Un après midi pluvieux, se baladant avec Jules à Saint Just pour une histoire de pièces de motos, nous nous enfilons dans ce petit troquet. (vous connaissez désormais mon amour inconditionnel des troquets) La pièce autour du bar est minuscule, on se faufile dans un coin entre vinyles et revues sur les grands du Rock pour commander un chocolat chaud et un café. Rien d’exceptionnel dans les boissons, c’est bon et simple. Ce qui fait le plus de ce lieu c’est le gérant et ses habitués. Passionnés de Rock et de Jazz. Le fond sonore oscille entre Doors, Led Zep, Rolling Stones. Et j’adore ça ! Les papis au comptoir discutent de leurs jeunesses entre rêves inavoués d’être une Rock star et regrets massifs de n’avoir pu aller à Woodstock. Avec Jules, on tend l’oreille et on trouve ça touchant ! Ici il n’est pas question de JH ! Ouf ! De plus, la fois suivante nous sommes revenus avec Jules y manger un plat du jour, rien de bien folichon, c’est simple et bon(à 8euros50 le plat) Si je n’habitais pas si loin(oui oui oui Perrache — Saint just à pied c’est pas la porte à côté) j’en aurais fait mon QG. Pour conclure, comme vous l’aurez compris, ce n’est pas la prestation en soi qui me laisse un souvenir impérissable, mais le charme, l’ambiance et l’âme de ce petit troquet aux prix tout doux :)
Milie S.
Rating des Ortes: 4 Lyon
Le temps de ma pause café, je le prends ici. Ce minuscule bistrot doit certainement être l’un des plus petit de Lyon. Et c’est peut être aussi pour ça que je m’y sens bien. Je plante le décor: un espace authentique et chaleureux, un patron généreux, un serveur«bourru au coeur tendre», deux tabourets de bar et un fond musical de qualité. Pour le reste, le quotidien d’un bistrot de quartier: on se connait, on se paye un ballon, on s’apostrophe, on observe les passants qui sortent du métro et on englouti une grasse bavette aux haricots verts.
Julien E.
Rating des Ortes: 3 Lyon
Les raisons qui peuvent vous conduire rue de Trion sont diverses — le théâtre antique de Fourvière n’est pas très loin, de même que le lycée St-Just et bon nombre de commerces. Quel que soit donc le motif de votre présence en ce lieu, l’envie de faire une halte pour prendre un café a de bonnes chances de se faire sentir, si vous arpentez cette rue au petit matin, l’oeil encore embrumé. Lorsque cela m’est arrivé, parmi les établissements du coin, mon choix s’est spontanément porté sur«Le Temps d’une pause». La devanture me plaisait, et j’y suis entré. Une fois à l’intérieur, l’extrême étroitesse de la pièce principale étonne un peu, et fait ressentir le léger malaise du regard des autres semblant dire«tiens, qui est cet homme que nous né connaissons pas ?». Mais en fait, cette gêné, uniquement née de la promiscuité inhérente au lieu, s’estompe vite. Assis au comptoir, entouré de quelques lycéennes devisant de leurs cours à venir et deux hommes refaisant un match de l’équipe de France, j’ai le loisir de recenser divers éléments déclencheurs de sympathie: la présence au fond de la salle d’un jeu d’échecs, les ornements rouge et rococo du bar et le geste solennel du barman, enclenchant sur son petit lecteur un disque de Marvin Gaye. Pour résumer, c’est un petit bar de quartier sympa, modeste mais avec du caractère, à l’image de cette portion du 5ème arrondissement où il se trouve. Il est possible d’y manger le midi — le plat du jour est à 8,50 €.