Kaffeehaus

Déjà deux fois que je passé un excellent moment chez Kaffeehaus, il était plus que temps que j’en parle !
La petite boutique avait attiré mon regard et celui de l’amoureux alors que nous nous promenions dans le joli quartier des ternes. Les pâtisseries en vitrine sont toutes plus belles les unes que les autres et l’idée de découvrir un endroit spécifiquement dédié à la gastronomie allemande («et de l’est» est-​il écrit sur la pancarte) nous plaisait bien. De grosses forêts noires y côtoient les brioches polonaises et autres monts-​blancs.
A l’intérieur l’espace est exigu et vous pouvez acheter vos pâtisseries ou tartes /​pains /​mets salés à une caisse derrière un comptoir, comme dans une boulangerie.
N’hésitez pas à préciser que vous venez pour le goûter et né faites pas la queue ici si vous pensez rester sur place. Ou rendez-​vous directement au premier étage où vous serez accueillis par une équipe de serveurs très aimables. En haut le plafond est assez bas et la déco est très typique: les banquettes de bois et petites tables en font un endroit charmant, particulièrement accueillant à cette saison.
Une fois choisi votre thé, votre plat (on peut y déjeuner et la carte change fréquemment) ou votre dessert, savourez.
Après avoir testé Strudel aux pommes, forêt noire, mont-​blanc et gâteau de l’écureuil, je n’ai jamais été déçue. Les crèmes chantilly souvent lourdes dans ces pâtisseries sont ici aériennes. Je recommande tout particulièrement le gâteau de l’écureuil: base craquante aux fruits rouges, mousse au chocolat légère, génoise moelleuse et éclat de noisettes. Un délice !
Prochain objectif pour moi, tester leurs plats salés qui ont l’air au moins aussi délicieux que les pâtisseries.
Une petite adresse à tester absolument !

En voilà une belle découverte ! Niché au coeur du quartier des Ternes, que j’apprécie tout particulièrement d’ailleurs, le Kaffeehaus a tout pour lui: des pâtisseries de Allemandes/​Autrichiennes/​Est-​Européennes absolument bien réalisées, une déco type chalet autrichien et la gentillesse de son staff, même quand il est débordé car l’établissement est petit.
C’était la seconde fois que nous nous y rendions avec Axelle G. Après avoir bravé la pluie parisienne, il nous fallait du réconfort et l’on peut difficilement en trouver plus qu’auprès d’une part de forêt noire ! Elle est LA spécialité de l’établissement: la crème est légère, les cerises pas trop présentes mais juste ce qu’il faut bref, moi qui né suit pas très dessert habituellement, elle me ravit les papilles. Autre grand succès auprès de ces mêmes papilles: le strudel, servi tiède et avec un peu de Chantilly.
Il y a aussi une myriade d’autres gâteaux à gouter, le tout à prix modérés, je n’ai donc pas fini d’y retourner Je vous recommande chaudement le Kaffeehaus pour un goûter lorsque vous vous promènerez dans le coin et je vous lance un défi: trouvez une meilleure forêt noire à Paris !

Les gâteaux présentés dans ce salon de thé sont impressionnant, ils sont vraiment magnifique et très bien garnie.
Je né me souviens plus exactement du nom de celui que j’ai pris, mais il était plutôt bon. La quantité de meringue /​crème est un peu énorme ce qui sur la fin a été un peu écoeurant à mon gout cela dit.
Au final le gâteau était bon mais pas non plus transcendant, surtout quand on voit les prix…

Bien que les desserts soient bons, le personnel est un des plus désagréables que j’ai connu pour l’instant! Ils refusent qu’on paie séparément si on est en groupe, le service est extrêmement lent, on doit réclamer l’eau…bref c’est dans ces moments-​là qu’on voit que le service compte beaucoup dans un avis et vous pouvez être certain que je n’y retournerai pas.

Tester cette après midi pour le goûter avec quatre copines (et oui) le top pour prendre toutes des pâtisseries différentes et partager entres nous… question de tous goûter!
Alors on a prit cinq desserts différents:
–Un truffli (gâteau au chocolat et truffe chocolat.
–Un cheesecake aux fruits
–Une tarte au citron meringuées (citron et pâte d’amande pour la base… super originale le mélange, et super bon!)
–Un Sachet torte, qui se rapproche beaucoup de l’originale celui de Vienne (sauf que la au lieu de mettre de la confiture d’abricot la c’était de la framboise) sa s’associe très bien aussi au chocolat noir.
–Une tarte rhubarbe/​framboise, très bonne aussi, bien fraîche…croustillante avec une forte ressemble avec un crumble!
Verdict:Pâtisseries au top et des prix raisonnable (entre 4 et 6 € la part), mais alors le service… déplorable juste «dégueulasse», pas chaleureux, des serveuses nerveuses et méchantes!Je crois que c’est le pire service que j’ai vue depuis bien
pense plus revenir, tellement dégoûter du personnels… même si les desserts sont très bons, le service et l’accueil reste une part super importante de mon point de vue.

