La Faille

Très bel endroit, jolie déco (scandinave, bois clair, avec la fameuse faille au plafond et une super terrasse sur la rue montmartre), service agréable même si clairement débordé — mention spécial à Eric qui tient le truc à bout de bras.
Cartes des boissons assez bien réalisée.
Le gros problème, c’est la cuisine. C’est relativement bon mais pas exceptionnel et surtout facturé à prix d’or pour la quantité servie. C’est vraiment abusé.
Bien pour un verre en début de soirée, mais c’est tout.

Il y a un truc que je né comprendrais jamais, et ça concerne le lien entre le beurre et les restaurateurs, qui s’obstinent à le proposer doux plutôt que salé.
Cela étant dit, prendre un petit-​dej sur la terrasse de la Faille en ce dernier week-​end d’août (presque) ensoleillé, c’était pas désagréable. Un chocolat chaud, deux tartines, des viennoiseries et un café crème pour 14 € (ou 16? J’ai la mémoiré qui flanche), c’est trop cher pour faire de l’expérience une habitude mais suffisamment correct pour avoir pu apprécier le moment.

Déjeuner le midi dans le bas de la rue Montmartre c est agréable encore plus dans ce restaurant ou la déco est très soignée. Bar en bois en forme arrondie, faille au plafond, table en bois avec bac a glaçons intégré.
Dans l assiette au choix le menu du midi a 18 € (entrée plat ou plat dessert) mais proposition unique ou a la carte environ 25 € le plat.
J avoue que c est pas donné mais franchement c était très bon, relativement bien servi. J’ai pris un délicieux steak de thon avec des légumes façon asiatique, fabulous !!
Le service contrairement aux autres articles était au top, cordial, avenant resservant de l eau, apportant du pain sans demander.
Mais bon quelques euros de moins m aurait fait mettre la 5e étoile.

Epic FAIL.
[English version below]
Conseil non-​solicité nº 1: Si tu vas utiliser du franglais partout, n’appelle pas ton resto «Faille» sauf si tu es vachement bon à ton métier. La blague est bien trop facile.
Nº 2: Si tu vas suivre quasiment toute tendance qui existe — briques apparentes, mur affligé, cocktails de «mixologue», bois brut, bar sculpté, machine à popcorn à l’ancienne, menu en franglais (encore), la plomberie comme meuble, les tasses et assiettes Falcon … au moins il faut suivre TOUTES les tendances en proposant une bière bobo-​de-​merde buvable au lieu de la pisse fournie par Heineken.
Nº 3: Le sel. Il agite la langue afin d’amplifier le goût des denrées variées. Essaye-​le de temps en temps. L’assaisonnement est magique et magnifique et plutôt inconnu par ton chef ex-​Mini Palais/​Ledoyen/​blablajemenfous. (Et jusqu’à il le maitrise, enlève son nom de la carte, sauf si c’est là pour l’attribution du blâme. C’est honteux.)
Nº 4: La chaleur. Appliquée à la nourriture, elle la cuit. C’était bien maitrisée par rapport les Saint-​Jacques. Bravo. Alors, apprends la conservation de la chaleur afin de né pas servir les plats froids. (Voir «les assiettes Falcon» ci-​dessus.)
Nº 5: Embauche un serveur qui nettoie ses oreilles et qui reste à table assez longtemps pour entendre que «la bouffe est froide» ou «est-​ce qu’il y a du sel dedans?» au lieu de rapidement poser les assiettes et puis fuir.
Nº 6: Né facture pas autant jusqu’à nºs 2 – 5 soient résolus. 22 € pour un blanc de poulet sans os mal-​réchauffé sur un lit de polenta gommeux et une sauce à la crème à peine tiède, c’est une connerie et tu le sais.
Écoute — je né suis pas venu pour te détester. En fait, vu de la déco dingue-​o et la carte éclectique j’ai vraiment voulu que ton resto étais capable de briser la coque de médiocrité qui enveloppe à ce moment la plupart de restauration parisienne. Mais j’avais tort. Je te haïs.
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Piece of unsolicited advice nº 1: If you’re going to Franglais up your menu, don’t call yourself «Faille.» Unless you’re really fucking good at what you do, the joke is too easy.
Nº 2: If you’re going to somehow incorporate every goddamn trend under the sun — exposed brick, distressed wall, «mixologist» cocktails, unfinished wood, sculpted bar, old-​time popcorn machine, Franglais menu (again), plumbing-​as-​furniture, Falcon enamelware… at least follow ALL the trends and serve a halfway decent hipster beer (i.e. Brooklyn) instead of the Heineken-​Corporation-​All-​Star-​Lineup.
Nº 3: Salt. It agitates the tongue so that the flavors of the food come out. Try it sometime. Seasoning is magical and wondrous and mostly unknown to your ex-​Mini Palais/​Ledoyen/​whogivesafuck cook. (And until he learns to master it, take his name off the goddamn menu, unless all you’re doing is assigning blame. It’s embarassing.)
Nº 4: Heat. Applied to food, it cooks it. You got that right with the perfectly cooked scallops. Bravo. Now learn to retain it, so that it doesn’t come to the table cold. (See «Falcon enamelware» above.)
Nº 5: Employ a waiter who cleans his goddamn earholes and hangs around the table long enough to hear «this dish was cold» or «excuse me, is there any salt?» instead of quickly setting stuff down and running away.
Nº 6: Don’t charge so goddamn much until you get numbers 2 – 5 right. € 22 for a badly reheated piece of boneless skinless chicken breast on top of gummy polenta and a cold cream sauce is fucking bullshit and you know it.
Listen, I didn’t want to come in hating your fucking guts — in fact, by way of the incredibly batshit crazy sense of décor and eclectic menu I thought by some strange chance you’d bust out of the hard shell of mediocrity lacquered thickly across Paris these days. But I was wrong. I hate your fucking guts.

