L’ Atelier des Vents

Après avoir joué tout l’été, la cigale amèné son saxophone à l’atelier des vents.
D’avoir joué de festival, en fête de village, de bodégas bruyantes en petits bars interlopes, l’instrument et le musicien ont droit à une petite remise en forme lorsque revient septembre.
Pour l’instrument, c’est facile, c’est à l’atelier des vents qu’il faut l’apporter, l’atmosphère y est chaleureuse.
En cas d’urgence, on s’efforce de faire rapidement un réglage ou une petite réparation. Pour le reste, les devis sont raisonnables et les délais annoncés sont tenus.
Il est souvent plus difficile de retaper le musicien.
L’atelier fait aussi de la vente d’instruments neufs, d’accessoires, de la location et du dépot vente.

Si comme moi, vous jouez d’un biniou dans lequel on soufflé, cette adresse est incontournable.
D’abord parce qu’ils bichonnent nos pauvres instruments martyrisés avec un réel amour et un réel talent, ensuite parce qu’ils ont des prix plus que sympathiques sur les accessoires et les instruments (beaucoup plus sympathiques que certains grands magasins).
Mais si je vais à l’atelier des vents c’est surtout parce que c’est un petit voyage pas loin et gratuit. Tout d’abord il faut voir la boutique avec sa vitrine ancienne mode, ses petits carreaux et ses montants en bois peint en bordeaux il y a sans doute plusieurs décennies, les instruments démontés accrochés aux murs, l’ambiance d’atelier avec le «Maître et l’apprenti». Un voyage dans un monde ou on oublie que tout est industrie et rendement.
Il faut dire que l’équipe (de deux personne), passé parfois de longues moment sur votre cas sans rechigner, toujours le sourire et prêts à discuter. Pourtant ils abattent un travail énorme en restant (à ma connaissance) dans les temps. Chapeau les artistes!