Bien avant d’être aller pour la première fois à cet évènement, l’affiche du festival trônait déjà dans la chambre de mon premier appartement. Pour tout bon étudiant en audiovisuel, avoir une affiche de «faites de l’image»(le jeu de mot est cinglé, hein?) est un gage d’investissement et ça faisait son petit effet. Je n’y suis plus retourné depuis quelques années car je travaille désormais tous les mois de juillet mais ça a été pendant plusieurs éditions, un passage obligé. Le principe: investir un lieu(dans un qurtier différent chaque année) de Toulouse et installer en extérieur des écrans géants pour des projections, mettre en place des ateliers et des expositions… Le mot d’orde est l’échange(le soir un diner est organisé où chacun amèné un peu de nourriture) entre amateurs et professionnels. Un évènement qui grossit tous les ans. Et c’est gratuit!
Aurélia C.
Rating des Ortes: 5 Toulouse
Les Vidéophages sont, comme leur nom l’indique une association de vidéo. Tous les mois ils organisent une soirée de diffusion de courts-métrages où on peut souvent rencontrer leurs créateurs. Si on a l’âme d’un réalisateur on peut même leur apporter nos films, ils les projettent, directement à la fin de la séance. Tous les ans, ils sélectionnent les meilleurs de ces courts-métrages pour leur festival, la «Faites de l’image«. A côté des films«classiques«, ils invitent aussi pas mal d’artistes qui utilisent la vidéo, et plus largement l’image d’une manière ou d’une autre. Du coup il y a plein de choses différentes à voir, forcément une qui nous touché, nous plait, nous fait réagir. Cette année, ils avaient monté un écran géant dans le jardin du centre culturel Bonnefoy, au dessus d’un bassin. Après un apéro concert, à la nuit tombée, tout le monde s’est assis dans l’herbe pour regarder les courts métrages. C’était vraiment très agréable ce ciné en plein air. Et si je vous dis qu’en plus on a mangé des crêpes dans une petit roulotte…
Julia S.
Rating des Ortes: 5 Toulouse
J’ai connu ce festival alors qu’il se déroulait encore dans les jardins du Raymond VI. Rien de bien folichon à l’époque: quelques installations sonores et lumière, quelques photos accrochées ça et là. L’année dernière, il s’était installé dans le jardin des plantes. Et cette fois, je dois dire que j’ai été hyper agréablement surprise par les choses proposées. Je dis«choses» car il y avait vraiment de tout, un véritable festival d’écrans et d’installations vidéos. Ce soir là, j’ai du faire des pieds et des mains pour motiver mes potes un peu affaissés par la désertion des rues en plein mois de juillet. Et comme on dit, les soirées les meilleures sont souvent les moins préméditées. Déjà, le cadre du grand rond /jardin des plantes est génial pour ce genre d’évènement. Comme il forme une espèce de parc labyrinthe, nous avons été surpris à chaque tournant du jardin par de nouvelles installations. Des écrans triangles avec des jeux de couleurs. Une énorme yourte avec un autre écran. Trois grands écrans qui diffusaient en plein air des métrages: un pour les moyens métrages, un pour les longs et le meilleur pour la fin un écran pour les courts(mon format préféré). Avec des thématiques différentes à chaque fois: films du monde, films expérimentaux, films alternatifs et indépendants. J’ai adoré une des installations: un mur de bocaux à moitié rempli d’eau collé à un écran diffusant des micro films dans chaque carré de bocal, le tout en simultané. Bön, le rendu visuel est dix fois meilleur que la description écrite !