Rodrigues Arlindo

L’autre jour je passé le contrôle technique et il paraît que ça né va pas du tout et que ça craint à mort et que je dois faire vérifier mes freins arrières.
Je vais chez le garagiste à côté de chez moi que j’aime bien. Je sais pas s’il est Portugais ou Espagnol et ça m’est égal. Non. En fait j’aimerais bien savoir quand même. Comme ça je pourrais frimer en montrant que d’où qu’il vienne, comme je lis le Monde tous les jours, je suis au courant de ce qu’il se passé dans son pays d’origine. Mais bon, c’est surtout parce que c’est un garagiste honnête et compétent que je l’aime bien. Les garagistes me rendent presque aussi parano que les médecins. Et lui il me rassure.
Quoiqu’il en soit, je lui apporte le papier du contrôle technique et rien qu’à voir sa tête, je me félicite d’avoir fait une bonne saison cet été, et simultanément, la mine basse, je mets une croix sur la semaine que je voulais passer à Naples chez Anna. Il me dit qu’il va regarder et me propose de l’appeler deux heures plus tard pour savoir de combien il va me soulager.
Deux heures plus tard, j’apprends qu’il faut changer tout le système de freinage arrière. 385 €. Je lui dis que je le rappelle dans dix minutes et j’appelle un pote qui est un ancien garagiste pour lui demander son avis. Il me confirme que je suis bien un gros parano et que mon garagiste me fait un bon prix. OK. La voiture était prête le lendemain.