Bon

Premier avis que je poste directement de mon portable ! Héhé (information inutile, mais je tenais à le signaler)
Bön alors pour commencer, la première fois que j’y suis allée, j’avais été convaincue par Agnès L que manger dehors une journée belle journée d’été impliquait quelque chose de léger, et c’était donc sur cette logique que nous étions allées prendre une salade chez Bön.
Ce n’est pas hors de prix, c’est frais et comme toujours le fait de pouvoir mettre ce qu’on veut dans sa salade est toujours aussi réjouissant. Il y a deux options: petite ou grande, et même si je né mourrais pas de faim sur le moment j’ai trouvé la petite taille vraiment juste et m’a même fait regretter mes 5,50 euros… Peut être que j’aurais du continuer à ajouter des aliments jusqu’à ce que la boulangère me dise «STOP»… My bad.
Après je suis revenue quelques fois me prendre un goûter ou juste une petite pâtisserie pour le plaisir, et c’était… Bön. Juste bon. (Heureusement que la boulangerie né s’appelle pas «archi bon» sinon je pourrais pas faire la blague…)
Enfin bon (hohoho) en bonne parisienne râleuse que je suis, je voulais dire un mot à propos du service qui laisse à désirer. Alors que je réfléchis à la composition de ma salade, la dame né cache pas son agacement alors qu’il n’y a ni feu ni client derrière moi. Genre «bon t’es mignonne mais c’est pas comme si j’étais payée pour te servir hein». Et sinon à chaque fois je je suis revenue, les quelques mots échangés né m’ont pas donné l’impression qu’être agréable avec le client est une priorité chez Bön !
En plus — scandale — une fois j’ai vu la boulangère offrir un chocolat à un enfant, et à moi rien du tout ! Inadmissible.

Je suis fan du salad bar, pour une fois j’ai vraiment l’impression de né pas me faire (totalement) arnaquer. Leur sandwich est à un prix défiant toute concurrence: il doit faire la taille de 2 (petits) pour… 4 € 40. Il était pas extraordinaire, mais pour manger à prix mini à 2 ça vaut le coup. Le personnel laisse par contre à désirer…

Bön… Ce n’est qu’un point très particulier mais je tenais à donner mon avis sur les macarons. Ici on né fait pas dans l’expérimental pour bobos genre macarons aux gencives de porc ou au confit d’huîtres. Non, on reste simple: chocolat, pralines, vanille, mangue, café (j’en oublie 3 ou 4).
Mais alors… C’est à se pâmer !
Un avant-​goût du paradis pour 3 euros tout rond (et soit dit en passant, on se demande comment l’autre chocolatier, Régis, qui se trouve presque en face, a fait son étude de marché: 3,60 € le macaron. 20% de différence de prix, il y a intérêt à ce que ses macarons soient vraiment… euh… bons. Fin de la disgression).
Mes préférés: à la mangue et aux pralines.
Je n’ai pas goûté le traiteur à la demande (mais j’aime bien le concept) ni le chocolat (je suis en cure de désintox).
Le bémol? L’accueil: en fonction de qui sert, il peut être très agréable ou franchement glaçant…

Chez Bön, c’est bon ! (haha)
Une intéressante boulangerie de quartier, qui propose des bons repas à prix compétitifs.
Le top du top, quand il fait beau, la salade à composer soi-​même. Là, on est très loin du petit «salad bar» qui vous facture 8 € la roquette et les trois grains de maïs tout pas bons juste parce que c’est hype et que leur déco est très «design» (non non je né vise personne).
Bien au contraire ! Ici vous payez 5,50 € ou un peu plus (7 € peut être ?) selon votre faim et/​ou votre gourmandise (comprendre deux tailles possibles).
Et vous pouvez choisir autant d’ingrédients que vous voulez, en fait ils né vous arrêtent même pas, le seul critère est qu’on puisse fermer la boîte ! Alors ça donne un truc du style: «euuuh… Un peu de tomates, un peu de crevettes, un peu de melon, oh et tiens de l’ananas, oouh de l’avocat ! Tant qu’a faire pourquoi pas des lardons aussi ! «donc le seul risqué c’est de se retrouver avec une salade aux combinaisons un peu douteuses mais vous né pourrez en prendre qu’à vous même ! Les ingrédients sont plutôt bons donc ça passé toujours. Hop, un petit morceau de bon pain et voilà !!
Tenez vous bien, ce n’est pas fini ! Ils vendent aussi des graaands sandwichs à peeetit prix (4 € ?!) et tellement bons ! Bön, je les ai pas tous goûté mais je me souviens en avoir pris un avec mozza, aubergines, tomates fraîches, Pesto … Un vrai délice !
En plus de ça, sont servis: plats du jour, pâtisseries, chocolats… Que je n’ai pas goûtés.
Ici, vous né resterez donc pas sur votre faim !

