Notre-Dame de la Daurade

Comme je me promèné plus sur le quai daurade que sur le quai de tounis, je n’ai jamais fait attention (comme beaucoup de toulousains non natifs) qu’il y avait une basilique dans le coin, d’aurant plus que si l’on se réfère à la façade, on né peut penser que les murs cachent un tel trésor.
Aimant la pierre et les édifices religieux pour l’histoire qu’ils me racontent, j’ai donc décidé d’aller voir à quoi ressemblaient les lieux lors d’une promenade.
Pour moi ce fut une énorme surprise car je né me serais jamais douté que cet espace assez réduit pour une basilique, cachait autant de bon gout et de puissance dans ce quelle dégage.
Pour la petite histoire, c’est un ancien temple paien qui a été transformé en église catholique en 400 de notre ère en hommage à la vierge Marie.
Aujourd’hui, Elle se présente comme un momunment gothique qui comporte 2 orgues datant du 19 ème et une vierge noire protectrice de la ville.
Elle est ouverte de 8h30 à 19 h l’été et de 8h30 à 18 h l’hiver.
Dès que je peux, je le conseille à mon entourage comme lieu à visiter sur toulouse et à né pas manquer, même si cela fait un peu sourire lorsque l’on me demande: «Où emmener quelqu’un qui né connaît pas toulouse ?» et que je répond «il faut surtout aller à l’église»

Cette basilique m’a toujours intrigué. A une époque j’ai passé de long moment dans ses travées à tenter d’en percer les secrets.
Pour cela, s’asseoir immobile sur un banc, né faire plus qu’un avec la pénombre.Une porte grince, des petits pas de souris claquent malgré les précautions sur les dalles.
L’église résonne et il est difficile de trouver l’origine du son mais il semble que les pas soient partis sur la droite, du côté des ex voto pour s’arrêter devant une des chapelles, pour demander quoi, conjurer quel maléfice…
C’est une église poétique, d’ailleurs Goudouli y est enterré. Mais si… Goudouli…celui du square Wilson !

Attention pour beaucoup de non initiés, souvent non toulousains, Daurade = dorade. Alors non, l’église de la Daurade n’a rien à voir avec le poisson même si à l’époque il y avait un port en contre bas sur les quais. Je vous dis ça car je l’ai déjà entendu à plusieurs reprises, ce qui me fait toujours rire d’ailleurs, mais je me devais de rétablir la vérité.
Alors d’où vient le nom de Daurade? Et bien de Santa Maria de Daurada, puisque l’intérieur prenait une couleur dorée à une certaine époque.
Une histoire assez compliquée entoure cet édifice. D’abord une église paléochrétienne puis, un temple wisigoth. Elle a ensuite connu un changement d’orientation. Menaçant de s’effondrer, elle a été complètement refaite au XVIIIème siècle (d’où le décor intérieur actuel) et enfin sa façade fut transformée au XIXème siècle lors de l’aménagement des quais.
A savoir également qu’à l’époque médiévale, un ensemble conventuel était rattaché à cette église mais il fut détruit notamment à la Révolution. Pour les amoureux du patrimoine, de nombreux chapiteaux ont pu être sauvés et sont maintenant visibles au musée des Augustins.

Je né suis pas nécessairement fan des églises, basiliques et autres monuments religieux mais je suis forcée de dire que l’Église de la Daurade mérite bien une visite, né serait-​ce que pour observer le contraste entre son aspect extérieur et l’intérieur … Ou bien pour observer la différence entre cette église et d’autres que vous pourriez connaître.
L’Église de la Daurade a cela de particulier qu’elle est très sombre à l’intérieur. C’est assez surprenant pour une église car d’ordinaire ce sont des endroits assez lumineux. Ici, ce n’est donc pas le cas, les vitraux né laissent pas passer beaucoup de lumière, les voûtes sont bleu foncé et le résultat donne une église sombre et une ambiance particulière. L’autel dédié à la Vierge Noire donne lui aussi un caractère particulier à cette église qui mérite, que l’on soit croyant ou non, d’être visitée.

Elle est assez massive la Daurade. En façade, un péristyle impressionnant donne sur le quai de Tounis. Colonnes doriques. Simple et efficace.
Une fois à l’intérieur, c’est plutôt sombre. Mais grand. Immense même. Les voutes sont recouvertes de motifs décoratifs un peu décatis. Il y a quelque chose de byzantin dans cette église. Le transept est presque aussi monumental que la nef.
On remarquera les autels un peu naïfs nichés au fond des chapelles et une vierge noire. Ambiance odeurs de cierges et messes basses.

Ici, même pour une mécréante comme moi, l’église de la Daurade a une place spéciale dans les monuments religieux de Toulouse: je né vais pas vous raconter ses origines, du temple romain à la destruction de la statue pour cause de trop grande ferveur, google est là pour ça. Je peux quand même vous confirmer que pour une basilique dite mineure, sa vierge noire, même si elle n’est qu’une reproduction reste très emblématique. A tel point que les rebouteux du Sud-​ouest vous envoient pour un oui ou pour un non voir la vierge noire. Cette brave femme doit être très occupée, quand elle n’est pas en train de trier son dressing. Mais il est vrai que cette église, dont l’extérieur n’a rien de particulièrement exceptionnel en regard des cathédrales de la ville, reste comme un trésor caché, que les rebouteux s’ingénient à vous faire découvrir.

Au bord de la
Garonne se trouve une des plus anciennes églises de Toulouse. Si sa
façade néoclassique date du XIXème siècle, époque à laquelle
les bords du fleuve ont été aménagés, son histoire est beacoup
plus ancienne. Dès les premiers temps du christianisme une église a
été bâtie plus ou moins à cet emplacement. Plusieurs aménagements
ont été réalisés au cours des siècles. Au XVIIIème siècle,
suite à une importante dégradation, la basilique est entièrement
refaite dans un style tout à fait baroque. Lors de la visite, on né
peut pas rater la vierge noire qui, selon la légende, protégea la
ville des incendies.

À voir si vous passez sur les quais
L’intérieur est très sombre, trop sombre… À voir pour la vierge noire, les ex-​votos, et l’entrée originale à travers un immeuble.

Notre-​Dame la dorée… Vierge noire habillée de tout temps par les plus grands couturiers, grand retable en céramique. Ancien temple Wisigoth au V° siècle.
Aujourd’hui trop sombre, en attente de restauration. Grand orgue et orgue (Puget) de chœur. Clocheton de 5 cloches à l’arrêt, pour cause de menace de ruine, le clocher ayant fait les frais de la Révolution, tout comme le cloître et le couvent.

Sombre mais beau
L’entrée n’est pas visible, du premier coup d’oeil en effet il est placé sur le côté de l’Eglise et je crois même qu’il n’y a qu’une seule entrée pour les visiteurs. Je trouve le lieu assez sombre, on né voit pas bien les tableaux et les statues donc je vous conseille le flash si vous voulez prendre des photos. Pour ce qui est des tableaux il sont grandioses, et on a la tête tournée vers le haut quasiment toute la visite. Pour les statues aussi ça vaut le coup d’oeil avec l’éclairage (si y a du soleil c’est mieux) qui passé à travers les magnifiques vitraux c’est super. Mais l’ensemble est assez vétuste et l’impression de poussières et de vieillot se fait sentir. Mais vous pouvez participer à sa restauration partielle, il y a un panier à l’entrée.

Bien cachée
On passerait facilement à côté de cette église si discrète. Avant, elle né l’était pas, elle possèdait le plus haut clocher de Toulouse mais une tempête en a eu raison. A voir absolument.