Les Mandibules

Oulalalalalalala. Mais que s’est-il passé depuis la dernière fois que je suis venue ?
Déjà, la moitié des plats sont manquants sur la carte, alors qu’il est 20h30. Ensuite, la carte est d’un classicisme étonnant. Certes, la fois précédente où je suis venue, ils né réinventaient pas la cuisine française, mais les détails étaient délicieusement originaux, alors que là…
Les plats baignent dans le gras (désolée, mais je né peux plus, faut pas déconner). Les plats sont à peu près bons, mais sans folie ni saveur. Le chocolat dans le cheesecake nature, vraiment ?
Déception.

Ce qui attrape l’œil au tir bouchon, c’est la vitrine. Tout le restaurant est décoré de bric-​à-​brac vintage, de la fourche de paysan au vieux transistor, en passant par les photos de famille en noir et blanc de Michel, le fidèle chef des lieux.
Habitant le quartier, cela faisait des mois que ce capharnaüm agréable nous faisait de l’œil.
Et bien, il n’y a que la déco qui vaille le coup.
Testé le midi, les prix sont correctes, menu 16 € plat /​entrée ou dessert, mais la qualité n’est pas là.
La terrine de campagne est certes faite maison et gargantuesque mais sans finesse. Le pain qui l’accompagne est tout simplement mauvais.
Pour le plat, l’andouillette est très grossière et m’est restée sur le ventre jusqu’au soir. Quant au filet mignon de porc sauce au miel, c’est une pot de miel entier qui a été déversé sur de la viande sèche. Difficilement mangeable…
Le restaurant ferme ses portes le 25 mars, et croyez moi, ce n’est vraiment pas une perte.
Seul petit plus pour les amateurs d’antiquités, tous les bibelots sont à vendre avant la fermeture. Donc allez-​y mais n’y mangez pas.