Réputée comme la boulangerie faisant LA meilleure Fôret Noire de Paris.
J’ai donc testé le dit gâteau qui est à tomber par terre.
Un peu différente de celle que nous connaissons, celle si présente (en partant du bas) une couche de pâte sablée puis une couche de génoise au chocolat, une sorte de compotée de cerises (à moitié entre la confiture et la geléedivin), de la chantilly (peu sucrée) et une nouvelle couche de génoise au chocolat, le tout savamment décoré de chantilly et de chocolat. un pur délice!
. bref. à faire et à refaire. la prochaine fois, je teste une autre spécialité!

Alors déjà disons le et redisons le, ce Kaffeehaus s’appelait Le Stübli il y a encore quelques temps, et pour les habitants du quartier comme pour les nombreux gourmands qui s’y pressent souvent venus de plus loin, il continuera à s’appeler le Stûbli n’en déplaise aux excellents Ralf et Laurence Edeler qui ont récemment repris ce salon de thé. Une heureuse reprise en main, après l’assez inintéressant passage dans ces murs de la boulangère Véronique Mauclerc, dont on avait pas très bien compris ce qu’elle était venue faire en ces lieux, alors qu’elle me semblait déjà faire un très bon travail rue de Crimée, et y avoir assez de travail justement, pour né pas céder à la folie si en vogue dans sa profession du multi-​sucursalisme (qui chez certains de ses confrères confine à un dévissage incontrôlé à tous égards de l’ego et de l’ambition). C’est venus du voisin L’Écureuil de la rue de Levis, qu’ils avaient ressuscité, et où le beau talent créatif de Ralf, le sens du détail de Laurence et une vraie complémentarité du couple dans l’organisation, avaient rapidement fait de cette adresse une des toutes meilleures pâtisserie de Paris, qu’ils ont posé leurs valises, pour lui redonner vie (décidément une habitude). Les portions ont repris leur gourmand volume d’avant, la qualité des matières est à nouveau au rendez-​vous, Ralf a mis entre parenthèse sa créativité sciuridesque dans la conception d’entremets et de gâteaux sophistiqués, pour exprimer ici toute sa germanité originelle, sans ambage, sans chichis, et c’est tant mieux car c’est très précisément ce qu’on attend de ce petit coin charmant de mitteleuropa. Nous avons compté lors de notre récent passage une dizaine de spécialités vendues à la part (copieuse au risqué de me répéter), dont bien sûr l’inénarrable Forêt Noire, une Sacher Torte (en mode framboise), un kâsesahne (interdit aux échappé-​e-​s du Dr Dudu), des strudel, un wiener je sais plus quoi, des käsekuchen (l’origine européenne du cheesecake) avec plein plein de fruits, des tartes hyper garnies figue-​framboise ou pavot-​griottes, très miam pour ceux qui comme moi aiment se shooter avec délice aux graines de cette succulente papavéracée, mais enfin pavot ou pas pavot tout ici est subtilement psychotrope et nous restitue, bombance faite, aux rues de Paris en bien meilleur état et de bien meilleure humeur qu’en y entrant. En cas de forte affluence le service peut facilement patauger un tantinet, personnellement ça né me dérange pas un peu d’imprévu et d’imprécision dans ce quartier boubourge où trop de commerçants auraient tendance à se la jouer sortis de la cuisse de Jupiter, et puis la vendeuse principale est là pour tout remettre sur les rails. Ajoutons que la carte déjeuner est toute bien de simplicité, des tagesgericht (plats du jour) bons comme là-​bas (Ralf n’a pas été chef chez Potel et Chabot sans y avoir appris le métier de traiteur), de copieuses assiettes très variées vendues entre 13 et 15EUR (avril 2012), et bien sûr l’ébouriffant choix de douceurs à choisir en boutique avant de monter au salon. Rayon boulange, que des pains spéciaux originaux aux très belles cuissons, notons entre autre le baltik, tout d’une sophistication maitrisée et qui explose en bouche avec son abondance d’épices subtilement adoucis par l’aimable et intrigante présence du cacao. Enfin, grand petit classique de la maison, les pirojkis sont toujours aussi gourmands et richement garnis, un bonheur de bouchée salée unique à Paris pour 1EUR60 (quand on en trouve des infâmes bien plus chers). Compter 3EUR90 la belle portion à emporter, au salon de thé il vous en coûtera environ 10EUR avec un chocolat viennois tout authentique. Un effort qualitatif sur les thés serait le bienvenu :) Il semblerait que je vous recommande un peu cette adresse, plusssssss que jamais intemporelle :)