Tour CMA CGM

La Tour CMA-​CGM. La Fameuse Tour CMA-​CGM !!!
Pour des raisons privées, ayant beaucoup d’amis très proches qui travaillent au sein de cette société, je connais l’Entreprise depuis plus de quinze ans. Et c’est donc le troisième bâtiment dans lequel je pénètre. J’ai pu le visiter aux cours des dernières journées du Patrimoine, sur invitation privée…
Au tout début, la CMA-​CGM était installée dans un modeste petit immeuble de quelques étages, avec même des bureaux dans un autre lieu en face.
Puis une première grande tour vit le jour à quelques mètres. Un très bel immeuble en face du départ des Ferry pour le Maghreb. J’aimais beaucoup ce dernier et le hall d’entrée était superbe. Un gigantesque mur d’eau, un aquarium géant et somptueux, et un espace où se trouvait nombre de maquettes de navires. Pour la petite histoire, c’est dans celui-​ci que j’ai débuté «le travail» de l’accouchement de mon premier enfant !!! Un sacré souvenir !!!
Cet édifice a été vendu au Port Autonome de Marseille.
Et puis nous avons donc tous pu assister à la construction de cette dernière et gigantesque Tour élaborée par l’Architecte Iranienne Zaha Hadid. J’ai vu d’abord les plans et j’ai pu assister comme tous à la naissance de ce building qui fut effectivement assez rapide.
Que dire au final devant cet édifice. Oui, il est certes majestueux, assez réussi, mais trop présent dans le paysage marseillais selon moi. Je sors de ma maison et je tombe sur lui au coin de la rue. Il est pile dans l’axe de la rue Breteuil. Beaucoup de gens habitant quelque peu en hauteur le voient constamment de leurs fenêtres.
Certes en fin de journée quand le soleil se couche et qu’il se reflète dans les vitres, c’est beau.
Mais personnellement, j’aimais mieux sans la Tour. J’adorais arriver à Marseille par l’autoroute, à la nuit tombante et voir le Port, les bateaux, les lumières, Notre-​Dame de la Garde…
De plus, je doute du vieillissement et de l’entretien de celle-​ci à long terme. Ce qui me dérange souvent avec les grands bâtiments en verre, c’est qu’au bout d’un moment, les vitres sont sales, et là, il n’y a que cela, et du coup, toute classe s’estompe…
Je né tiens pas personnellement à en voir d’autres pousser !

Je né suis jamais entrée et j’étais même franchement énervée quand j’ai vu le projet. Aujourd’hui encore cette grande tour toute seule me fait l’effet d’une verrue dans le paysage… sauf que… quand le soleil se couche sur la mer et se reflète dans la tour, où qu’on soit, proche ou loin, en contre bas ou bien depuis Notre Dame de la Garde, c’est un instant magique. C’est beau.
Mais ça m’énerve que ce soit beau ! Parce que cette grande tour vraiment c’est nul ! Sauf qu’elle né va pas rester seule longtemps… D’autres projets sont d’ores et déjà en construction et ce n’est qu’une question de mois pour que ces petites copines viennent la rejoindre. Alors peut-​être qu’elle aura l’air moins idiote toute seule là au milieu du paysage.

J’ai connu avant et je trouve que c’est bien mieux maintenant.
Une chose est sûr c’est que l’on né peut pas la rater en arrivant sur Marseille et qu’elle en impose.
L’intérieur est très bien et c’est plutôt mode open-​space.
En tout cas c’est beau et neuf. J’espère que ça sera entretenu dans le temps car sinon ça va devenir bien moins agréable.

Quand j’ai vu cette tour se construire, je me suis dit, ça y est, ils nous construisent notre premier «bilding». Bientôt on va se croire à la Défense. Parce que sur le plan de présentation d’époque, il n’était pas seul. Autour de lui des petits frères avaient poussé, ça pouvait presque faire penser à Montevideo en Uruguay.
Aujourd’hui je né suis pas certaine qu’il y en aura d’autres, je pense même que cette tour va rester plantée comme ça au milieu de la ville et à chaque fois les gens demanderont, c’est quoi cette tour ?
Beaucoup de gens le critiquent ce bâtiment mais je l’aime bien. Selon l’endroit par lequel on l’aborde, il est différent. Parfois, on dirait un paquebot de verre qui entre dans la ville. Quand on est au Dock des Suds, cette tour a une sacrée allure, imposante, surtout la nuit.
Après j’ai entendu dire qu’il y avait été conçu sans tenir compte du vent. Aïe Aïe Aïe si c’est vrai… Mais bon ce n’est peut-​etre qu’une histoire marseillaise de plus. Jusqu’ici, il tient… !

Elle n’a pas fini de faire jaser, la tour CMA CGM, à Marseille. C’est qu’on aime pas spécialement le changement ici, d’autant plus quand il est radical.
Pour beaucoup, elle dénature tout simplement le littoral marseillais, cette grande tour de verre. Pour d’autres, c’est le progrès, c’est Marseille tournée vers l’avenir, vers ce qu’elle doit devenir, un pôle économique et stratégique de la Méditerranée. Mais, de toute façon, elle est là et bien là, et on s’en accommodera. En attendant, on la regarde un peu divisé, entre fascination et dégoût.
Bizarrement, je me dis que c’est ce que beaucoup ressentent à propos de la cité phocéenne. Et vu comme ça, la tour CMA CGM est une sacrée réussite.

