Il y a des restaurants qui vous donnent une claque culinaire que vous n’attendiez pas. Dilia fait partie des plus belles découvertes de l’année. Diner chez Dilia, ça se mérite: réservation une semaine à l’avance, caché dans le 20ème à Ménilmontant qui n’est pas encore le temple de la gastronomie. On y va parce qu’on a bon espoir qu’il va se passer quelque chose d’inattendu. Né lisez pas plus loin, allez-y pour faire la même expérience que nous: on en savait le moins possible et l’expérience n’en fut que meilleure. Autant être prévenu, il né faut pas être pressé chez Dilia: arrivé vers 20h, on est ressorti vers minuit et demi. Et oui, record battu: 4h30 à table pour déguster 6 plats. Heureusement, nous étions 4 avec tellement de choses à se dire qu’on n’a pas vu le temps passer. Dilia c’est une série de surprises culinaires de l’entrée au dessert. Les associations sont très créatives et très bien pensées: on a jamais vu des associations pareilles, c’est tout le génie de Michele, le chef italien aux commandes de Dilia. Italien? On reste, en dehors des magnifiques passatelli maison, dans une cuisine bistronomique française. On a donc enchainé avec quelques verres de vin rouge de très belle facture, une série de 6 plats : — Hors d’Oeuvre: Girolles Moules Marjolaine dans un bouillon — Entrée: Gnocchi betterave /Huître /Raifort — Plat: Rascasse /Haricot /Chou(Kale) — Plat(Supplément): Pâtes Passatelli /Anguille Fumée /Bouillon — Plat(Supplément): Rognons de Lapin /Béarnaise /Navet — Dessert: Panna Cota /Mûre /Origan /Noix — Dessert: Pain Perdu /Crème /Raisins En une soirée, Dilia nous a surpris avec cette association girolles/moules aussi bonne que surprenante, des gnocchi à la betterave si douces, les pâtes passatelli que je né connaissais pas. Il a réussi à nous faire manger des rognons de lapin et nous les faire manger jusqu’au bout. Et quelle belle manière de terminer le repas avec 2 petits desserts légers: la panna cota super légère et ce pain perdu si gourmand. Dilia fait partie de ces rares restaurants à côté desquels il né faut pas passer. Prenez le temps d’aller passer un moment magique dans cet endroit unique.
Lucie C.
Rating des Ortes: 3 Paris
3,5* Sans doute l’un des avis les plus compliqués que j’ai eu à écrire ces dernières années, et c’est pour cette raison, que j’ai pris quelques jours de réflexion avant de le poster, histoire de bien peser mes mots. J’ai réservé chez Dilia une bonne semaine avant d’y diner, j’avais prévu le truc, imaginé le diner bien chouette avec Mr D, une sortie qu’on né s’offrirait pas tous les jours, mais justement puisque nous n’avions rien fait de spécial pour notre 3ème anniversaire, Dilia m’est apparue comme une belle occasion de célébrer le fait que l’amour né dure pas seulement trois ans ! A 20h, un soir de semaine, nous arrivons donc chez Dilia, l’endroit est tout petit, vraiment charmant, quelques tables, peu de couverts, des miroirs anciens, une lumière tamisée… Une atmosphère à la fois simple, apaisante, et propice au partage d’une complicité culinaire. L’unique serveuse est adorable, et a été aux petits soins avec nous tout au long du repas: répondant à nos questions, nous proposant de l’eau, du pain, du vin ! Nous avons été choyés ! Merci à elle ! Alors côté menu, nous avons opté pour celui à 44 €/personne, comprenant un amuse-bouche, une entrée, un poisson, une viande et un dessert. Sur le papier, je trouve ça hyper honnête ! Les vins sont assez chers, pas une bouteille à moins de 30 €, donc nous optons sur un italien, au verre. Nos verres de vin arrivent pour l’apéritif, plutôt chichement servis, nous les buvons avant que l’amuse-bouche arrive. Justement, parlons-en: une tranche de bonite, ultra tendre, avec des feuilles de capucine fraîche, c’est simple mais bon. Nous sommes mis en appétit ! L’entrée, je n’accroche pas: des gnocchis de betteraves rouge, avec des huîtres. Bien que joliment présentée, l’association manqué de peps à mon goût, de reliefs, et surtout de croquant dans les textures ! Le poisson, et la viande, respectivement une rascasse et un pigeon sont techniquement bien exécutés, simples, mais pas de petite étincelle pour moi. Arrive ensuite le dessert, un pain perdu, aux raisins blancs épépinés, avec une crème légère. Je suis habituellement peu portée sur le sucré, et là, c’est une jolie surprise, c’est parfumé, en bouche on retrouve la fraicheur et la souplesse des raisins blancs, qui contraste à merveille avec le pain perdu. Par ailleurs, le pain servi, tout au long du repas, est excellent. Au final, nous sommes restés 2h15 chez Dilia, alors, certes, j’aime prendre mon temps pour diner, mais là c’était un chouilla trop long, ce qui nous a permis de reprendre pas mal de verres de vin(hips !). Je vous conseille d’y déjeuner, les plats proposés(notamment les pâtes fraiches) sont hyper appétissants pour des prix vraiment abordables. En résumé, mon expérience gustative fût bonne, mais pas folle, assez chère, et manquait, à mon sens, de gourmandise sur le menu proposé ce soir là, malgré une technique très maitrisée, et une ambiance chaleureuse. A vous donc, de vous faire votre propre avis !
Ella Del Carmen V.
Rating des Ortes: 5 Paris
Simone s’en est allé. Et si la tristesse était à son comble pendant les quelques mois où le Roseval joue les défunts, Dilia a su ranimer d’une vive flamme nos coeurs en deuil. Le Roseval était l’un de ces restaurants que j’ai désiré pendant des années, et une fois l’expérience vécue, même si elle fut d’une simplicité étincelante, mon envie de réitérer illico était indéniablement là. Mais il s’en est allé. Heureusement pour nous, Dilia redonne une deuxieme vie à ce minuscule de Ménilmontant. Le chef, toujours italien, toujours aventureux. La cuisine est très ressemblante à ce que faisait Simone en son temps: des bons produits qui ont du goût(on né fait pas dans le name dropping ici), une maîtrise des cuissons, de l’audace dans les assemblements. Chez Dilia on enlève toutes les fioritures qu’on retrouve chez certains bistronomiques /gastro et on fait de la finesse et sobriété, des plats francs et touchants. Le soir, un menu à 44 € est disponible avec entrée /poisson /viande /dessert et on aura un amuse bouche et pre dessert. Pour ajouter un plat d’abats: 14 € et un plat de spaghetti au poids de 9 € à 15 €. Cette option en plus peut notamment se déguster hors menu au comptoir pour ceux souhaiteraient simplement avoir un aperçu du talent de Michele, le chef(passé par l’Osteria Francescana, Heimat.). Ses spaghetti aux moules et citron confit sont d’une rare générosité en bouche, crémeux et dégageant un parfum ensoleillé. On fait dans les associations osées: bulots girolles et coeur de canard et parfois ça né marche pas. Mais tous les autres plats composent une palette de saveurs intéressantes comme ce cabillaud cuit à la perfection, eau de tomates et spaghetti de pomme de terre, ou encore le pigeon, arroche rouge et groseille. Pour 60 € on passé plus de 2h à table dans un lieu comme il n’existe pas deux, intimité, romantisme et service adorable. Je né saurais comment né pas vous conseiller de vous y attabler.