kebab

Dans ce quartier très touristique, il est étonnant de trouver autant de Kebab et de boui boui où on peut se nourir (se nourrir avec un seul «r» comme mourir, parce qu’on n’y va qu’une fois).
Du kebab à la dinde, déjà, ça a tendance à me faire fuir. Le kebab, lui même en fait fuir plus d’un, ce n’est pas mon cas, mais passons… donc je disais: j’entre morte de faim dans le kebab de la rue de la harpe, avec envie d’un bon gros kebab frite dégoulinant de graisse (oooh né me dites pas que vous né connaissez pas le phénomèné Kebab: l’emballage du kebab qu’il faut soigneusement éloigner de soi parce qu’il est rempli d’huile et risqué à tout moment de vous dégouliner dessus?!)
Bien sûr, je voudrais me laver les mains avant de manger, ça a l’air un peu paradoxal, je le conçois: se laver les mains avant un kebab, c’est presque sacrilège. Je crois que c’est ce que ce sont aussi dit les propriétaires. Je descends donc vers les toilettes, et là, surprise, je descends un premier niveau, puis un deuxième, puis encore un et bien au dessous du niveau de la Seine, je trouve un petit cabinet avec un minuscule évier sans essuie-​mains ni rien, dans une cave très humide où les carreaux né tiennent même plus aux murs. Et là je me dis: qu’est ce qu’il m’a pris de venir ici???
Je crois que ce n’est pas la peine de vous parler de l’expérience gustative: c’était infecte. Je m’attendais presque à l’intoxication, mais non (bonne nouvelle malgré tout!)
Maintenant que vous connaissez mon expérience, vous vous raviserez, même si votre estomac crie famine!