Gare de Lyon, Métro

Station de métro où s’arrêtent deux lignes: la plus ancienne et la plus récente. Du coup, aller de l’une à l’autre revient à voyager dans le temps, j’adore !
On passé ainsi d’une forêt de fins piliers et poutres en métal riveté à un univers où règnent le béton, la pierre polie et le verre. En prime, la station de la ligne 14 comporte un jardin tropical intérieur (inaccessible au public bien sûr). Très agréable quand on patiente pour la prochaine rame et notamment quand le quai central de cette station est bondé. Les accès sont plus faciles depuis que les travaux de création du troisième accès central sont terminés.
On voyage aussi dans l’espace: la station de la ligne 1, située juste sous la surface devant la gare, est reliée à celle de la ligne 14, située plus en profondeur contre les voies du RER, par un long couloir qui traverse les niveaux inférieurs de la gare SNCF. Dommage pour ce dernier point, le côté labyrinthique, sale et vétuste de cette grande salle d’échange entre gare, métro et RER est vraiment dispensable.
Comme on est situé à un nœud très passant de plusieurs lignes de transport en commun, les couloirs entre les quais et les bouches de métro comportent de nombreuses boutiques variées.

La Gare de Lyon c’est un peu devenu une porte d’entrée importante pour moi: celle qui a reçu mes premiers pas dans la capitale, celle pour rentrer chez moi dans mes montagnes, celle pour aller travailler, celle pour transiter. Métro, RER, Bus, TGV, location de voiture et même arrêt manifs.
Forcément, durant tout ce temps, je l’ai vu se moderniser au dessus, en dessous, sur le parvis ou autour. J’attends avec impatience la modération de la gare RER. Certes il y a des courants d’air, mais bon c’est une gare ! La population des gares est toujours intéressante aussi à observer. Des marchands de journaux, trois minis galeries commerciales en surface et premier sous-​sol, ainsi qu’à troisième sous-​sol au niveau des métros. Au 4ème sous-​sol ce sont les boutiques Transiliens et RATP (pour modifie son abonnement et il faut s’armer de patience). Au 5e & 6e sous-​sols les quais de la ligne D puis ceux de la A, glauques et poussifs mais des efforts de communication ont été faits.

Très grande gare, pratique car on a le métro sur place. Par contre, pour les novices de Paris, il est difficile de s’orienter dedans

un peu froide l’hiver meme beaucoup avec les courants d’air. Dans certains coins peut être un peu mal eclairer aussi donc un peu de craintes pour certaines personnes. Sinon très bien desservies et possède un réseau complet

Pratique car elle dessert plusieurs lignes. Elle propose également une galerie marchande mais il y a souvent du monde et il est pas évident de trouver son chemin

you have to watch out, since sometimes at the entrances which are farther from Gare de Lyon the doors won’t work.

Une aventure de Franck Parrot 2 Station de métro Gare de Lyon
Tout en suivant les couloirs qui défilaient, Parrot jetait de petits coups d’œil à ses compagnons d’infortune. Malgré l’heure avancée il y avait là une foule des grands jours, et ça se bousculait joyeusement dans un rythme tout parisiens.
Pas un coup d’œil aux affiches, pas un sourire aux mendiants, pas un égard pour la vieille qui se risquait dangereusement sur les premières marches de l’escalator. Ça le foutait en l’air cette indifférence généralisée. Mais c’était comme ça. Qui était-​il, lui, pour vouloir changer quelque chose à tout ça ?
A la recherché d’indication sur la direction à prendre, Parrot compris vite qu’il allait devoir suivre le mouvement général. Alors, il posa son sac sur son épaule et se fondit dans la foule laissant avec un peu d’amertume la Gare de Lyon (
) derrière lui.
La station était desservie par quatre lignes, deux de RER (A, B) deux de Métro (1, 14). Parmi celles là, c’était la 14 qui l’intéressait. Il avisa un panneau à moitié décroché du mur qui pointait en face de lui. La 14, c’était par-​là.
Ses pas le portaient tantôt sur un ciment brut, tantôt sur un carrelage aussi sale que collant, quand, soudain, l’odeur lui prit au nez. Un mélange de souffre et d’ammoniac qui lui retournèrent le cœur. Pas de doute, il arrivait.
Depuis l’escalator qui descendait lentement vers le quai, il envisagea la jungle qui poussait là, face à lui, derrière d’immenses parois de verre. Une forêt sous terre, ils étaient donc fous, il le savait bien, mais là, ça dépassait l’entendement.
Comme abattu encore un peu plus, il s’effondra sur un siège en plastique froid et enfouit sa tête dans ses bras.
C’est alors qu’arriva la rame qui devait l’emmener encore un peu plus loin. Elle sortit du néant comme un vaisseau de métal. Nul homme n’en commandait la marche. Nulle âme dans cette machine. Un fantôme. Un train fantôme.
Le métro s’immobilisa devant lui et l’invita à prendre garde à la marche dans toutes les langues imaginables. Une vrai tour de Babel sur roué.
Alors, dans un coin de la rame, Parrot se fit aussi petit que sa haute stature le lui permit, et fermant les yeux, essaya de se souvenir du visage de son ami. Mais il n’y avait rien à faire, c’était trop lointain maintenant. Il s’endormit comme par mégarde en écoutant des gamins jouer aux pilotes de navette spatiale.
La voix multinationale le réveilla en sursaut, Saint-​Lazare (
), terminus.
Il se leva péniblement et rejoignit le nouveau dédale qui s’offrait à lui.
Bientôt un visage allait ressurgir du passé.

Une gare de métro et de RER typique: mal éclairée, à rénovée, et mal fréquentée.
Le seul avantage se trouve dans le pôle multimodal RER-​métro-​TGV-​Corail.