout plus d’une heure entre la prise de commande et l’arrivée du plat principal. Côté déco et côté service, je m’attendais tellement à ce que ça né soit pas à la hauteur qu’en fait j’ai trouvé le tout assez charmant. J’aime bien ce côté un peu de bric et de broc, et je dois dire que quand l’assiette suit, ça semble d’un coup accessoire !
NB: Dessert «à un euro», mais café à 3, ben oui, y avait forcément un os quelque part !
NB (2): Une salle unique et donc vite très bruyante, un petit bémol là aussi !

En mets, j’en parlais encore hier soir, et le test de ce jour de Camille L. et Connie Z. a fini par me convaincre qu’il fallait que je rédige cet avis si longtemps ruminé…
Je suis définitivement fan de la cuisine de Katsumi Ishida. Je l’ai testé en menu dégustation du soir il y a déjà longtemps et plus récemment (tout est relatif) en version déjeuner du midi. Dans les deux cas j’ai été séduite par ses assiettes à la présentation poétique, par la maîtrise des cuissons, par les mélanges de saveurs proposés, par la qualité des produits cuisinés.
C’est une cuisine généreuse, en termes de proportion, loin des propositions édulcorées de la cuisine moderne d’un temps. En un mot, on en ressort: rassasié.
Côté vins, le maître de maison a une vraie connaissance des vins naturels, qu’il se procure directement chez les producteurs, et là encore c’est une réussite, tout en finesse.
Bref, tout ça est bien à la hauteur du 5 étoiles Unilocalique ! Surtout si vous y allez le midi où l’EPD est à 25 euros.
Là où je suis plus réservée, c’est du côté du service, que je qualifierai de «pas mal». Parce qu’il est poli, sans être forcément enjoué, parfois même un peu lointain. Je trouve cela dommage, vu la générosité des assiettes, qu’on né sente pas le prolongement de cette expérience dans le service. Cela étant dit, ça né m’a pas non plus empêché d’y retourner !
Pour finir côté déco, on est ici dans un restaurant un peu arty, un peu décalé, un peu bazarisant, un peu bohème finalement.
Rien de conventionnel ou d’attendu, Katumi Ishida fait exactement ce qui lui plaît !

Délices dans une ambiance décalée-​surréaliste.
Ca m’a fait le même effet qu’un bon manga: j’ai rien compris et j’ai trouvé ça stratospéhrique, mais j’ai finalement été séduite.
Je me suis sentie au début comme Chihiro quand elle déambule parmi les restaurants du parc d’attraction, tant l’accueil est à la fois distant et bourru et la grande salle par laquelle on rentre hors du temps (en fait on a l’impression d’être dans leur salon, et je crois bien que c’est le cas).
Mais le menu, Seigneur…
Pas trop alambiqué mais juste des saveurs d’une finesse incroyable et des produits à se taper le postérieur par terre.
Terrine de sanglier au foie gras, escalope black angus sauce au vin et salade de fruits.
Dis comme ça c’est pas ultra novateur mais dans l’assiette, mazette…
Spéciale cacedédi à Fabrice, généreux mécèné de cette belle soirée, car faut reconnaître que ce n’est quand même vraiment pas donné, surtout avec tous ces suppléments de 10 à 20 euros qui se baladent sur la moitié des plats du menu…

Une adresse encore confidentielle, un environnement surprenant où se cotoient table basiques et chaises profilées transparentes, et enfin, surtout, principalement: une cuisine divine.
On se fiche un peu du décor atypique (notamment la première salle hallucinante par laquelle on transite avant d’arriver à nos places) et de la distance du service (je préfère ça à une fausse cordialité) quand tant de soin est apporté au contenu de nos assiettes.
J’aime ce décalage, j’adore cette explosion de saveurs et je vénère la cuisine de Katsumi Ishida.
Inutile d’essayer de définir ces plats: c’est un pur bonheur et c’est bien suffisant.

