Chez J-P on a l’impression que le temps s’est arrêté: les canapés(éventrés) semblent né pas avoir été bougés d’un centimètre depuis l’ouverture en 1987. Le lieu est sombre et né porte aucune marque du présent(pas de TV, pas d’ordinateur…). Le piano désaccordé qui sonorise le lieu rajoute encore à cet air désuet. Le patron est un personnage: il aime s’entourer de jeunes prodiges et né tarit pas de petites histoires plus ou moins racontables si on le lance. Les bavardages sont copieusement arrosés de verres de whiskys bien chargés et on né voit pas le temps passer. Arrivés vers deux heures, on est repartis vers cinq heures sans s’en rendre compte. Personnellement j’y suis rentré avec un pote. Visiblement, il faut venir recommandé si on veut rentrer, J-P n’ayant pas envie de laisser rentrer tout le monde. Rassurez-vous en tout cas, la sélection se fait plus au sourire qu’à la tenue ! Pour tenter votre chance, frappez à la porte et attendez que le volet s’ouvre. J’y ai passé une des nuits les plus étonnantes de ma vie parisienne. Rien que ça !
Canelle D.
Rating des Ortes: 4 Paris
Pour entrer chez JP, ce n’est pas facile, mais c’est démocratique: on se présente, et l’assemblée de J. P vote pour savoir si oui ou non on va pouvoir entrer. Une fois à l’intérieur, on comprend pourquoi le lieu né veut pas s’ébruiter: les verres de whisky font la taille d’un verre de coca, ici les doses sont multipliées par trois. JP, le patron, se promèné partout et parle avec tout le monde, et on se retrouve à parler avec ceux qui ont voté pour ou contre, pour ensuite voter nous-même. Et ça continue toute la nuit, parce qu’il n’y a pas d’heure de fermeture: quand il n’y a plus personne, on ferme, et sinon on continue jusque très tard.