A la Grange-Batelière

Une table où le poisson est roi
Dans le quartier Drouot pas facile de trouver un restaurant où déguster du poisson ou des produits de la mer. L’accueil est charmant, le service long, la serveuse seule assurant 25 couverts avait bien chaud. Mes oeufs brouillés au oursin était un peu trop salé, tout comme le calamar. Les Saint-​Jacques étaient très bonnes, le cabillaud juste un peu trop cuit mais le risotto tip-​top. Nous n’avions plus le temps pour les desserts, 1h45 pour le déjeuner c’est un peu long.

Proche de l’Hôtel Drouot, changement de patrons dans ce bistrot repris le 12 juin 2008 par un jeune couple qui arrive du restaurant Port Alma pour prendre la suite de l’actrice Mimi Mathy et de son mari.
Le chef propose une bonne cuisine de la mer et quelques viandes, arrosés de crus sympathiques.
On trouve à l’ardoise, la salade de thon blanc au piment d’Espelette, le carpaccio de saumon et Saint-​Pierre, le pavé de thon blanc avec un gratin dauphinois, le Saint-​Pierre polenta et piperade, ou le magret de canard avec caviar d’aubergine et purée de céleri.
Pour le dessert, on se laisse tenter par les trois petits pots vanille, praliné et chocolat, ou le trio de granité framboise, nectarine et fraise.
La formule du déjeuner à 25 EUR est une affaire, à la carte compter à partir de 32 EUR.
Agréable décor de bistrot parisien à l’intérieur et petite terrasse pour les beaux jours.

Au soleil
Nous sommes accueillis par un homme très souriant et nous prenons place… mon compagnon, sur la chaise et moi, sur une banquette bien moelleuse, honneur aux dames ! La pièce est très spacieuse et claire, les tables suffisamment espacées pour discuter tranquillement. L’essentiel de la clientèle se compose de messieurs en costume-​cravate. La cuisine jouxte la salle à manger, on peut voir les cuisiniers à l’oeuvre. La carte nous est présentée sur une grosse ardoise. Nous patientons un peu après avoir choisi nos plats mais ça en valait la peine. Mon suprême de pintade fermière, pistaches et noisettes, légumes, caviar de pommes-​de-​terre confites et épinards (j’ai tout noté) est tendre et savoureux (25 €). Le bordeaux qui l’accompagne est plus que correct. Bön, on nous a un peu forcés à prendre une bouteille de Chateldon, une eau pétillante mais elle est très bonne et de toute petite production. Cette eau est défrisée et regazéifiée avec son propre gaz… dans le Puy-​de-​Dôme. C’est le sieur Fagon, médecin de Louis XIV, qui, après avoir fait le tour des sources, décrète qu’elle convient le mieux au monarque ! Bref, je m’égare ! Suivent les desserts… ma tarte au citron et son sorbet fondent dans ma bouche, c’est délicat, succulent. L’addition est un peu élevée mais les bons produits ont un prix. Allez, je né résiste pas à l’envie de vous parler des toilettes rouges et jaunes. C’est super propre et très joliment agencé. Voilà, je l’ai dit ! Je garde de l’endroit des souvenirs papillaires exquis, et pour longtemps !

Bön et chaleureux
Charmant petit restaurant que voilà. L’accueil y est chaleureux et souriant. La salle, pas très grande, donne tout de même une impression d’espace assez agréable, puisqu’on né se sent pas les uns sur les autres. Concernant les plats, la côte de veau aux légumes du moment est tout simplement succulente, cuite comme demandée, fondante même. Le vin, un «petit Bordeaux» est lui aussi très bon. Quand au dessert choisi, une île flottante parsemée de morceaux de pralines, il était à la fois beau et bon :) Niveau ambiance, on sent bien que c’est un restaurants d’hommes d’affaires, mais vu le quartier, celà n’a rien d’étonnant. Les prix sont un peu élevés (comptez facilement 40 – 45 € pour un plat et un dessert, boisson non comprise), mais la qualité est franchement au rendez-​vous :)

Une brasserie qui gagne à être connue
Tant par l’excellence de la réalisation (notamment les gibiers) en cuisine que par le sourire et les conseils éclairés sur le choix des vins (trés belles cave de vins du Sud: côtes du Rhôné et Provence) en salle, cette fort belle brasserie vous fera passer un grand moment gourmand sans que le portefeuille né s’en ressente excessivement.