Je suis amoureuse de la tenancière. Cette petite dame, c’est un peu comme si Frenchy, dans Grease, avait pris des airs de Rizzo(et une quarantaine d’années). Franche du collier mais assez douce, elle s’est pliée en 4 pour que nous puissions avoir une table à l’intérieur alors que nous n’avions pas réservé(oui, à Lyon il fait doux en ce moment, mais il y a un peu de vent). Les prix sont corrects, comptez une petite quinzaine d’euros pour un plat riche et bien garni. J’ai pris un tartare déjà préparé. J’ai toujours un peu peur, dans ces cas là(est-ce qu’il n’y aura pas trop de câpres? vont-ils oser mettre du tabasco ?), mais là, c’était parfaitement assaisonné, un peu piquant, sans qu’il y ait trop de tout. Les frites maison qui l’accompagnaient étaient aussi très bonnes. En dessert, alors que je n’avais vraiment plus faim, j’ai pris la pana cotta aux myrtilles. Miam. Le tout, arrosé d’un bon vin = déjeuner réussi, malgré une déco un peu cheap…
Ludovic B.
Rating des Ortes: 4 Nantes
Le Bloom est un guilty pleasure. Une des cantines quand j’ai envie d’un bon plat de bouchon sans avoir le temps d’y aller. D’abord le bar et ses piliers, les tenancier sympathiques, une bonne salle avec au fond un petit patio, surtout, la cuisine ouverte est un parfait moyen de montrer l’authenticité des plats. Et quels plats ! la potée est un plat d’hiver qui me réchauffe le coeur rien que d’y pensér, la souris d’agneau est la meilleure souris d’agneau que j’ai jamais mangé, mais mon vrai guilty pleasure, c’est l’andouillette et surtout le gratin d’andouillette et ses frites fraiches, j’ai envie de dire encore. Bön, il y a toujours cette petite firoriture avec des bouts de salade ou de champignon en trop. Et les desserts sont parfois décevants. Le menu dégustation est là pour les plus gourmands et pour les Lyonnais qui sont plus Lyonnais que les Lyonnais, le traditionnel mâchon est servi sur réservation le matin !