J’ai failli passer une bonne soirée, dommage… Le cadre est sympa et recherché, la nourriture est plutôt bonne (les prix sont un peu cher en revanche, 26 Euros le filet de veau par exemple, servi de façon très simple…).
En revanche gros gros problème sur le service, enfin, surtout un des mecs qui est juste une insulte à la relation client. Je vous explique :
Je commande un cocktail en apéro, que je trouve beaucoup trop sucré. Je demande donc à tout hasard si le barman pourrait en changer l’équilibre en ajoutant un peu de citron vert ou une autre source d’amertume. Déjà ça commence bien quand on me précise que le cocktail est parfait, fait selon LA recette (en gros j’ai des goûts pourris…) et que donc Monsieur né souhaite pas y ajouter quoi que ce soit. Tout bon mixologue saurait pourtant il me semble sortir un peu des sentiers battus… On me propose cependant spontanément de commander autre chose, ce que j’apprécie et fais.
Au moment de l’addition, je note qu’on m’a facturé le cocktail initial (que je n’ai donc pas bu puisqu’on a proposé de me le changer) en lieu et place de celui que j’ai finalement consommé, qui coûte 2 euros moins cher. Je le signale et là encore on reprend l’addition pour effectuer le changement. Jusque là tout va bien et je trouve tout ce petit monde décidemment très aimable.
SAUF QUE, alors que je vais pour saisir mon code de carte bleue pour un montant rondelet de 93 € (j’invitai ce soir là ma moitié), j’entends le serveur souffler dans sa barbe «nan mais en fait y avait pas problème sur l’addition, c’est vous qui n’avez pas aimé le premier cocktail, qui était réalisé comme il faut, et moi j’ai du le jeter donc franchement pour 2 euros vous auriez pu éviter de faire la remarque…» PARDON? je n’en crois pas mes oreilles !
Je lui rappelle que «si si il y avait erreur» puisque je n’ai pas consommé le cocktail à 12 € mais celui à 10 € et qu’en tout état de cause, c’est eux qui ont proposé de le changer ! La moindre des choses aurait donc été qu’il se taise et assume la décision de ses collègues de me proposer un nouveau cocktail ou qu’ils communiquent plus clairement sur leur politique douteuse de facturer le cocktail initialement commandé en lieu et place de celui consommé. Le gars né s’est pas démonté et le ton est bien monté… Je n’avais jamais vu ça !
Le gentil Eric, qui avait commencé à nous servir, a essayé de rattraper la connerie de son pote à renfort de bises, d’excuses et de promesse que les cocktails seraient offerts par la maison la prochaine fois mais on né me reverra pas à la Faille, c’est certain.

Un restaurant au top avec une équipe vraiment cool et un décor très classe et original… Le bar est magnifique, massif et chic.
En résumé on sent qu’il y a eu de la recherché niveau déco et carte pour ce restaurant qui a récemment fêter son premier mois d’ouverture.
Une fois entré, on a envie d’y rester et d’y passer du bon temps…
Les cocktails sont très chouettes, je n’y ai pas mangé mais j’ai pu goûter un petit peu et c’est très bon!
Seul hic, vu les prix (en rapport avec les portions) on né peut pas vraiment y retourner tous les soirs si on tient à la santé de son portefeuille…

Un effort certain dans la déco et l’ambiance générale du resto. Pas mal de petits détails qui font mouche comme les bacs à glacé intégrés dans les tables ou la déco magnifique du plafond. L’équipe est assez nombreuse et dynamique, du coup le service est plutôt efficace.
Ils possèdent aussi une carte de cocktail originale avec quelques perles gustatives.
Par contre, pour la bouffe, c’est vraiment très cher pour ce que c’est. Vu la jeunesse du resto, on ose espérer qu’après un petit rodage effectué, ce sera à la hauteur des prix proposés !