Uma

Diner en amoureux, on est bien dans la salle en haut, là haut à l’étage, on s’assoit gentiment et on découvre les cartes aux couvertures de cuir, des cartes assez fluettes, ça fusionne de tous les côté, un véritable réacteur nucléaire en fusion, chaque ligne déclenche des spasmes d’envies, envie de tout gouter, envie de tout essayer, envie de tout sentir et envie de tout voir.
Service avec du caractère, mais tout de même efficace malgré l’attente un peu longuette pour récupérer nos 2 cocktails.
Bref on y est bien, on prend son temps et on savoure les merveilles qui sortent de la cuisine.
Dans nos assiettes on a pu trouver tout ça :
Joueur 1: Canard fumé, Cuisse Confite, jus de canard au huacatay
Joueur 2: Saint Jacques, Cacao & Anguille fumée
Score exaequo, joueur 1 a autant tapé et marqué dans l’assiette du joueur 2 que le joueur 2 né l’a fait dans l’assiette du joueur 1.
Vous me suivez?
Foncez

Test plus que réussi pour cette belle adresse qu’on essayait tous pour la première fois.
C’était pour un déjeuner client et on a été conquis, plus partagé sur l’entrée pour certains, pour moi tout était délicieux.
Ce mélange de cuisine inspiration japonaise et péruvienne, assez étonnant mais détonnant !!
En entrée, j’ai pris un ceviche de saumon au raifort, cédait délicieux et assaisonné comme il faut, un brin épicé, j’adore.
Ensuite, j’ai opté pour le poulpe grillé qui a fait l’unanimité chez les convives, c’était vraiment très très bon, et pour accompagner, la polenta, qui avait un goût parfumé et épicé aussi, vraiment délicieux, c’est mon plat préféré du menu.
Le dessert était assez étrange, un mélange de glacé de lait, et d’entremet, j’ai senti de la fleur d’oranger, avec du sablé breton. C’était bon mais trop différent pour moi, je suis plutôt classique et café gourmand.
Je vous conseille vraiment cette bonne adresse, très calme le midi et le soir, il y’a un barman qui vous fait les cocktails et un DJ set sur place. A deux pas de Colette, laissez vous tenter !!

Excellent repas, très bonne ambiance. Cuisine raffinée aux influences japonaises et péruviennes.
Recommandation particulière: nous avons adoré les Gioza et le ceviché de thon.
Magnifique

4,5 étoiles… entre autres grâce à l’excellent rapport qualité-​prix du restaurant.
L’idéal ici est d’essayer un peu de tout, et pas seulement parce que cette cuisine japonaise-​péruvienne (ici avec une influence française) est peu connue en France.
Tous les plats étaient très bons et originaux, même si je dois avouer avoir préféré le dessert (j’adore les tartes citron).
En entrée, le ceviche de thon mariné (11 €). J’avoue né pas me souvenir de tout (petits cubes de «bébé» mais, radis)… mais j’ai adoré. Ça m’a rappelé le tartare de thon avec avocat, radis et sauce au gingembre de la Nougatine at Jean-​Georges (un très bon restaurant à New York) mais avec un «twist» péruvien.
Suivait ensuite le cabillaud (23 €). Il avait un glaze (glaçage?) au miso si je me fie au menu du restaurant mis en ligne qui rajoutait un peu de sucre au poisson. Cette douceur était renforcée par la purée à l’artichaud et contrastait avec le condiment acaï. Les mini-​chips d’artichaud rajoutaient une autre texture au plat — une belle touché.
En dessert, le crémeux citron (11 €). Le crémeux était très bien maîtrisé. Là encore le plat était habilement balancé: le sake rajoutait de l’acidité au plat ainsi que ses propres notes fruités tandis que la crème au-​dessus de la partie citronnée rajoutait un peu de sucre tout en restant très légère.
La glacé au sureau n’allait pas directement avec le crémeux mais jouait dans le même registre de saveurs. L’ajout de petits morceaux de biscuit croquant avec était une bonne idée.
Ce restaurant pourrait aussi très bien marcher en format tapas (possible il me semble si l’on prend plusieurs entrées). Le soir il se tourne en bar (on remarque une belle collection de bouteilles dont plusieurs de whiskey japonais (forcément)).
L’un des rares points faibles: la carafe d’eau qui avait un goût distinctif d’eau du robinet.
Une belle adresse.

