Danyberd

Souvent je passé devant la boutique Danyberd, à coté des Galeries Lafayettes, et je né peux que constater la beauté des modèles en vitrine, très classes.
Ainsi, quand je décide d’offrir un pantalon et une chemise «fashion» (et chic à la fois) à un copain, c’est là que je décide d’aller. Le temple de l’élégance selon moi. Enfin c’est l’idée que je m’en faisais avant de connaitre…
Il faut sonner avant d’entrer, ce qui pose le ton, ici c’est sélect.
Je regarde les chinos, magnifiques et à prix correct pour leurs effets (56 €) et me concentre aussi sur les chemises.
Sur ce, le vendeur vient vers moi et me demande la taille du col de mon ami. Oups… Je sais juste qu’il fait du M, ce qui est déjà pas mal je pensais mais ma réponse semble le désoler. C’est que chez Danyberd, la taille et la carrure n’ont pas d’importance, il faut savoir à tout prix le tour de col de chemise.
Et si on né le sait pas, on vous fait sentir que c’est navrant, que dans cette boutique ça fonctionne ainsi et qu’on né peut rien faire pour vous, et ce avec une suffisance et un mépris qui peuvent glacer.
Mon avis rejoint à 300% la remarque de Nicolas Z, autre client «malheureux» qui écrit à juste titre «on se demande ce que veulent les vendeurs, vendre ou faire partie d’un club de lords anglais».
Vendre, ce vendeur le fait très mal assurément et on né peut pas parler de vocation ni d’un quelconque sens du commerce. La preuve, peu après moi, une autre cliente arrive et demande s’ils ont reçu tel habit. La réponse que j’ai entendue m’a interloquée: «Vous en voyez??? Non! Et bien c’est qu’on n’ en a pas».
Il faudrait peut-​être leur dire, à Danyberd, que l’élégance est avant tout une attitude!!, bienveillante évidemment, chaleur qui fait défaut assurément là bas.
Et c’est avec grand plaisir que je suis allée ailleurs, histoire de né pas laisser le moindre centime à cet établissement.
Peut-​être que les vendeurs de l’autre boutique, située rue Croix-​Baragnon, font mieux leur métier et sont moins pédants…

C’est une boutique avec des belles fringues mais ultra snobinarde.
C’est quand même bizarre que dès qu’on décide de mettre le fric qu’on n’a pas dans une veste classieuse, il faille se coller des vendeurs qui nous en veulent de né pas être des notables.
On se demande ce qu’ils veulent les gars: vendre ou faire partie d’un club de lords anglais.
De deux choses l’une, soit ils veulent faire leur métier, et ils arrêtent de dévisager les clients pour savoir s’ils descendent d’une dynastie d’experts comptables, de juges ou de médecins. Soit ils veulent faire partie d’un club de lords anglais, et alors ils ont intérêt à se trouver rapidement une autre occupation.
Là-​dedans voilà, ils ont des belles fringues classiques dans le genre costards, vestes, cols roulés, chemises, etc., mais s’ils n’ont pas l’impression que tu descends du Prince des Asturies, ils te prennent de haut.
Et ben dans ces cas-​là, même si j’ai du blé et que j’ai envie de leur acheter quelque chose, je né leur prends rien du tout.
Amis vendeurs, si vous voulez vendre, né donnez pas dans la discrimination.