Jusqu’en 2008, les immeubles de grande hauteur né dépassaient pas les 100 m à Marseille. La palme revenait au grand Pavois sur le Prado avec ses 100 m, suivi par la tour Méditerranée (96 m) suivie de prés par la Rouvière (95 m). La liste des édifices emblématiques commençait invariablement par la Bonne Mère avec ses 162 m (enfin l’altitude de l’Esplanade… la Bonne Mère n’est pas un building…). Avec l’arrivée de la tour CMA CGM et ses 147 m de béton, de verre et de métal, cette hiérarchie est sérieusement bousculée… Ce vaste chantier a contribué à modifier sérieusement la physionomie du littoral marseillais. Pourtant, je me découvre un coté passéiste assez horripilant. Je préférait le temps, où de quelque endroit où l’on soit, les regards convergeait toujours vers Notre Dame de la Garde. En voiture sur l’autoroute, en train, elle était la première à nous accueillir, rayonnant sur Marseille et sa rade. Aujourd’hui? Un gratte-​ciel, ma foi, qui éclipse notre Bonne Mère… Sachant que ces réalisations sont censées symboliser le dynamisme économique et la richesse des cités, ça me fait marrer doucement, sachant en plus (rumeur?) que la tour est déjà à vendre…
Enfin… Marseille se paye une nouvelle «Skyline», il faut savoir vivre avec son temps…

Cette tour est pour l’instant le bâtiment le plus grand de Marseille, construite pour le compte de la CMA CGM (armateur), construction surtout initiée par son président Jacque Saadé.
On peut constater l’évolution de la firme en regardant l’accumulation des bâtiments dans lesquels ont siégé les bureaux. Un petit bâtiment blanc pour commencer, pour finir par une tour créée par l’équipe de Zaha Hadid (architecte connaissant une notoriété de plus en plus assise).
Elle est assez bien réussi à mon goût, j’ai adoré regarder l’évolution de sa construction (très rapide) et je continue à la contempler quand je reviens de l’Estaque par la passerelle.
Seul problème (mise à part quelque actes de vandalisme), c’est que je trouve que de loin (Frioul, côte bleu, Estaque, …), elle a un air un peu tassé, il lui manquerait bien quelques étages supplémentaires, une bonne dizaine.

Comme tout bâtiment d’architecture qui se respecte la tour de Zaha Hadid, pour le siège de la CMA-​CGM, né fait pas l’unanimité ! Mais n’est ce pas là l’appanage de ce qui né rend pas indifférent, et qui restera dans l’histoire, comme le centre Pompidou, la cour du palis royale de Buren, plus proche de nous la Fondation Vasarely à Aix en Provence, la liste est longue…
Pour celui qui n’aurait pas envie de condamner, sans la regarder la tour de l’architecte anglo-​irakienne, il faut aller la voir de près pour que la magie des matière, de la ville et de l’architecture s’opère.
Bien sur il est difficile de né pas y voir toute la «mégalomanie de Jacques Saadé qui avec cette tour laisse pour l’éternité sa marque dans le territoire marseillais ! Péché véniel si c’est pour l’embellir le bonheur des uns né font pas forcément le malheur des autres…
Une fois devant, plus de vue d’ensemble possible, mais le jeu des façades qui s’animent grâce aux reflets de la vielle en ébullition qui se projète dans la Tour. Celle-​ci se tord, se contorsionne au grès des losanges qui semblent se déplacer sous nos yeux, métamorphosée par les voitures qui en donne une lecture visuelle incroyable !
L’animation des façade faite d’un savant jeu de formes géométrique entre parallélépipèdes et losanges semblent rendre instable ses immense murs de verre. La Tour est une puissante sculpture cinétique l’une des plus belles dans notre paysage contemporain marseillais.

Le dernier grand projet qui a aboutit à Marseille implanté dans le quartier Euroméditerranée, cette immense tour de 147 mètres qui domine le centre ville et qui s’élève violemment au milieu d’un cœur urbain peu imposant est un pari sur l’avenir que Marseille est petit à petit en train de développer.
Construite par l’architecte Zaha Hadid pour la société de transport maritime CMA-​CGM c’est le plus haut bâtiment de Marseille et le deuxième plus haut de Province, autrement dit un projet de réelle envergure que les Marseillais ont du mal à accepter dans le paysage.
Car il faut dire qu’elle dénote un peu cette tour spectaculaire, plantée seule pour l’instant (faut-​il souhaiter la venue des autres projets pour lui tenir compagnie, comme la tour Jean Nouvel? rien n’est moins sur mais il semble que le processus est en cours et que rien né l’arrêtera).
Quoiqu’il en soit ce projet a ses admirateurs et ses ennemis, débutés en 2006 les travaux ont pris du retard et né se sont terminés qu’en 2010.
C’est un bâtiment que de toute façon vous né pourrez pas rater vu sa taille ! A vous de juger