Tres bonne adresse. Carte limitee, gage de produits frais. Tres original. Tres fin. Melanges de saveurs d inspirations asiatiques, latino et europeennes. Entrees et desserts a partager.
A essayer et a recommander

Cocktail … top
Food … pretty good, especially the four appetiser plates
Gyoza, Tempura and Risotto … more disappointing
Service … slow, disorganised and weirdness from the lead waiter
Overall … average customer experience, interesting tastes and flavours, excellent cocktails

La Vague Nikkei, vous connaissez? Non? Alors laissez moi vous transporter au Pérou.
Mais pas n’importe quel Pérou, celui des immigrants japonais arrivés au Pérou à la fin du 19ème siècle et qui ont mêlé ces 2 influences dans une cuisine nippo-​péruvienne totalement fusionnelle.
Après avoir pas mal bourlingué au tour du monde, Guillaume Sudre, revient en France pour nous faire découvrir cette vague Nikkei et grâce au talentueux chef Lucas Felzine, ancien de l’Arpège et de Ze Kitchen Galerie, il introduit un nouveau twist français créant ainsi une fusion franco-​nippo-​péruvienne.
Si vous êtes de vrais foodies, vous vous arrêtez là, vous prenez votre téléphone et vous les suppliez de vous donner une table dès le prochain service (pour le samedi soir, il faut s’y prendre au moins 2 jours à l’avance)
Mais comme je vous sais curieux, je continue l’aventure: Le restaurant situé à 2 pas des Tuileries, est magnifiquement décoré: bois, métal, lumières tamisées, bar très mode au rdc, cuisine ouverte derrière le bar au 1er étage: choisissez votre ambiance.
On s’installe au bar à l’étage car on veut profiter du chef et voir la magie s’opérer. On discute avec le chef et on voit les plats défiler, c’est du grand art!
On attaque les entrées. Sur les conseils de notre serveuse experte, nous prenons les 2 «best sellers» croustillants, soyeux, mousseux :
— Gyoza au sate: cochon, châtaigne, paprika (9 €)
— Bolas d’aubergine: sencho, féta, mostarda (9 €)
C’est tellement bon!!! On n’a jamais mangé des plats pareils, c’est original, plein de saveurs. Mais on est sur des toutes petites portions (tapas franco-​nippo-​péruviennes, vous vous souvenez?) donc petite frustration qui se révélera être une bonne opportunité d’avoir assez fin pour prendre un dessert
Fort de cette mise en bouche, on poursuit avec les plats :
— Pigeon fumé: café et olive du Pérou, Yakon, Choux (32 €)
— Agneau de lait mariné au saké avec patate douce, condiment huacatay (28 €)
Pour compléter ces 2 plats, on prend des sides (on a compris pour les portions, on assure pour la suite) :
— Polenta de maïs (6 €)
— Risotto de quinoa (6 €)
Tout a été revisité de fond en comble, les gouts n’ont plus rien à voir avec ce que vous connaissez, ils ont été magnifiés, vous allez de découvertes en découvertes, surpris à chaque bouchée. On ferme les yeux et on voyage au bout du monde tout en gardant ce lien avec la France. C’est unique!
On finit par les desserts :
— un thé gourmand (finger totalement revisité, macaron chocolat et crème glacée au marron (10 € + 3 € de supplément pour remplacer le café par le thé)
— Alfaiores passion et confiture de lait (9 €) dessert préféré du chef
Petite note fraiche et légère de fin de repas, toujours dans ce festival de saveurs et de textures, c’est parfait.
On s’en sort allègrement pour une cinquantaine d’euros par personne (compter 8 à 10 € en plus pour un verre de vin) pour un repas de rêve dans un restaurant d’exception

Original, bon et convivial !
Un conseil, prenez 3 à 4 entrées et partagez-​les !