Clandestino fait partie de ces petites pépites parisiennes sur lesquelles on né tombe pas par hasard. Bien caché dans la rue Crozatier avec une devanture qui ressemble plus à un squat d’un vieux resto japonais qu’à un restaurant gastronomique. Sur recommandation de fins connaisseurs, nous nous sommes aventurés dans cette expérience hors norme. L’accueil est très agréable, on est pris en charge très rapidement par un patron souriant et discret. Ici, pas besoin de se prendre la tête à choisir son menu, la formule 444 du soir est unique: amuse bouche /2 entrées /2 plats et 1 dessert pour 44,4 €(ça y est, vous avez compris pourquoi on l’appelle le 444!) Menu tout juste sorti de l’imprimante, on comprend qu’il a été composé au gré d’une balade dans un marché. Ce qui étonne, c’est que dans ce resto assez quelconque, nous allons vivre une expérience gastronomique digne des grands restaurants. Petit retour sur le menu: l’amuse bouche est une huitre marinée dans un jus vert citronné. On enchaine sur un carpacio de mulet noir, radis marinés et jus d’oignon. Puis en 2ème entrée: des saint-jacques dans un bouillon de légumes, céleri raves et chrysanthèmes. C’est l’heure de passer aux plats! Le poisson: un barbue, purée de panais et épinards croustillants. Puis la viande: la pluma ibérique(petit muscle très tendre situé à l’avant des filets de porc), navets, condiment échalote. On termine par une délicieuse tarte au chocolat parsemée d’éclats de fèves de cacao et une poire marinée. Les plats sont magnifiquement présentés, la cuisson est juste, les assaisonnements parfaitement équilibrés. Les vieux légumes sont magnifiés. On découvre des viandes et poissons fondants. C’est un pur spectacle du début à la fin et un vrai délice. Au bout de 2 heures, on est ravi, parfaitement rassasiés avec des portions parfaites pour né pas se sentir lourd. Certes, ce n’est pas donné mais on retrouve bien l’investissement dans son assiette. Une déco plus en phase avec les plats lui aurait valu sa 5ème étoile. On salue une vraie recherché gustative et c’est bien là l’essentiel!
Pauline J.
Rating des Ortes: 4 Singapour, Singapour
Très belle expérience culinaire, il y a quelques mois au Clandestino. Menu du soir à 44,44: deux entrées, viande, poisson et desserts. Sans rentrer dans les détails, tout était très bon, en quantité suffisante pour un gastronomique, et préparer avec justesse :) Le service est ultra agréable, tous les convives sont servis en même temps. La déco garde le côté rustique de l’ancien propriétaire(fissure dans le plafond, déco japonaise sur les murs) et la vaisselle est vraiment belle. On arrive sur des tables dressées comme une dînette, puis les plats défilent dans une vaisselle soignée :) Un gros coup de cœur pour le dessert du jour, très copieux, très gourmand, avec du chocolat, des noisettes grillées et de la glacé !
Axelle A.
Rating des Ortes: 3 Florence, Italie
Voilà un bon petit restau qui assure, sans folie, ni surprise, ni grande envolée, c’est bon, et plutôt bien réalisé, mais pas exaltant. Et puis j’ai été déçue sur les desserts et ça c’est toujours très dur. Car qu’est-ce qu’un repas sans dessert. Les prix le midi sont très corrects: EPD pour 22,2 €, c’est très bien. En entrée, le velouté de panais. Cette résurgence des légumes de la guerre, ça fait tout de suite exotique, c’est plaisant. Mais bon, légume de la guerre ou pas, il aurait mérité plus d’assaisonnement et aurait été meilleur un peu plus relevé… Là c’était un peu fade — bon mais fade. Le plat, le bar au chou de Bruxelles était bien réalisé, bien cuit avec la petite mousse qu’on retrouve maintenant sur beaucoup de poissons bien souvent(vous avez remarqué qu’un poisson à Paris né peut plus sortir dans le monde sans sa petite mousse ?), c’était bon. Et même l’intrusion de choux de Bruxelles qui m’a fait intérieurement hurler de peur n’a pas gâché le plat, le choux était même bon. Je crois que c’est un joli tour de force d’extraire quelque chose de bon d’un vieux choux de Bruxelles, tant c’est un piètre matériau et tant les gens sont traumatisés par leur enfance dans laquelle il a forcément fait plusieurs passages dévastateurs. Et le dessert, l’écueil du repas, la chute un peu triste pour moi. Un crumble aux pommes pas très bon, je n’ai pas eu envie de le finir parce que les pommes n’avaient pas bon goût, trop de cannelle ou trop de je né sais quoi et une consistance pas sympa. La crème au citron accompagnée d’une soupe de clémentines était beaucoup beaucoup trop acide, un peu ratée aussi. Tristesse. Sinon, sur le concept restau éphémère qui peut disparaître du jour au lendemain, né soyez pas trop paniqués à cette idée et né lâchez pas toute votre vie pour y courir, si vous passez dans le coin, c’est bon mais ça né vaut pas le coup de tout abandonner.
Smaïn A.
Rating des Ortes: 4 Paris
Clandestino ?? Pourquoi ce nom décalé ? C’est en fait un restaurant avec un concept très moderne et original. 1. La devanture: un ancien Japonais re-badgé discrètement avec la nouvelle identité du Clandestino. On aperçoit très clairement les anciennes inscriptions. 2. La déco: elle allie modernité et art visuel. On voit la cuisine depuis la salle, pas mal. 3. Le chef: un nouveau chef est désigné chaque année. Les menu est renouvelé quotidiennement et change selon les envies du chef. Même les serveurs né savent pas très bien ce qui est préparé. ça peut être un peu frustrant. Les prix des menus varient entre 22.2, 33.3 et 44.4 euros: 22.2 pour le déjeuner en semaine 33.3 le soir en semaine et le samedi midi 44.4 le samedi soir(la c’est la totale, mieux venir le ventre vide). La qualité de la cuisine est excellente, le cuisinier en ce moment est Japonais. Il travaille très bien les produits, les cuissons sont maitrisées. Un mix de saveurs sympa. Les plats sont très colorés. Mais ce n’est pas parfait: — Ma soupe de légumes, contenait de la viande… — La crème brulée est servie très froide… Le choix sur le menu est très limité, mais… j’y retournerai forcément :)
Stephan N.
Rating des Ortes: 5 Paris
La devanture né paye pas de mine aux premiers abords: on y voit encore les vestiges d’un restaurant japonais affublé d’éléments argentin(ou chilien ou panaméricain). Bref, on est déjà perdu. On s’est donc aventuré à prendre un menu dégustation comprenant une migniardise, 2 entrèes, un poisson, une viande et 2 desserts; autant vous dire qu’il faut vraiment un appétit de loup. Par ailleurs, les plats composés né sont connus qu’au dernier moment(même le serveur né pouvais pas nous aider à faire l’accord mets/vin puisqu’il né connaissait pas les plats qui allaient sortir). Au final, ce fut un régal du début à la fin(velouté de kabocha, cochon noir,…). J’ai cru que c’était une cuisine fusion franco-japonisante mais le chef arrive vraiment à imposer son style et son caractère et nous avons tous été surpris par la qualité du travail et son bon«gout». Je vous le recommande fortement pour l’accueil et la cuisine qui est vraiment incroyable. Et si vous vous débrouillez bien, vous pouvez avoir une vue sur la cuisine et donc voir les cuisiniers en pleine action