Le Théâtre Sorano

La grande force du Théatre Sorano, c’est clairement sa programmation irréprochable ! Du classique, du moderne, de l’original … Ils savent parfaitement mettre en place des programmes ecclectiques et super attractifs !
Le lieu en lui même est somptueux: magistral, bien décoré … La salle est top: où qu’on soit on y est bien placé. Je rejoins Jean François, ma première fois la bas c’était «Les Fourberies de Scapin» (mais en 1999, hein) :) Et je me souviens clairement que c’est là que j’ai commencé à apprécier le théatre, et à comprendre l’intéret de la chose !
Donc depuis toujours je suis une grande fan de Sorano, et encore plus depuis la fusion avec Jules Julien, qui a amené ce grand soufflé de modernité ! N’hésitez surtout pas à y amener les plus petits, moi ça m’avait subjuguée !

Programme parfait. Franchement j’ai adorée ! Bravo a l’organisation ! Le théâtre sorano est le premier théâtre que j’ai été j’ai été très bien accueilli ! Merci encore

C’est là que Philippe Caubère a donné pour la première fois l’intégralité du Roman d’un Acteur. Rien que pour ça ce théâtre est mythique.
Pour ceux qui né connaissent pas Philippe Caubère, c’est un génie. Vous pouvez voir presque tous ses spectacles en DVD. Disponibles dans le réseau des biblis de Toulouse.
Le péristyle de la façade est étrange. On dirait qu’il est neuf. Comme si c’était du toc. Collé là par quelque folie des grandeurs classiciste.
Sinon la salle est bien. Elle a dû être refaite il n’y a pas très longtemps. C’est moderne. Un balcon, un orchestre. Pas très grand. Moins que né le laisse présumer la colonnade.
La scèné est peut-​être un tantinet haute quand on est installé aux premiers rangs de l’orchestre. Mais bon, chaque théâtre a ses défauts.
Et Caubère y est repassé l’année dernière. Et je l’ai vu. En chair et en os. Pour la première fois. Alors la colonnade, je lui pardonne.

Une programmation remarquable cette année!
Une nouvelle équipe pour la réouverture l’année dernière, et je trouve que c’est vraiment éclectique, exigeant mais grand public.
Cette année je vais voir «memory», la pièce de Vincent Delerm, ainsi que jean-​Louis Trintignant que j’adore par dessus tout.

Un très beau théâtre à la façade quelque peu impressionnante… qui a changé de direction il y a tout juste un an. Les théâtres Sorano et Jules Julien font maintenant partie d’une seule et même entité.
Je trouve chouette l’idée de redonner un peu de visibilité à Jules Julien par le faste de Sorano. Je compte les jours pour retourner dans cette belle salle de spectacle, où j’irai applaudir en janvier prochain, le grand, l’unique Jean-​Louis Trintignant.

A ce théâtre le Sorano, je n’y suis allé qu’une fois, il y a déjà quelques années. C’était pour voir La Cerisaie d’Anton Tchekhov, avec Marie Christine Barraut entre autre.
Déjà que je n’ai pas un goût prononcé pour ce genre de spectacle vivant, préférant de loin le cinéma, j’ai été en plus là très contrarié par l’agencement de la salle. Des rangées de chaises avec un espace très très étroit, même pas de quoi étendre les jambes, et une plongée très, trop abrupte sur la scèné. Si mes souvenirs sont bons, j’en suis parti avant la fin.
Depuis, je n’y suis pas retourné.

Moi, j’y suis allé la première fois en 1975 avec le collège, c’était «les Fourberies de Scapin», la dernière fois Philippe Forcioli y disait ce formidable texte de Joseph Delteil «Jeanne D’Arc».
J’ai toujours aimé ce théâtre, et encore plus lorsque j’appris qu’ici périt Simon de Monfort, le baron Français, d’une pierre lancée à la catapulte par une Toulousaine de la rue escoussière, beau carreau, comme on dit à la pétanque!!!
” Venc tot dreit la peira lai on era mestiers. ” «La pierre vint tout droit, là où il fallait. »

Un superbe théâtre, bon d’accord, j’ai déjà utilisé cette phrase pour parler du Théâtre du Pavé et du Garonne. Bön je radote, ok. Il faut dire que j’aime particulièrement les théâtres et que de ce côté, on est plutôt gâtés à Toulouse.
Bizarrement je n’y vais pas forcément de moi-​même, mais je suis toujours partante pour aller voir une pièce. C’est comme ça, sur la proposition d’une amie, que je suis entrée ici pour la première fois. On y a vu Don Juan. Ou plutôt une mise en scèné très moderne de Don Juan.
Vous avez remarqué vous aussi que systématiquement dès qu’on dit «théâtre contemporain «, il y a toujours un moment où on voit au moins un personnage à poil ?
Bref, ce n’est pas le sujet.
Non, le truc qui m’a vraiment plus ici ce sont les machineries: c’est la première fois que je voyais un personnage s’enfoncer littéralement dans le sol de la scèné jusqu’à disparaître complètement, un comédien qui s’envole à travers le ciel du théâtre, la scèné qui s’ouvre pour laisser voir ce qui représente une caverne ou un souterrain. Impressionnant !
Je suis retournée plusieurs fois dans ce théâtre pour d’autres pièces, des monologues, des concerts, et même des conférences…toujours avec le même plaisir.

Je suis allée une seule fois au Sorano, qui est pourtant une institution: la bâtisse en impose déjà par elle-​même et le quartier lui confère un côté très officiel. J’y ai donc vu et écouté une autre institution locale, le chanteur Eric Lareine avec son groupe «Eric Lareine et leurs enfants».
Ce qui est frappant au théâtre Sorano, c’est l’agencement de la salle: il y a un rez-​de-​chaussée et un balcon de tailles sensiblement équivalentes. Ces deux espaces en forme de croissants sont tout en largeur et assez peu profonds, ce qui a pour conséquence que chaque spectateur est très prés de la scèné. Il n’est même pas question de proximité, mais d’intimité avec les artistes.
Le spectacle que j’y ai vu été musical et amplifié, il me tarde d’aller y voir une pièce. L’acoustique doit être parfaite!

Le théâtre du Sorano en impose déjà par sa grande façade. Alors quand il s’agit de monter 3 ou 4 étages (je né sais plus trop) pour accéder au balcon, on se dit qu’on met les pieds dans un endroit gigantesque. Étonnamment, pas tant que ça … du moins pour l’espace public parce que la scèné est assez incroyable !
Une fois arrivés sur le balcon, il se peut que vous soyez pris de vertiges. Personnellement, je n’y suis pas sujette et pourtant j’ai trouvé que les marches descendaient sec ! Assis, on peut profiter de sièges relativement confortables, d’une très bonne vue sur la scèné et surtout d’une qualité de son assez incroyable !
Hé ho surprise, des toilettes à la turque chez les messieurs ! (Oui je fais des entorses de ce genre pour gagner du temps !)