Un jardin urbain dans lequel on partagerait quelques mètres carrés au sein d’une métropole. Non ce n’est pas le fantasme d’un auteur de SF Japonais mais bien la réelle mise à disposition de ce terrain par la mairie de Paris. Automne-Hiver: ouvert le weekend de 11h à 17h. Printemps-Eté: ouvert le weekend de 11h à 19h, et en fin d’après midi en semaine. A vue de nez, l’espace doit faire dans les 200−250m carrés, pour disons 100m carrés cultivables, à peu près. Cet excellent concept vise à favoriser le dialogue inter-générationnel et la communication intra-quartier. Plus rationnellement, les personnes d’un certain âge qui sont nées dans un jardin et qui se retrouvent à la ville devraient davantage fréquenter les lieux… et rencontrer sur leur passage une famille de bobo qui va planter ses poireaux car ils en ont marre de Nike.
Anne-Laure M.
Rating des Ortes: 4 Paris
Voici une belle invention du monde urbain: les jardins partagés permettent à tout un chacun de se retrouver pour cultiver ensemble une parcelle. Pour les parisiens en mal d’herbe fraîche c’est plutôt bon signe. Cette parcelle est joliment cultivée et toute feuillue du coup ça donne envie de s’inscrire illico. L’association qui la gère organise aussi une fois par an un repas de quartier.
David C.
Rating des Ortes: 4 Paris
On aime ou on n’aime pas. Ou bien on n’aimait pas, maintenant on aime. Pourquoi tant d’affect complexe? Car un potager à Paris, cradobeurk… Et puis un rectangle d’herbe entre des pans d’immeubles, à quoi bon ? Et puis un jour ça change, ça colore, ça abrite d’autres sortes d’oiseaux. On passé devant et c’est le moment où… et le coeur est pris. Ici, les riverains se sont improvisés jardiniers. Grâce à l’association du Quartier Saint-Bernard, le Jardin Nomade est devenu un des premiers jardins partagés de la capitale(j’adore ces néotermes — «jardins partages»… serait-ce pour dire«non privatif»). On y voit des clématites, parfois des tournesols et de la lavande. Et des évènements genre«amenez vos légumes et cuisinons une soupe tous ensemble». Bön, bref, c’est sympa, bobo, néotout, mais sympa.