Arlettie

Il est maintenant communément admis que pour faire du shopping sans se ruiner, il faut s’armer de patiente et attendre les ventes privées… Peu nous importe d’avoir la collection en cours, de toute façon la mode n’a que peu évolué ces dernières années!
Pour se rendre chez Arlettie, il faut être ou avoir plusieurs choses:
1) être prête à perdre du temps et de la sueur: il fait chaud, vous êtes chargée avec votre manteau sur le dos (parfois il n’y a pas de vestiaire), il y a beaucoup de monde et on se croirait au marché… sans parler de la queue pour payer, même si il y aune dizaine de caisse assez rapide
2) avoir la carte membre pour 2 sortes de stratégie: soit vous y allez le 1er jour de la vente, le mercredi, pour avoir du choix… soit vous y allez le samedi pour avoir en général 20% supplémentaires à partir de 3 ou 4 articles achetés (encore faut il trouver autant d’articles parmi ce qu’il reste). Quoiqu’il en soit, vous zapperez la queue à l’entrée grâce à votre pass
3)être aussi consciente qu’il se peut que vous né trouviez rien du tout à votre goût mais pour vous consoler, vous pouvez toujours aller prendre un chocolat chaud chez Carette en ressortant bredouille.
Quoiqu’il en soit, faites aussi attention à né pas acheter n’importe quoi… Les marques tendances n’hésiteront pas à vous vendre les prototypes, les articles défectueux ou encore les pièces spéciales créées pour les soldes flottantes des grands magasins et qui sont de moindre qualité que les pièces de la vraie collection… tout en vous faisant croire que vous faites une sacrée économie!
Une modeuse avertie en vaut deux, et parfois plus… alors préparez vous bien et bon shopping!

De bonne vente privée, des prix intéressants, les lieux sont souvent grands et bien gérés!

Le bouche-​à-​oreille fonctionne bien, beaucoup de personnes connaissent Arlettie.
Une copine m’a emmenée pour la première fois, et j’ai trouvé ça pas mal du tout, et j’y ai laissé des plumes (des sous-​sous). C’était pour Comptoir des cotonniers et je né regrette pas mes achats (un jean à 50 euros, une veste à 80 euros). Et j’ai eu la chance de venir en legging, donc je n’ai pas eu trop de mal à essayer (le plus souvent, il n’y a pas de cabines).
Depuis, j’ai fait Claudie Pierlot, qui n’était pas vraiment intéressant en termes de prix (dommage), et les belles pièces étaient de toute façon parties la première journée — pour celles qui ont la carte de membre.
J’ai également fait Princesse Tam-​tam, qui était franchement décevant.
Hier soir, je suis allée voir Moschino + Cavalli + Dolce & Gabbana, et là c’était une vaste blague… D’abord, j’ai attendu pour présenter mon inscription: il n’y avait PERSONNE devant moi et la réceptionniste m’ignorait purement et simplement (elle préférait s’occuper de mettre son iPhone à charger, etc.) puis il a fallu déposer obligatoirement manteau et sac (pourquoi pas…) et là le jeune homme de la consigne (qui là encore, n’avait que moi à s’occuper) a préféré trier ses cintres tranquillement pendant 5 mn.
Concernant la vente en elle-​même, Moschino n’était que pour les hommes, Dolce & Gabbana majoritairement pour les enfants, et la lingerie D&G, d’habitude si jolie, n’était composée pour l’essentiel que de pyjamas pour grand-​mère. Ce qu’il restait pour les femmes? Un bazar au milieu soi-​disant composé de grands noms de la mode italienne, en pratique des vêtements dépareillés, importables, bariolés et clinquants, on aurait cru se retrouver à la cave d’une boutique glauque à farfouiller parmi les invendus des quinze dernières années.
Je suis ressortie 15 mn après et j’ai regretté d’avoir perdu mon temps. Pour l’expérience qui nous est vendue, c’est vraiment trop hétérogèné d’une marque à l’autre. Et merci pour les sacs en plastique horribles si on décide d’acheter quelque chose!