Le Petit Quinquin

Un bon petit bouchon parisien
C’est ma cantine depuis 1998, côté assiette, elles sont copieuses, variées, équilibrées et surtout cuisine faite avec le plus grand soin et des produits frais. Pas de surgelés au petit Quinquin. Né paye pas de mine, mais on fait des repas hyper sympas, ou prendre l’apéro au comptoir avec des anciens ou la faune du quartier. Côté plats, carte bistro qui côtoie quotidiennement une idée du chef, pot au feu, saumon oseille, rognons, ris de veau, sauté agneau persil, blanquette, etc. N’oubliez pas le couscous du patron le vendredi. Ambiance chaleureuse, des que vous êtes connus, ou si vous venez de la part de Haliwate (c’est le nom que me donne le boss de l’endroit). N’hésitez pas, la carte est variée mais demandez la spécialité du jour, ou essayez même de savoir si le chef né veut pas vous faire partager son casse croûte (tripes algériennes, bourguignon, pot au feu local, etc.). Les salades sont sympas ! Un bon fromage bien affiné est souvent disponible, et quelques bordeaux abordables (demandez un BDX) sympas. Le midi c’est plein à craquer, mais le soir la clientèle du quartier est plus éparse, ponctuée des taxis qui viennent s’alourdir la panse pour tenir la nuit ou les cheminots SNCF. Clientèle bigarrée, ouvrière et jeunes artistes en recherché d’inspiration, vieux immigrés, bobos comme moi et quelques oiseaux slaves de passages. Abder au comptoir jovial et avenant. Belaid aux fourneaux, taciturne, et ours mal léché. Les 2 font la paire. Un endroit à connaître à tout petit prix. Signe Haliwate. (PS: l’ours en cuisine a fait ses armes dans un grand restau classe de Paris, et a gardé un coup de patte exceptionnel pour ce petit bistro de quartier. Parlez-​lui truffe, et il démarrera son envolée lyrique sur la bonne bouffe. Maison bien tenue et hyper propre. C’est appréciable.