La Corniche

Très bon couscous copieux, accueil sympa et chaleureux, déco à revoir. Le voiturier est un plus le soir.

C’est un restaurant de spécialités juives d’Afrique du nord (plus précisément de Tunisie).
En entrée, on vous servira bien évidemment une grande kémia avec les amandes, le chou, les pommes de terre, les carottes au cumin, les fêves… Vous pouvez la compléter avec des bricks pour les plus gourmands.
Puis vous passerez au plat que vous pourrez choisir notamment parmi les spécialités suivantes :
Pkaella (plat vert foncé difficile à digérer mais excellent à base d’épinard et de haricots blancs)
Couscous (royal, merguez, poulet, poisson le mardi…)
Gnaouia (plat à base de gombos)
Bricks aux oeufs
Complet poisson (poisson grillé et pané avec des légumes et des frites)
Grillades de viandes
Nikitouche (petites pâtes au bouillon de poulet)
…
Il y a aussi le peu connu Barbouche, plat traditionnel juif algérien avec une grosse graine de couscous très parfumée de plein d’épices.
En dessert, de bonnes pastèques qu’on peut accompagner de quelques pâtisseries au miel et d’un thé à la menthe aux pignons.
La décoration n’a pas grand intérêt. En revanche, l’accueil est très chaleureux et c’est particulièrement bon.

Mon épouse m’annonce qu’elle a réservé une table pour trois à
La Corniche, restaurant dont le couscous cacher est parait-​il réputé dans tout Paris.
” Pourquoi veux-​tu aller juste dans ce resto, fis-​je étonné ?
— Tu te rends compte, François Simon le critique gastronomique du Figaro l’a adoré ! On y mange un des meilleurs couscous de Paris.
— Bön s’il a adoré, je n’ai plus rien à dire et puis un couscous cacher nous changera des couscous pas cacher «(j’aime parfois asséner des évidences)
La Corniche se trouve tout près de la Place des Ternes dans un bel immeuble haussmanien pas loin de la salle Pleyel, de la Maison du Chocolat, de Mariage Frères, un environnement au luxe rassurant.
(Voir photo ci-​dessous)
Nous pénétrons et annonçons avoir réservé une table pour trois.
» Ah bon? «fit le serveur, apparemment sri lankais dans un français hésitant, «nous n’avons rien noté.
Bön mettez-​vous là ! «ordonna-​t-​il agacé en nous plaçant tout près de la porte.
La salle est lumineuse, une belle nappe blanche recouvre les tables et les banquettes sont confortables.
Les prix des couscous tournent autour de 25 EUR, somme que nous jugeons exagérée après avoir jeté un oeil sur les plats de nos voisins qui parlent très fort et beaucoup.
Un peu plus loin un client qui souhaite régler son addition par chèque se fait copieusement sermonner par le patron qui lui montre le panneau
» La maison n’accepte plus les chèques «
Refroidis par cette atmosphère de quasi guerre civile, nous décidons de nous contenter des menus à 18 EUR.
Quelques légumes fortement pimentés en entrée (carottes, pommes de terre, choux, olives) chichement servis puis un couscous merguez accompagné d’un quart de gros rouge chacun, enfin un verre de thé à la menthe archi sucré pour faire passer le tout.
(Voir photo ci-​dessous)
Semoule, bouillon, raisins secs, pois chiche, carotte, choux et deux merguez chacun.
(Voir photo ci-​dessous)
Bilan: BOF !
Certes la semoule est fine et le bouillon délicatement parfumé, mais nous avons déjà mangé de bien meilleurs couscous moins chers servis avec le sourire et dans la sérénité (deux noms me viennent à l’esprit: le Tipaza dans le 15ème et Charly de Bab El Oued, Porte Maillot)
Une semi déception pour nous et un mauvais point pour François Simon !