Le Séraphin

Entrer dans le Séraphin, c’est un peu comme prendre la porte des étoiles. Direction: une version alternative des années 90s, dans laquelle la France serait passée sous la dictature de Valerie Damidot et sa sœur jumelle culinaire.
Il faut dire qu’à la base, il s’agit d’un traiteur. Et c’est vrai, on né demande pas la même chose à un traiteur et à un restaurateur. Pourtant, depuis quelques temps, une salle et une terrasse on fait leur apparition. Intrigué par ces coccinelles géantes en DIY (un insecte en guise de puce à l’oreille, on aurait dû voir venir le coup!) nous nous arrêtons entre collègues. Au final, ce voyage dans l’amateurisme laissera des marques.
Le plat du jour — filet de lieu à la crème de champagne — est servi au milieu d’une gigantesque assiette blanche et vide, si ce n’est pour son petit brin d’aneth (!). Si si. L’accompagnement, un bout de gratin dauphinois et une tomate a la provençale (!) arrive séparé, plus tard (12,5 €)
La salade du marché — poisson ou viande, une bonne idée au demeurant — n’est en fait qu’une salade verte avec des quartiers de tomates par mûres (en juin) (10 €)
On part sans dessert, incertain de ce que l’on vient de vivre.
Si ce n’avait été pour la gentillesse d’un serveur un peu dépassé par les événements, ce serait direct à l’étoile unique.

J’ai découvert ce resto par le biais d’une amie et je n’ai pas été déçu. Large choix, de la qualité beaucoup de monde mais c’est normal!
Excellent service traiteur, testé pour le réveillon de Noël tout était à parfait à recommander donc.