Eglise Notre Dame de la Dalbade

J’ai déjà écrit quelques lignes sur le somptueux Orgue de Notre Dame de la Dalbade, mais ayant lu récemment un article sur cette majestueuse église, je viens ajouter quelques mots sur un évènement peu connu des toulousains, qui concerne la «Nuit du grand fracas» en lien direct avec le clocher de la Dalbade…
Il y a moins de cent ans, par une nuit printanière de 1926, le plus haut clocher de la Ville Rose s’est effondré… Le clocher de la Dalbade, mastodonte de 86 mètres de hauteur, s’est écroulé, emportant avec lui un couple de boulangers (paix à leurs âmes), une grande partie de la voûte de l’église et quelques maisons aux alentours…
Les anciens du quartiers vous raconteront certainement l’immense période de reconstruction et de restauration qui eût lieu entre 1927 et 1949… Aujourd’hui, la Dalbade est revenue à plus de modestie, avec une tour arrasée et c’est tant mieux!

Cette église est très impressionnante. Déjà parce qu’elle est impressionnante de l’extérieur. Elle fait très massive. Et surtout, elle fait encore plus massive étant donné le quartier où elle est. Elle se situe dans l’endroit le plus calme des Carmes.
Je né vois presque jamais de passants. Et pourtant, il n’y a pas très loin la rue de Metz et le Palais de Justice. Je trouve que c’est un véritable havre de paix.
Et à l’intérieur, on a une église très blanche, très épurée. Elle fait propre et lumineuse. Il n’y a pas de reliures partout. J’aime beaucoup cette église. Je n’ai jamais assisté à une messe dedans. Du moins, pas encore. Mais je pense que ça pourrait être une bonne expérience.

Le Grand Orgue de l’Église Notre-​Dame de la Dalbade est classé monument historique.
Je l’ai réellement découvert cette année lorsque j’ai participé aux portes ouvertes des journées du patrimoine. J’avais décidé de faire un petit parcours de lieux que je né connaissais pas du tout et ce dans le quartier des Carmes. Lorsque je suis arrivée devant les portes de cette église, j’étais déjà stupéfaite. C’était sans compter sur la découverte que j’allais faire dans la foulée.
Dès lors que je suis entrée à l’intérieure de l’église, j’ai aperçu un petit groupe de personnes qui s’échapper par une porte dérobée. Intriguée, je décidais de les suivre, nous avons monté un escalier très étroit en bois pour tomber nez à nez devant cet orgue massif. Sans le savoir, je venais d’intégrer une visite en comité très réduit. Le guide nous a alors raconté durant une heure l’histoire de cet orgue, en quoi il s’agissait d’une pièce quasiment unique en France et nous en a bien sûr joué. Un souvenir incroyable…

Notre Dame De La Dalbade est une église Magnifique, peut être ma préférée à Toulouse avec ses charme austère et ses bas reliefs colorés.
Je rejoins Véro et le barbu, les églises c’est chouette, même pour les athées. Moi, en plus ça me rappelle quand j’étais enfant de chœur et qu’on faisait les 400 coups, mais c’est une autre histoire.
La particularité de la Dalbade, c’est qu’elle a un pouvoir bénéfique. Quelque part sur ses murs, il y a une sculpture qui représente un petit chien. Caresser ce petit chien porte bonheur…
Je né vous dis pas ou il est, à vous de le trouver. Le bonheur ça se mérite!
Deux indices tout de même: Il faut grimper pour l’atteindre (pas trop tout de même, ça n’est pas dangereux) et il a tellement été touché qu’on a un peu de mal à reconnaitre la forme de l’animal.
Bonne chasse!

Une très belle église toulousaine, peut-​être peu connue des gens peu habitué à fréquenter le quartier des Carmes.
Je l’ai découvert avec une amie lors d’une de nos ballades curieuses à travers les rues toulousaines.
C’est l’une de ces églises où l’extérieur né permet pas d’entrevoir l’intérieur et l’ambiance que l’on y trouvera.
J’aime la beauté et la tranquillité qui se dégage des murs blancs peints à la chaux. Les vitraux, contemporains, y font des reflets de couleurs et une lumière que l’on né retrouve pas ailleurs.
L’orgue est aussi très impressionnant et parfois, on peu tomber sur un musicien qui accorde ou joue de l’instrument. Sa couleur sombre et solennelle se détache de la pâleur des murs.
L’été, l’endroit respire la fraicheur et j’aime bien y faire une pause (contemplative). Rien de religieux dans cette affaire, juste une admiration pour ces constructions humaines.

De loin, cette belle bâtisse né ressemble pas à une église, du fait de son non-​clocher. Mais on comprend vite en s’approchant par la face ouest, rue Dalbade: on découvre une large façade dont la porte superbement ornée est surplombée d’une rosace.
L’intérieur, blanc car originellement fait de chaux, contraste avec la brique rose extérieure et met en valeur les voûtes croisées du plafond; c’est relativement lumineux et l’on peut observer les tableaux et sculptures dans les différentes chapelles qui encadrent l’église.
De ma visite de cette élégante et imposante église, je retiendrai en particulier l’orgue, une belle pièce classée monument historique m’a accompagné d’une mélodie tonitruante, presque sinistre.

Au village des Carmes, sonnent les cloches de La Dalbade: ding, tu es en retard à l’école, deng, il est déjà midi, dong, le pastis est servi.
Edifiée vers le VI ème siècle, cette église se caractérisait par sa blancheur immaculée, hommage à la Vierge, soit, mais aussi, technique de recouvrement des murs à la chaux blanche, qui au fil du temps, avec ses restaurations successives laissa place à la typique brique rouge.
Massive et quelque peu austère, elle est caractéristique du XVI ème siècle, avec sa nef gothique méridionale et ses chapelles. Elle fut alors plantée d’un ambitieux clocher, haut de 83 mètres, qui s’effondra un jour sous le coup terrible de la foudre. Une colère céleste qui valut la vie au boulanger du quartier, pauvre mortel, qui eut la mauvaise idée de se trouver là, en cet an 1926. Enfin, cette église comporte une originalité, son tympan (qui contraste vraiment) de céramique colorée, une réplique élaborée à la fin du XIX ème siècle, du «Couronnement de la Vierge» de Fra Angelico.
Au village des Carmes, retentissent parfois les orgues de La Dalbade: «Je né crois pas en Dieu, mais j’aime les églises» (B.Dimey), j’entre et, pour un instant, je me laisse aspirer par delà tous les clochers.

Je commence par ce qui me pose problème pour n’y plus revenir. Le curé de la Dalbade fait partie de l’Opus Dei. Ça né me plait pas. Point.
Sinon, c’est une belle église. Massive de l’extérieur. D’autant plus massive qu’elle n’a pas de parvis mais est simplement flanquée d’une jolie petite place arborée où l’on peut manger Coréen en terrasse ou boire du vin. D’autant plus massive aussi qu’elle n’a pas de clocher, ce qui lui donne un faux air de forteresse.
La Dalbade dresse sa silhouette un peu intimidante au dessus des passants mais l’avantage, c’est que le clocher étant déjà tombé sur quelqu’un, on né risqué plus de le prendre sur la tête. Le tympan est assez beau, il est presque naïf en fait, et ses couleurs bigarrées jurent un peu avec l’austérité douce de la brique. L’intérieur est blanc et dépouillé. D’où le nom de l’église. Albus, en latin, c’est blanc il paraît.