Mathilde M.

Mathilde M c est une jolie boutique qui sent bon jusque sur le trottoir! La boutique ideale pour prendre soin de son intérieur — sachets parfumés pour vos vêtements, parfum d ambiance… et désormais pour prendre soin de vous avec une ligne de soin du corps. Ca sent merveilleusement bon, impossible de repartir les mains vides !

J’adoooooore ce magasin ! J’avais découvert cette marque il y a quelques années un peu par hasard, dans un magasin qui proposait plusieurs marques. Et depuis, impossible de retrouver ces produits…
Et aujourd’hui, en me baladant, paf, je suis tombée que LA boutique où dénicher des jolies boîtes et des bougies qui sentent bon. Et puis, finalement, ce n’est pas si cher que ça, comparé à d’autres marques. Comptez 70 euros pour trois boîtes à chapeaux qui s’emboîtent, assez grandes (d’habitude c’est 70 euros l’une).
Encore un point positif: l’accueil. Le patron y est pour beaucoup !

Alors, c’est là, que j’achète la plupart de mes cadeaux. C’est mignon, sa sent bon, même si c’est un peu cher. Je suis fan de leurs parfums d’ambiance, au passage !
Sinon, comment expliquer ce qu’ils vendent? Ils ont de tout. Des ‘babioles’ a mettre dans les tiroirs, des bijoux à mettre aux poignets de porte (/​!\ qui se cassent vite), des parfums d’ambiance … Seul point commun: leurs odeurs ! ‘Sa sent tout bon, la-​bas’.
Il y’a pleins de choix, et le personnel est avenant. Et la boutique est vraiment classe, c’est très épurée. Le gros bémol, que j’y vois, c’est le prix !
Mais bon, pour — se — faire plaisir, il n y’a pas de limites ! Et d’autant plus, si c’est pour offrir.

Alors, on dirait que l’on est chez la comtesse de Ségur, enfin, plus précisément, dans sa salle de bain… Oui, la dame est quelque peu espiègle sous ses airs de sage écrivaine pour petites filles modèles, rappelez-​vous ses malheurs…
Point de cérémonial, de hall ou de petit salon avec courbettes de circonstances et petits doigts levés, direction… la baignoire.
Mais attention, ici c’est la haute, on né se décrasse pas vite fait au savon de Marseille !! Un peu de tenue tout de même, on est dans la haute, je vais pas me répéter quand même ! Allez on suit…
Donc, je disais, on entre dans un délicat bain moussant et hop, nous voilà plongés dans une baignoire à remonter le temps (avec les petits pieds qui marchent et tout), les bulles s’envolent, la mousse tourbillonne et nous re-​voici un siècle et demi, et des poussières, en arrière à nous prélasser dans un bain à la rose, tout en faisant la conversation à une guirlande d’angelots joufflus (bon ce sont des savons, mais on s’en fiche on joue), sous le regard bienveillant d’une jolie dame, quoique fort mal en point puisqu’il n’en reste que le buste, ce qui né l’empêche pas de sourire pour autant.
Bref, maintenant que nous sommes bien tout ramollis après avoir essayé tous les parfums d’huiles pour le bain et autres galets effervescents, il est maintenant temps d’aller explorer le reste de ce cabinet de toilette. Nous avons bien noté «en arrivant» la multitude de bocaux, de paniers et autres boîtes à chapeaux (c’est moderne comme salle de bain, elle est ouverte sur la chambre, on appelle ça une salle de bain américaine…) qui titillent notre curiosité depuis un moment.
Et l’aventure continue donc dans un univers romantique et apaisant baigné de doux tons de blancs et de gris nuage, voilà que nous jouons à cache-​cache au milieu des cintres délicatement brodés, des bougies et des galets d’armoire élégamment parfumés, des grandes boîtes de toutes tailles et formes aux imprimés rétros, tant et si bien que nous finissons par arriver dans la cuisine. C’est que ça creuse les bêtises et qu’un bon goûter nous ferais le plus grand bien !
Après avoir ouvert tous les placards, regardé sous les buffets, force est de constater qu’il n’y a ni confiture, ni pain, ni chocolat. Oui je sais c’est honteux… Mais l’on y trouve, en revanche, tout le nécessaire indispensable à la décoration rétro de la cuisine: des aimants de frigo, en passant par des plateaux, des portes-​éponges et des plaques murales plus ou moins publicitaires. Il y a même des cabas fort jolis qui né demandent qu’à être remplis de victuailles, enfin… de confiture, de pain et de chocolat.
C’est décidé, nous partons en course pour vite revenir prendre notre quatre-​heures dans ce bel office. Mais, alors que nous repassons par la salle de bain, la baignoire nous barre la route et un flot d’écume, parfumé à la violette cette fois, nous emporte et nous ramèné sans ménagement au temps présent…
M’en fiche, je reviendrai jouer, na !
P. S. à l’attention des lecteurs: en fait le plus simple c’est d’y aller, je né suis pas sûre que cet avis soit particulièrement explicite quand à la nature des objets proposés.
N.B. à l’attention des descendants de la comtesse: ceci n’est que pure fiction et non basé sur des faits réels (quoique) ou ouïe-​dires.