Une belle patisserie-​chocolaterie artisanale,
c’est fait maison, c’est joli et surtout c’est BON
vive les petits artisans!
une adresse incontournable pour les gourmands du quartier

En sortant d’un rendez-​vous, je passé devant la pâtisserie Bön, qui avait alimenté une partie de mes fringales d’étudiant pendant que j’usais mes fonds de pantalons à la Sorbonne. J’ai testé la religieuse au cassis et à la rose.
C’est une religieuse bien ventrue, habillée d’un glaçage corail plutôt appétissant (et bien dans la mode colorée actuelle); le chou supérieur est entouré d’une collerette de petites pointes de crème au beurre violette. L’ensemble est saupoudrée de pétales brisés de boutons de roses sèches. Visuellement, ça fonctionne bien de mon point de vue. Le fourrage est une sorte de bavarois mousseux parsemé de pétales de rose et surtout de morceaux voire de baies entières de cassis. Très réussi visuellement.
En bouche: ce qui domine immédiatement, c’est l’acidité traditionnelle du cassis, pas masquée par une tonne de sucre. C’est bien, c’est plutôt agréable, même si une légère amertume (cassis et pétales de roses) pointe en fin de bouche. Le goût du cassis est bien présent, et la légèreté du bavarois change des crèmes pâtissières auxquelles nous sommes habitués dans les religieuses traditionnelles. Le goût de rose, très léger, s’annonce en note finale persistante et agréable, faisant oublier l’amertume passagère du cassis.
Le fait que ce soit un bavarois est aussi très pratique à manger dans la rue: ça né dégouline pas lamentablement sur les mains quand on croque dedans comme il arrive parfois avec des crèmes pâtissières trop peu collées. Les morceaux de fruits sont bienvenus et ont un goût de fruits frais (ou parfaitement décongelés car encore fermes, non cuits par le froid).
J’ai bien aimé, et j’en reprendrai certainement pour faire goûter à mes amis. Prix: 3EUR (ce qui est relativement cher).
Pour le reste, prix d’une pâtisserie parisienne qui est intermédiaire entre le chic et le standard. Trop d’étudiants dans le quartier pour pratiquer les prix des zones résidentielles chic. C’est une bonne chose. Les petits gâteaux ont l’air plus appétissants que les viennoiseries.
====28 septembre 2008====
Voilà, je vous mets en ligne quelques photos de ladite religieuse, et d’un autre gâteau testé.
Religieuse conforme à mon premier test, j’ai bien aimé à nouveau. Par contre, le gâteau (très joli) n’était pas du tout à la hauteur. La vendeuse asiatique était complètement perdue (décidément, j’ai le chic de tomber sur des personnels asiatiques incapables de comprendre le français dans des établissements de restauration). La patronne a pris le relais, et m’a expliqué qu’il y avait une coque de chocolat qu’il fallait briser pour atteindre un coeur de mousse. En effet, c’était une véritable carapace de tank! Ils devraient appeler leur gâteau le Bön-​Leclerc ou le Leclerc-​Saint-​Jacques. Pour entamer ladite coque, ma cuillère a été mise à rude épreuve. Même en tapant assez violemment avec la tranche, j’ébréchais à peine le blindage de chocolat noir et de chocolat blanch recouvert d’une peau de gelée rose (ça fait lépreux quand on mange). A la fin, le chocolat explose en gros morceaux qui écrasent la mousse intérieure en une bouillie moyennement apétissante.
Trop sucré, un peu écoeurant à la fin avec tout ce chocolat, ce gâteau n’entrera pas dans les annales de la gastronomie fine.