L’Autobus

On en fait trois caisses du patron, il serait «grande gueule «ou «franc du collier», il est juste pas très aimable et pas super poli…
Le lieu est la quintessence du rade: de la bière pression loin d’être la meilleure et des cacahuètes au comptoire, devant lequel des «habitués» refont notre société à grand renfort de ricard ou de kir…
C’est vrai que l’on vous y sert des doses de cow boys, c’est vraiment la seule raison d’y aller.

«Bière, ricard 3 €, gin, vodka,… 5 €, …Pierrot gratuit!» nous sort le tenancier, vraiment sympa, le genre bon vivant qui parle fort, vous transmet instantanément sa bonne humeur et vous interpelle tout naturellement: «Eh bébé! tu veux quoi?».
En revanche ici on né prend pas de cocktails: «Ah ça j’en faisais y’a 60 ans quand j’avais vot’ âge moi!» Mais apparemment, son fils qui tient un bar dans la rue en fait, on peut même en prendre là bas et le boire à l’Autobus!
En fait, la plupart des boissons présentées sur la carte né sont servies qu’en journée, mais la bière est bonne donc ça passé. Ah, et fait marrant: on vous incite à fortement vous alcooliser: «Quoi, un jus de fruit? le samedi soir? *rire moqueur*» et on vous démontre par a+b que se bourrer la gueule c’est mieux!
Jus de tomate VS vodka:
1) Le deuxième est moins cher
2) AVEC alcool, la fête est plus folle!
Ah… Effectivement… Pourquoi se priver!
(Je né veux inciter personne à sombrer dans un coma éthylique à l’Autobus hein)

J’ai été avec un ami en milieu d’après midi, comme tout bar. Plutôt calme.
Cela dit, un barman au petit soin, nous à même offert des sardines pour patienter .
Ambiance du soir apparemment très recommandée !

When I am in Paris, I live at L’Autobus.
It’s a humble place run by Mr. Pierrot, who is an amazing bartender. The drinks are reasonable, and the patrons are working folk from the neigbhorhood. It’s in a great location – on the boundary of Oberkampf and Le Marais.
L’Autobus, vous me manquez!

m’a l’air sympa ce rade mais quand à 20h30 il faut déjà jouer des coudes pour être servi (le patron bien que sympa est le seul à servir derrière son comptoir) on abandonne et on va boire des pinches à côté.

Un rade comme on les aime
Un tenancier haut en couleur
Super ambiance
Petite terrasse
Des ricards dosés au poil
Rien a redire

Un endroit où l’on sait que son verre sera toujours bien rempli, voire plus… car les doses sont gigantesques… –demandez une vodka orange– …
Ici c’est la décontraction et la bonne humeur de Pierrot, patron sympa, du genre fort en gueule, et de la bière à flot (vin rouge et blanc aussi) pour pas cher…
De quoi passer des heures après le boulot entre potes, dans une ambiance loin des clichés «bars-​tendances-​branchés» de la capitale…

Accrochez vous! voici quatre bonnes raisons de passer du bon temps à l’Autobus: 1/​les verres y sont bien serrés 2/​le tenancier du rade vous interpelle «oh Princesse! oh Bogosse! le jaune et les olives sur le zinc» 3/​il y a un jukebox à l’entrée 4/​cols blancs, hipsters et petit vieux s’y retrouvent autour d’une bière, d’un pastaga, d’un petit blanc.

My cousin and I chanced upon this charming slice of divey Paris wonderment on the way to some crappy club which ended up being a lot less fun. Serving us some nice and reasonably priced bordeaux and then some ale from Strasbourg that the very friendly and very Alsacian bartender insisted I try, he discovered that I, too, am a former military man and now live in Baden. We talked about Germany and France and the States and Israel despite my halting, broken French. He asked who I wanted to win the presidential election, and I told him they’re a couple of bastards so who really cares? This earned me un tonneau de rires, a tasty free beer, and a mental note that next time in Paris, I’ll pay this joint another visite.