Un des endroits les plus baroques de Lyon dans le sens contemporain du terme.
Une première pièce un peu foutraque, une ambiance faussement dissipée. En met fais ce qu’il te plait est un lieu qui né se laisse pas apprivoiser facilement, il faut un peu s’être initiée avant.
Le chef, Katsumi Ishida, est un puriste absolu, un perfectionniste rigoureux, un moine-​soldat du bien manger.
Véritable star du monde de la cuisine alternative et des vins naturels, plusieurs fois encensé dans la presse nationale, tant culinaire qu’artistique ou généraliste, Katsumi trouverait place chez n’importe quelle grande enseigne française mais il a décidé d’être libre.
La chose donne une cuisine originale, avec des produits de premiers choix, tournées vers les volailles, les poissons et la côte de porc. On mange ici dans un univers spécial, un bon bout de Lyon, un gros bout du grand sud de la France, une petite touché de japon. On est ici dans l’unique, qui impressionnera le connaisseur, celui qui est dans le goût, les amis, les belles choses, les bons mets. On y écartera l’ami des esbrouffes, du toc. Et on y sera bien.
Sans doute la plus belle et orignale adresse pour les vrais gastronomes lyonnais.

Pour un déj de travail, j’ai été invitée à «En mets fais ce qu’il te plaît». J’ai dû passer un bon millier de fois devant le restau sans jamais m’y arrêter… et je compte bien rattraper toutes ces occasions manquées !
Un chef japonais, une petite cuisine sur la droite, une salle un peu sombre avec laquelle contraste la partie «verrière», lumineuse, avec ses jolies tables bleu ciel & aux motifs dorés au centre. C’était agréable au point d’en oublier les échafaudages à l’extérieur !
Des plats originaux, fins, aussi beaux à regarder que bons à déguster: le repas aura été un ravissement du début jusqu’à la fin. Des asperges fermes et fondantes servies avec une émulsion de lait de chèvre et de l’orange sanguine pour commencer. Du lieu avec des légumes croquants et originaux: jeune carotte, radis rose, radis mauve, radis blanc… avec une sauce… dont je n’ai pas laissé une goutte. Et pour finir, un sorbet à la banane onctueux à souhait, servi sur du chocolat fondu aux éclats de fève de cacao, de la banane caramélisée encore chaude, et un amour en cage. Ce que c’était bon ! Mon voisin a pris deux belles tranches de saumon fumé maison (avec sésame et pavot), du magret qui semblait parfait, et une mousse au chocolat (accompagnée de fraises ce jour-​là), qui est manifestement l’une des spécialités de la maison.
Le café est accompagné d’une assiette de petites sucreries & chocolateries pour l’agrémenter… C’était vraiment parfait.
Je dois préciser que je n’ai aucune idée du prix, et que ce jour-​là, je n’avais pas de contrainte horaire version pause déj minutée. Ce né sont donc que mes papilles qui parlent !

Toute la technicité de la cuisine japonaise mais des produits bien de chez nous et des vins nature.
On aime ou pas, mais la cuisine de Katsumi Ichida né peut pas laisser indifférent c’est sur.
C’est cher, mais rien à voir avec les tarifs parisiens.

Katsumi, un chef qui m’a fait redécouvrir et découvrir des saveurs improbables. Un génie de la cuisine !!
Je recommande sans hésitation, bonne dégustation !

Voilà un restaurant qui ma déçue, déçue, déçue…
Tout m’inspirais: le nom, la réputation du chef, le style de nourriture, la déco, la proximité avec mon appart… bon, le prix moins, je savais que ça né deviendrai pas une cantine quoi !
Du coup, un jour j’y traîné ma mère pour tenter de me faire inviter ;)
Non seulement, l’accueil est moyen, mais le service… aussi,
et les plats, …loin, mais alors, loin d’être inoubliables !
Tout cela né me dérangerait pas outré mesure, si ce restaurant né se la jouait pas «l’adresse du siècle» depuis son ouverture !
Cette adresse n’a rien d’une grande. Désolée. Faudrait revoir les prix à la baisse, et l’humilité à la hausse pour que j’apprécie leur cuisine.

Je n’en avais tellement entendu parlé qu’il fallait que je me fasse mon idée.
Au début, j’ai été très surprise par la façade sombre et triste.
Mais à l’intérieur, les murs jaunes foudroyants et les simples tables bleu clair ont crées un décor pittoresque et charmant.
Sur le mur, le nom du chef japonais Katsumi Ishida est écrit avec l’ombré d’un fil de fer entortillé.
On m’avait prévenu que le serveur était bougon et nature mais ça né m’a pas empêché de passer un agréable moment.
C’était tellement atypique de manger des mets qui frisent la grande gastronomie dans une ambiance pareille.