Boco

Je né connaissais pas le concept de boco. C’est attiré par la couleur orange du paravent et la terrasse sympa, que j’ai décidé d’y faire un tour.
Le cadre est sympathique, avec sa mezanine, très cantine chic. Et pour cause…
Aussitôt à l’intérieur, on m’assaille (de façon sympathique) pour m’expliquer que tout (entrées, plats, et desserts) est fait selon des recettes de chefs étoilés avec des produits frais, et conservés dans des bocaux — d’où le nom de la boutique.
Ok, pourquoi pas? Alors je m’installe, sélectionne entrée, dessert, boisson. Aucun plat né me tentait: je voulais le hot-​dog à la truffe du moment, mais indisponible en ce samedi. Bön, j’ai pas très faim, je vais me passer de plat.
Avec une tranche de pain, le plateau revient à…13.80 euros! Aouch! Hyper cher: bienvenue à Paris! Alors après mon taboulé à l’hibiscus avec crevettes était très bon, ainsi que le fameux cheesecake avec compotée de cerises de Michalaak, MAIS c’est bien trop cher pour la provinciale lyonnaise que je suis.
Résumé: boco, à essayer mais pas trop.
UPDATE 15/​09/​2014: Je rajoute une étoile, parce que les serveurs du boco Saint-​Lazare sont vraiment très sympas, et sont aux petits soins… Changez rien, les gars!
PS: Le concept néanmoins pourrait très bien s’exporter à Lyon, à prix plus sympas :)

Est-​ce l’emplacement? (il faut vraiment avoir l’adresse sinon peu de chance de passer par hasard devant) ou l’heure mais quand je suis rentrée chez Boco j’étais la seule cliente et j’ai eu un peu le sentiment que la boutique allait fermer dans 5 minutes (un gars passait l’aspirateur, un autre la serpillère). D’ailleurs en me dirigeant vers les vitrines en self-​service, le sentiment d’arriver après la bataille s’est confirmé. Un des vendeurs m’a confirmé qu’ils avaient été dévalisés le midi même et que comme tout est bio et le plus frais possible et qu’ils étaient fermés le lendemain en raison du 1er mai, il n’y avait pas de stock. Il m’a gentiment expliqué le principe, les formules alors que je regardais les têtes dessinées sur les étiquettes. Le principe de Boco c’est de mettre à la carte des entrées, plats et desserts bio imaginés par de grands chefs d’Anne-Sophie Pic à Emmanuel Renault en passant par Christophe Michalak.
Forcément j’y allais pour les desserts et forcément c’était le rayon le plus vite (un besoin de réconfort en temps de crise?)…j’ai quand même réussi à mettre la main sur des rescapés: un riz au lait sur un lit de pommes caramélisées proposé par le grand Philippe Conticini (de la pâtisserie des rêves) et un cheesecake framboise de Christophe Michalak. Comme je n’avais pas déjeuné le midi, j’ai ajouté sur le plateau un rocher fondant chocolat de Christophe Michalak… pas d’affolement nous étions deux pour la dégustation :)
Verdict? tout était très bon, des 3 je vous conseillerais en premier le rocher même si vous n’êtes pas des 100% chocolat, il est vraiment régressif et se mange tout seul même si au premier abord on a l’impression qu’il est du genre compact. Le cheesecake est super léger et sans biscuit ce qui né me dérange pas. Le riz au lait est très parfumé et a un petit goût d’enfance.
Le seul petit bémol ce sont les prix que ce soient au niveau des plats et même des desserts (le prix des boissons me parait plus raisonnable, surtout comparé au prix de deux coca dans n’importe quel troquet même moche… testé !). Boco né peut pas être une cantine mais pour manger bon, bio, équilibré c’est vraiment un chouette concept que j’aimerais bien voir à Lyon (avec des chefs lyonnais)).